Quatre mois après la tempête Ciaran, les écoliers du Petit Paris ont retrouvé leur école le 11 mars.
La tempête Ciaran n’avait pas épargné l’école publique du Petit Paris. Quatre mois durant, les équipes pédagogiques ont dû se démultiplier, pour continuer à prendre en charge les 244 élèves, répartis entre le collège de l’Iroise et le centre social de Menez Paul, transformé en école le temps des travaux au Petit Paris.
Solidarité
« Au lendemain de la tempête, le toit de la cantine avait été arraché. Il a fallu fermer l’école en urgence et trouver des solutions… Et tous les acteurs du quartier ont fait preuve de solidarité pour accueillir les enfants », sourit Emilie Kuchel, adjointe au maire en charge de la politique éducative locale. Lundi 18 mars, elle s’est rendue, aux côtés de François Cuillandre, maire de Brest, dans l’école du Petit Paris désormais rouverte à tous ses élèves, après quatre mois de travaux.
Mobilisation générale
A la rentrée de novembre, équipes de la ville et de l’Education nationale avaient dû agir dans l’urgence, pour assurer une continuité pédagogique aux enfants du Pilier rouge. Et tous les acteurs du quartier ont répondu présent. L’Atelier du Stade Brestois les avait accueillis pour le déjeuner le premier jour, avant que le patronage laïque n’aménage une grande salle pour y organiser la cantine au quotidien.
En quelques jours, le collège de l’Iroise s’était lui-aussi organisé, pour accueillir deux classes du Pilier Rouge, tandis que trois autres étaient relogées au sein du centre social de Menez Paul.
Quand on dit qu’à Brest, l’éducation est une priorité, nous en avons là une preuve évidente ! Tout le monde s’est mobilisé, et les enfants ont pu continuer à aller à l’école, poursuit l’élue.
340 000 euros de travaux
Dans un contexte de suractivité des artisans du BTP après la tempête, les travaux ont malgré tout pu être menés à bien, avec remplacement de la charpente du bâtiment touché, mais aussi des faux plafonds, et enfin remise à neuf du système électrique et du système de sécurité incendie. Le tout pour un montant de quelque 340 000 euros.
Une sacrée organisation pour les familles, les enseignants et tous les intervenants du périscolaire, qui ont dû se démultiplier des mois durant. Mais l’essentiel est là : rouverte le 11 mars, l’école du Petit Paris a assuré une réelle continuité pédagogique pour ses enfants… Tous visiblement heureux de retrouver leur école, comme avant !