Ce 5 octobre, deux plaques commémoratives vont être dévoilées à Brest, pour se souvenir de ceux qui ont résisté durant la Seconde Guerre mondiale.
Première plaque aux Quatre-Pompes
La collectivité s’inscrit pleinement dans le 80e anniversaire de la Libération de Brest et honore, dès qu’elle le peut, la diversité de tous ceux qui ont résisté face à l’ennemi durant la Seconde Guerre mondiale.
Avec la base sous-marine derrière lui, Eric Guellec, adjoint au maire de Brest en charge des associations patriotiques, pose le contexte dans lequel sera dévoilée, le 5 octobre, une des deux nouvelles plaques commémoratives brestoises.
« Ici, à quelques mètres de la base, la plaque permettra de mettre en lumière le journal Arbeteir und Soldat, que des militants ouvriers et des travailleurs allemands sous l’uniforme ont édité en 1943 pour appeler à la fraternisation entre les travailleurs allemands et français », complète de son côté l’historien Jean-Yves Guengant.
Le dévoilement de la plaque route de la Corniche, au lieu-dit Les Quatre Pompes, est prévu à 11 h 45 le 5 octobre.
Seconde plaque rue Richelieu
Avant ça, à 11 heures, le rendez-vous est donné au 87 rue Richelieu.
Ici, il sera question de Georges Bertomé, d’Yves Bodenez, de Robert Cruau, d’André Floch et d’Albert Goavec, tous Résistants du secteur de Brest.
Ces membres du parti ouvrier internationaliste avaient été arrêtés par les nazis, les 6 et 7 octobre 1943.
Un colloque
A l’issue de ces deux commémorations, des historiens et des militants évoqueront le combat du journal Arbeteir und Soldat et de leurs rédacteurs, qui le diffusèrent clandestinement en 1943 et 1944.
Le rendez-vous est fixé salle des syndicats, 2 rue de l’Harteloire.