Cap sur la course au large !

Publié le 07/03/2025

La jeune association Brest Terre de large entend voir la ville renouer avec l’élite de la course au large.

Des supports Figaro en entraînement en rade de Brest.
Brest Terre de large entend accompagner les skippers de course au large dans leurs entraînements. - ©Terre de large Brest

C’est un ballon d’essai qui pourrait bien mener Brest sur la route des très grands. Créée en fin d’année, l’association Brest Terre de large entend proposer une offre crédible pour les sportifs en quête d’un nouveau terrain de jeu nautique, avec la course au large en ligne de mire. 

Un stade nautique exceptionnel

« Le succès de l’Arkea Ultim Challenge Brest a été l’élément déclencheur. Le public était au rendez-vous, rappelant que la course au large passionne les gens. On a voulu, dans cette énergie, lancer quelque chose de plus durable, pour ancrer la course au large à Brest », expose Christophe Boutet, coordinateur de la nouvelle entité. 

Face à lui, 11 jeunes sportifs issus du pôle voile de Lorient, venus s’entraîner toute la semaine en rade pour un stage en Figaro. « On sait tous qu’on a une rade exceptionnelle. Elle sert aujourd’hui principalement à l’entraînement en voile légère, mais constitue aussi un très bon site pour l’entraînement technique à la course au large », poursuit-il. 

Un constat que l’association entend bien pousser. En accueillant donc dans un premier temps les jeunes talents de la course au large basés à Lorient, Port la Forêt, Roscoff ou Concarneau. « Mais le but est aussi de permettre à des Brestois qui souhaitent se lancer de pouvoir stationner ici, et bénéficier de la rade pour leurs entraînements »

Dynamique sportive et économique

Pour ce faire, Brest Terre de large bénéficie du soutien de la nouvelle Société publique locale Brest en vue. Laquelle est gestionnaire des ports de plaisance et pourrait ainsi dégager huit places de stationnement. Les inscriptions démarreront en septembre. 

L’initiative vise aussi à reconstituer un terreau économique fertile : « Il y a 40 ans, le savoir-faire était ici, pour la voilerie, le carbone ; et on a encore des grands acteurs du secteur ! On n’est donc pas dans l’affichage : l’écosystème local est mûr pour créer une vraie filière à Brest, et servir la dynamique du territoire », estime Christophe Boutet. 

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