Ici, la jeunesse a de l’avenir !

Publié le 06/02/2024

En 2022, Brest métropole comptait plus de 50 000 jeunes de 15 à 29 ans, près d’un quart de sa population. Une richesse devenue rare dans un pays qui vieillit, et une chance pour l’avenir du territoire ! Pour prendre soin de cette jeunesse, c’est toute une communauté qui se met au service de leur épanouissement.

Un jeune homme assis présentant une tablette graphique
Wassem Sahimi a monté son auto-entreprise avec le soutien de la Mission locale. - ©Damien Goret

Il y a mille et une façons de suivre sa route quand on a 20 ans ! Et cette réalité, la jeunesse de Brest métropole l’a bien comprise, s’appuyant sur les nombreux leviers mis ici à sa disposition pour lui permettre de s’épanouir, de se construire, de réaliser ses rêves.
À la condition, bien sûr, que ce dernier prenne soin de ses jeunes pousses. Fort heureusement, c’est bel et bien le choix de la collectivité et des huit communes qui la composent, et œuvrent de concert pour accompagner les jeunes sur le chemin de leur réussite, qu’elle soit personnelle, scolaire, universitaire ou professionnelle.
Qu’ils et elles soient habitants de Guipavas, Guilers, Plougastel, Gouesnou, Brest… les jeunes du territoire peuvent toujours trouver les interlocuteurs qui sauront leur montrer la voie.

Notre métropole est forte de ses jeunes et de leur belle énergie, souligne François Cuillandre, président de Brest métropole. Nos politiques publiques visent à leur donner une place pleine et entière et des solutions facilitant leur quotidien pour qu’ils se construisent ici le meilleur avenir possible

  • Deux jeunes femmes posant au marché de Noël
    Maria-Lisa Danielou et Salomé Le Borgne, Gouesnou sans limites - ©Damien Goret
  • Un jeune homme devant un étal de poissons
    Tcheine Ahmed, à la tête de la Marée du jour - ©Elisabeth Jard
  • Deux jeunes hommes devant des ordinateurs
    David et Youenn, créateurs d'Obi1 - ©Elisabeth Jard
  • une jeune fille souriante attablée
    Marion Chapel, Les Voies de demain - ©Damien Goret

Quatre façons de vivre sa jeunesse

Gratuit, anonyme, sans rendez-vous. L’accueil réservé aux jeunes (de 16 à 30 ans environ) dans les structures du réseau d’information jeunesse recherche l’efficacité. « Notre mission, c’est d’apporter le plus de connaissances possibles à un jeune dès lors qu’il s’interroge sur la recherche d’un travail, l’accès aux droits, la mobilité internationale…, pose Delphine Kerlan, responsable du Bij (bureau d’information jeunesse) de Brest. Car le principe est simple : plus on maîtrise un sujet, mieux on est armé pour faire son choix. »

À Brest, où le Bij est entièrement financé par la ville depuis 1993, quelque 6 000 jeunes (collégiens, étudiants, demandeurs d’emploi…) ont été accompagnés en 2022, de manière individuelle ou collective (ateliers, formations…). Une quinzaine d’entre eux sont également partis dans un pays européen pour du volontariat solidaire. Les communes de Plougastel-Daoulas et du Relecq-Kerhuon proposent le même type d’accompagnement de proximité via leur point ou structure d’information jeunesse.

Accompagner les jeunes (11-30 ans) et leur projet à vocation sociale  : tel est l’objectif du dispositif Elan proposé par la ville de Brest, en partenariat avec la CAF (Caisse d'allocations familiales) et les villes de la métropole.

Et ça marche, ainsi qu’en témoigne “la voyageuse” Marion Chapel ! Mue par l’envie de mettre sa motivation et ses espoirs au service de la cause écologique, la jeune Kerhorre a bénéficié de conseils et d’une aide de 1 000 euros qui lui ont permis de monter l’association Les Voies de demain. « Accompagnée par des amis, j’ai parcouru l’Europe du sud pour lister les initiatives écologiques. » Le tout en stop ! Sept mois d’un périple à faible impact carbone, qui sera suivi d'un petit guide des bonnes pratiques pour celles et ceux qui voudraient se lancer dans un projet écologique.

Pas d’écologie mais de l’humanité du côté de Gouesnou, de Maria-Lisa Daniellou et de Salomé Le Borgne. À 17 ans, elles ont créé Gouesnou sans limite et partiront trois semaines, cet été, pour un chantier international dans un petit village kenyan. Elan leur a offert 2 500 euros (et la mairie de Gouesnou 800 euros) pour mener à bien cette mission solidaire.

Pour nombre de jeunes d’ici, les créations graphiques de Wassem Sahimi (photo du haut) sont familières, tant ses collaborations avec la communauté des cultures urbaines de la métropole sont légion. Graphiste indépendant, le jeune homme trace sa route depuis quelques mois, naviguant de créations artistiques collectives ou personnelles en prestations pour les particuliers, pour décliner son univers graphique entre vintage et ultra contemporain, où la culture hip-hop est reine. Diplômé des Beaux-arts, Wassem a monté son auto-entreprise avec le soutien de la Mission locale. « J’avais déjà mon projet, mais on ne pense pas à tout. Ils m’ont proposé un Contrat d’engagement jeune pour six mois, m’ont aidé dans les démarches… Franchement, c’est intéressant d’avoir ce suivi pour démarrer ! ».

Tcheine Ahmed ne dit pas autre chose. Pour ce Mahorais d’origine, bien décidé à ouvrir sa poissonnerie depuis dix ans, le suivi de la Mission aura ouvert toutes les portes : « Ils m’ont conforté dans ma vocation, permis de me former, de trouver des stages, des CDD… Quand tu arrives et que tu n’y connais rien, que tu n’as pas de réseau, c’est tellement compliqué ! ». Patron de La Marée du jour à Guipavas depuis deux ans, le jeune entrepreneur tient d’ailleurs toujours sa porte ouverte à des stagiaires de la Mission locale : « Il y a du potentiel chez plein de jeunes, mais il faut leur donner leur chance, comme moi on me l’a donnée ! ».  

À chacun ses savoirs, à tous le droit à la connexion. Dans le local de l’association d’Obi1, à la faculté des sciences de Brest, David et Youenn, étudiants en informatique, ne comptent pas leur temps, depuis des mois, pour faire avancer leur projet. Et ce dernier va, sans doute aucun, largement contribuer au confort quotidien de dizaines de leurs pairs. « On sait que la précarité numérique est réelle, ici comme ailleurs. D’où notre projet de remettre en état des ordinateurs portables, pour celles et ceux qui n’ont pas les moyens de s’en acheter », résume David. Et Youenn de préciser : « Aujourd’hui, quand un étudiant n’a pas les moyens de s’acheter un ordinateur, il doit venir travailler sur ceux de l’université, et est donc tributaire des horaires d’ouverture… sans compter que ce sont des outils indispensables, pour écrire une lettre de motivation, faire un CV… ».

De ce constat, les deux étudiants ont tiré un projet solidaire, qui les voit récupérer des ordinateurs portables de particuliers ou issus de dons d’institutions, pour les rebooter. « Nous nous sommes mis en contact avec l’Agorae : les étudiants qui y sont inscrits ont forcément des besoins, auxquels nous répondrons ! ».

Découvrir aussi le programme PepSe (pépinière des solidarités étudiantes)

S'engager, entreprendre

Découvrez d'autres dispositifs destinés à la jeunesse sur notre page : "Jeune, s'engager, entreprendre"

Une aide aux projets dans les lycées et collèges

Brest métropole propose un soutien financier aux projets éducatifs et pédagogiques portés par les collèges et lycées publics et privés de son territoire. Séjours d’intégration pour s’ouvrir au monde, parcours mémoriel pour mieux comprendre l’histoire et imaginer l’avenir, jumelage culturel ou ateliers philo… Les possibilités sont multiples, et les demandes nombreuses : 110 en 2022, pour un soutien total de 80 000 euros.

En savoir plus : appel à projets collèges et lycées

Fonds d'aide aux jeunes

250 000 €, c'est le montant des aides accordées en 2022 par Brest métropole à des jeunes en difficulté, dans le cadre du fonds d’aide aux jeunes en parcours d’insertion socio-professionnelle, pour se nourrir, se loger, se former, mais aussi pour passer un permis de conduire. Plus dinformations : CCAS, Mission locale…

  • 80

    bons plans Pass Brest Life

  • 350

    Jeunes suivi par la prévention spécialisée

  • 4 000

    passages à la Mission locale

  • 30 000

    étudiants

Lire Sillage n°262

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