Un projet européen pour participer à la renaturation de Palaren
GreenDense est le nom du projet européen dont Brest métropole est partenaire, qui vise à déployer des solutions pour (re)verdir les villes. La transformation de l’ancienne route de Palaren en promenade végétalisée va en bénéficier.
Piloté par la ville de Dordrecht aux Pays-Bas, le projet européen GreenDense est programmé sur la période 2024-2027 et rassemble de nombreuses collectivités partenaires (Bruges et Mechelen, en Belgique ; Cork, en Irlande ; Brest métropole) ainsi que des régions entières (le Land de Brême, en Allemagne).
Derrière ce programme, une volonté de voir les partenaires échanger leurs savoir-faire et leurs expériences, afin de renaturer des espaces urbains denses et/ou “marqués” par l’industrialisation et l’urbanisation.
Palaren comme projet pilote
Les clichés ont la vie dure pour notre métropole, pose Frédérique Bonnard, vice-présidente de Brest métropole en charge des coopérations territoriales. Malgré ses 900 hectares d’espaces verts, on continue à la dire “grise”, “bétonnée”. Ceci dit, nous continuons à vouloir y développer la nature, autant pour la qualité du cadre de vie que pour mieux l’adapter au changement climatique. Dans ce cadre-là, GreenDense va nous aider.
Car la transformation de l’ancienne route de Palaren en promenade végétalisée a en effet été retenue comme projet pilote de GreenDense sur la métropole.
Les travaux doivent d’ailleurs débuter dans les prochaines semaines.
Un défi
L’ancienne route de Palaren, qui surplombe la plage du Moulin Blanc, constitue un véritable lieu à réinventer.
Et « un défi », même, selon Paul Bonhomme, de la direction des espaces verts de Brest métropole : « Il faut que nous parvenions à créer 1 500 m² d’espaces végétalisés sur les 700 mètres de long de la promenade, et sur une route qui, de fait, a été extrêmement bétonnée. »
Inspirée par une phase de test de renaturation légère, la future promenade de Palaren intégrera également des mobiliers d’assise et sportifs, dont les plantations seront constituées d’espèces adaptées (eucalyptus, différentes espèces de chênes…) qui établiront une continuité écologique entre le vallon du Stang-Alar et la vallée du Costour.
Le projet est financé à hauteur de 260 000 euros par GreenDense, soit 60 % du budget total des travaux.