Le futur du Stade Brestois se dessine

Publié le 19/06/2023

L’avenir du Stade Brestois 29 passera par le Froutven. Porté par les frères Le Saint, ce projet de nouveau stade vise les premiers buts en 2027.

  • Trois hommes devant des micros, en conférence de presse
    François Cuillandre, Denis et Gérard Le Saint (de droite à gauche) ont confirmé que le projet du Stade Brestois au Froutven reste le meilleur des scénarios pour le foot brestois. - ©Elisabeth Jard
  • Projection numérique du futur stade du Froutven
    vue numérique du projet Espace Froutven - Le futur Stade Brestois 29 devrait voir ses premiers matchs dès 2027, au Froutven. - ©Cabinet d'architectes François de La Serre

Porté depuis plus de quatre ans par les frères Le Saint, propriétaires du Stade Brestois 29, le projet de construction d’un nouveau stade au niveau du Froutven, sur la commune de Guipavas, semble désormais sur les rails.

 

Objectif 2027

Le projet, déjà remanié plusieurs fois afin notamment de prendre en compte les impacts environnementaux d’un tel équipement, mais aussi pour rester dans une enveloppe budgétaire soutenable, devrait ainsi voir les premiers coups de pioche donnés en 2025. Le tout pour « voir tous ensemble les premiers matchs en 2027 », indique Denis Le Saint.

Raisonné et raisonnable

Le nouvel équipement, d’une jauge de 15 000 spectateurs, est désormais jugé par toutes les parties comme raisonné et raisonnable.
Car pour porter un club de foot au plus haut, la qualité de son stade, exigée par la Ligue nationale de football, doit être au rendez-vous.  « Peut-on amener le site de Le Blé à cette hauteur d’équipements ? La réponse est malheureusement négative », note François Cuillandre.

L'hypothèse Le Blé reléguée

Une étude commandée par la ville démontre en effet que si celle-ci engage des travaux à Le Blé, ils ne seront en rien suffisants pour correspondre aux normes de la Ligue, malgré un budget de 50 millions d’euros. La même étude démontre que pour porter la capacité du site de Le Blé à 15 000 spectateurs, les tribunes Arkéa et Quimper devraient atteindre des sommets… inenvisageables en pleine ville.
Enfin, le choix de conserver le stade historique reviendrait à faire peser tous les coûts sur les fonds publics de la ville, « alors que le rayonnement du Stade Brestois concerne tout le Finistère », complète le maire.

 

Un budget de 106,5 millions à boucler

Le projet, porté majoritairement par le privé (54,5 %), attend cependant encore des apports de fonds venant du public, pour boucler un budget grevé par l’inflation et qui est désormais chiffré à 106,5 millions d’euros« Pour qu’il voie le jour nous avons besoin d’une participation de l’ensemble des acteurs publics du territoire, à hauteur de 25 %, soit 27 millions d’euros », pose Denis Le Saint. Des discussions sont déjà en cours avec les collectivités locales, de Brest métropole à la région Bretagne en passant par le conseil départemental du Finistère. 

Confiance partagée

C’est un joli projet, porté localement, et ce n’est pas le cas partout. Je suis persuadé qu’il verra le jour et que le club de notre cœur restera ainsi longtemps en Ligue 1, estime ainsi François Cuillandre.

 

Le prévisionnel table aujourd’hui sur des premiers travaux en 2025, et une entrée en lice du nouveau Stade en 2027. 


« Ce projet n’est pas un projet Le Saint, et ce n’est pas qu’une question de foot. C’est un projet de services, de loisirs et de proximité. C’est une belle aventure brestoise que nous avons initiée, et que nous voulons continuer à partager avec les acteurs du territoire », conclut pour sa part Denis Le Saint.