La gare de Brest se projette sur son avenir

Publié le 25/09/2025

Brest métropole, la région Bretagne, l’Etat et la SCNF ont donné le top départ de deux ans d’études visant à redimensionner la gare de Brest et en faire un pôle d’échange multimodal, dans les 10 à 15 prochaines années.

Des hommes signent un document officiel sur le parvis de la gare de Brest, au-dessus du port
François Cuillandre et Loïg Chesmais-Girard ont signé le protocole de coopération avec le préfet de la région Bretagne Amaury de Saint-Quentin (à gauche sur la photo) et les représentants de la SNCF. - ©Elisabeth Jard

Jeudi 25 septembre, les représentants de Brest métropole, de l’Etat, de la région Bretagne et de la SNCF ont signé un protocole de coopération lançant de fait les études visant à adapter la gare de Brest aux besoins de demain et après-demain. 

La gare de Brest accueille aujourd’hui 3 millions d’usagers chaque année, mais en 2035, ce chiffre passera à plus de 5 millions de personnes. La gare est au cœur de toutes les mobilités et ce projet ambitieux est un projet global, qui vise à repenser tout cet espace public, a souligné François Cuillandre, président de Brest métropole, au moment de la signature du protocole, sur le parvis de la gare. 

Deux ans d'études

Le protocole prévoit deux années d’études, visant à faire de la gare actuelle un véritable pôle d’échanges multimodal, d’où chacune et chacun pourra bénéficier d’une offre complète en matière de déplacements. 

Il se base sur de grands objectifs partagés : 

  • Viser un doublement de l’offre TER d’ici à 2040
  • Permettre de relier Paris en 3 heures à la même échéance
  • Faire de la gare de Brest un nœud de mobilité majeur pour tout le Nord Finistère. 

Tous les modes de déplacement

Le projet s’appuie tout à la fois sur :

  • La mise en service de la deuxième ligne de tramway et celle du Bus à haut niveau de service en février 2026
  • Une meilleure connexion avec les cars BreizhGo, via une gare routière intégrée à la gare ferroviaire
  • Une réorganisation et une augmentation de l’offre de stationnement
  • Un réaménagement des espaces publics du secteur gare, favorisant la circulation des piétons et vélos
  • Une modernisation du bâtiment voyageurs
  • Autre axe fort : la notion de nœud de transport, qui ambitionne de mieux relier gare et port, comme gare et centre-ville

Un projet pour l'attractivité de la métropole

Partie prenante du projet à plus d’un titre, la région Bretagne soutient bien évidemment ce projet visant à fluidifier les mobilités bretonnes. « Depuis 2022, la gare de Brest a vu le nombre de voyages augmenter de 55 %, et cela va continuer à augmenter. Nos concitoyens doivent être assurés que la marche en avant entamée va continuer pour la liberté de circulation. Nous préparons là la compétitivité future de Brest métropole, ce qui lui permettra d’attirer encore plus de nouveaux habitants. C’est ici que ça bouge, et c’est tant mieux pour le Finistère et pour la Bretagne », s’est réjoui Loïg Chesnais-Girard, président de la région Bretagne. 

« La gare ne peut plus n’être qu’un quai et un terminus, mais doit devenir un véritable carrefour des offres de transports au service de tous les voyageurs. L’Etat continuera donc de soutenir ce projet, pour l’accessibilité de l’ensemble de la pointe bretonne et la valorisation de Brest métropole », a enfin précisé Amaury de Saint-Quentin, préfet de la région Bretagne. 

 

 

Les études à venir sont à ce jour estimées à 2,6 millions d’euros, pour des travaux au long cours, visant à faire de la gare actuelle un pôle d’échanges multimodal complet à horizon 2035/2040

À lire aussi