Lancé en septembre 2023, le grand chantier Métamorphose d’Océanopolis bat son plein. A l’automne 2025, les visiteurs y découvriront de nouveaux mondes océaniques sublimés par une scénographie à couper le souffle.
Les habitués d’Océanopolis sont déjà dans le bain. Depuis la rentrée de septembre, l’entrée se fait par un nouveau bâtiment, chaleureux, qui donne directement accès à la visite en passant par de nouveaux jardins paysagers, dont le premier jardin d’intérêt botanique inspiré d’essences chiliennes en France.
Il sera suivi au printemps par un jardin aux essences du cap (Afrique du Sud) et un jardin inspiré de la végétation de Nouvelle-Zélande, au niveau du futur pavillon austral.
Investissement majeur
Ces nouveautés avaient été précédées dès l’été par l’ouverture de la cité des Océanautes, espace de visite dédié aux plus jeunes.
Dans l’intervalle, le chantier a franchi une nouvelle étape, qui va voir les pavillons tropical et polaire se réinventer, pour une expérience de visite inédite.
La métamorphose d’Océanopolis figure parmi les projets d’investissement majeurs de la métropole de Brest. Capitale de l’océan, elle réaffirme à travers son soutien de premier plan, le rôle de porte-étendard d’Océanopolis pour rendre la science et les connaissances sur la biodiversité marine accessibles au plus grand nombre, souligne François Cuillandre, président de Brest métropole.
Panorama géant sur les requins
Le chantier en cours, pharaonique, vise à faire monter une marche d’ampleur à l’équipement, en renouvelant son offre, dans les thématiques comme dans les manières d’accompagner le public dans la compréhension des mondes océaniques.
Les pavillons tropical et polaire sont ainsi en cours de révolution, via une réhabilitation XXL. Le premier accueillera les visiteurs par un spectacle visuel immersif et permanent, les Odyssées du Pacifique, une entrée en matière lumineuse, avant de plonger dans les secrets des océans tropicaux, avec d’un côté un panorama géant sur les requins d’Océanopolis, de l’autre une exposition scientifique et pédagogique permettant de mieux comprendre ces peuples sous-marins.
Un lagon permettra aussi d’admirer coraux, bénitiers et poissons de récif, vus du dessous, dans une plongée inoubliable au cœur des secrets des océans.
Rendez-vous en terres australes
Le pavillon polaire devient lui pavillon austral, avec là encore une vraie métamorphose, et des travaux de titan. « La richesse de la biodiversité australe est très méconnue, et à protéger », rappelle Dominique Barthélémy, conservateur d’Océanopolis. Pour sensibiliser au mieux les visiteurs, la structure même des bassins a été modifiée, pour une expérience de visite au plus près des espèces. Que les amoureux des manchots se rassurent : ces derniers seront toujours au rendez-vous, dans un environnement majestueux, qui permettra de mieux les observer et apprendre à les connaître. En parallèle, de nouvelles espèces feront leur entrée, tels les dragons de mer, sortes de d’hippocampes géants. Issus de Nouvelle-Zélande, ils seront les seuls représentants de leur espèce en France.
Toujours mieux sensibiliser
« On a voulu se donner beaucoup de challenges pour présenter des choses nouvelles, et surtout toujours plus écosystémiques, afin de mieux faire comprendre le fonctionnement de ces mondes fragiles », souligne Dominique Barthélémy. En attendant l’ouverture de ces nouveaux horizons de découvertes océaniques, Océanopolis reste ouvert aux publics, pour une découverte du pavillon Bretagne, une balade sur le sentier des loutres ou encore une immersion dans la cité des Océanautes.
Budget total de cette Métamorphose
34,8 millions d’euros, dont 15,2 portés par Brest métropole ; 7 millions par la région Bretagne ; 8, 8 millions par Brest’aim ; 3,5 par l’Etat et 3 millions par le département du Finistère.