Des plaques pour sensibiliser au don d’organes

Publié le 13/06/2025

La ville de Brest deviendra Ville ambassadrice du don d’organes au second semestre. D’ores et déjà, elle affiche son soutien à la démarche, via des plaques en entrées de ville.

Des hommes et des femmes portant la plaque Ville ambassadrice du don d'organes
La ville de Brest, avec le soutien des associations de greffés et les soignants du CHU, va poser des plaques sensibilisant au don d'organes aux entrées de ville. - ©Elisabeth Jard

La pose des plaques Ville ambassadrice du don d’organes aux entrées de ville interviendra dans les jours prochains. Un affichage qui vaut engagement : « Quand les gens passeront devant ces plaques, cela leur donnera l’occasion de se poser la question du don, et de préciser leur choix à leurs proches », espère Fragan Valentin-Leméni, adjoint au maire de Brest en charge de la promotion de la santé.

Rein : 150 patients sur liste d'attente

La ville de Brest n’en est pas à son premier soutien à cette cause. Dernier exemple en date : la plantation d’un arbre de vie, ce printemps, en face du Lycée de l’Iroise, en hommage aux donneurs brestois. 

Cette fois, la ville va plus loin et s’engage, via la pose de plaques Ville ambassadrice du don d’organes aux entrées de ville. A la rentrée de septembre, après passage en conseil municipal, elle devrait signer la charte Ville ambassadrice du don d’organes. 

Un engagement apprécié des associations locales, telles l’association pour le don d’organes et de tissus, et l’association France rein – Bretagne Léon. Mais aussi des soignants, comme le Dr Emilie Cornec-Le Gall, néphrologue au CHU : « Nous réalisons chaque année en moyenne 60 greffes de rein à Brest… mais à ce jour, 150 patients sont en liste d’attente. Il faut sans doute changer le regard du public, et dissiper des confusions : beaucoup pensent don du corps à la science quand on parle don d’organes, alors que ce n’est pas du tout le cas ! ».

Informer tous les publics

Les associations travaillent donc à informer tous les publics, inlassablement, tout comme les soignants : « Nous sommes disponibles pour intervenir dans les établissements scolaires, sur demande. Pour expliquer le don, ses règles », rappelle son confrère Marc Le Chaillet.