A l’heure où la sédentarité explose, entraînant avec elle son lot de problématiques de santé, la ville de Brest franchit une étape supplémentaire en favorisant l’accès à tous à l’activité physique adaptée.

Consciente depuis plus de 10 ans des bénéfices de l’activité physique sur la santé de ses habitants, la ville de Brest vient de signer une convention de deux ans avec l’Ufolep, qui aura la charge d’animer une maison sport santé ouverte à toutes et tous.
« On a coutume de dire qu’un euro investi sur le sport, c’est 13 euros d’économisés sur les dépenses publiques, dont les dépenses de santé, pose Patrick Appéré, adjoint au maire de Brest en charge des sports. Or la ville sait depuis de nombreuses années que l’activité physique s’impose comme une thérapie non-médicamenteuse bien trop sous-exploitée. La création de la maison sport santé est un signal fort de notre volonté de démocratiser l’activité physique adaptée. »
Une ouverture à tous les publics
Car si la maison sport santé existe finalement depuis 2021 à Brest, portée, déjà, par l’Ufolep, elle ne s’adressait aujourd’hui qu’à des publics bien identifiés.
Par le biais de la convention signée avec la ville, la structure se voit donc confirmée dans ses missions, et a pour objectif de piloter un réseau d’acteurs, et de s’ouvrir littéralement à toutes et tous.
Elle s'adressa ainsi aussi bien aux personnes :
- en bonne santé désireuses de reprendre une activité physique de manière accompagnée
- souffrant d'une affection longue durée ou d'une maladie chronique et pour laquelle un médecin a prescrit une activité physique adaptée
- en vulnérabilité sociale
« Les chiffres nationaux sont éloquents, et la ville de Brest n’échappe hélas pas à la règle, précise Fragan Valentin-Leméni, adjoint au maire de Brest en charge de la promotion de la santé : 47 % des femmes et 29 % des hommes seraient considérés comme inactifs, alors même qu’on sait que l’activité physique est un formidable soin contre différentes pathologies, qu’elles soient physiques ou mentales. »
Structurer, proposer
Au même titre que le conseil local de santé mental, par exemple, la maison sport santé (subventionnée par la ville à hauteur de 14 000 euros) va ainsi permettre de structurer un réseau d’acteurs associatifs et sportifs.
Elle proposera en outre :
- Un rendez-vous gratuit et individualisé pour un bilan médico-sportif
- Une orientation vers une pratique autonome ou accompagnée, en lien avec les structures partenaires
- Un suivi personnalisé pendant un an...