Le CHU à l'heure du bilan 2024

Publié le 18/10/2024

Eté plus calme que d’habitude et attractivité retrouvée : ce 18 octobre, la direction du CHU de Brest a fait le bilan d’un exercice 2024 qu’elle juge positif.

Vue aérienne d'un bâtiment.
Le CHU - L'activité 2024 est jugée bonne et se maintient. - ©Pierre-François Watras

« L'été le plus serein depuis quatre ans »

D’abord, il y a eu un été où le nombre de gros événements auraient pu s’accompagner de difficultés de gestion. Pour autant, si les fêtes maritimes de Brest ou le festival des Vieilles charrues ont causé de vrais pics d’activité au sein des établissements du CHU, « on a su répondre présent à tout ce que le territoire nous a demandé », estime Eric Stindel, président de la commission médicale du CHU. 

« La période estivale s’est révélée plus simple que d’habitude, acquiesce Florence Favrel-Feuillade, la directrice générale. On peut même dire que nous avons vécu l’été le plus serein depuis quatre ans. »

La raison ? « Cela est sans doute dû au fait que nous connaissons moins de difficultés en termes de recrutement de personnel, même si, concède encore Florence Favrel-Feuillade, les services d’urgences peinent toujours à conserver leurs médecins. »

Aux dires de la direction de l’établissement, « le CHU a retrouvé une vraie attractivité au niveau du personnel ». Un gros travail a ainsi été mené depuis quatre ans pour tenter de parvenir à ce résultat : « Nous n’avons plus aucun poste vacants ».

Une meilleure fidélisation

Le projet engagé depuis l’été 2023 pourrait bien être le déclencheur de cette attractivité retrouvée.

« En lançant l’opération “Travailler ensemble”, nous avons réussi à recentrer nos professionnels sur leur cœur de métier, explique Laurence Jullien-Flageul, coordinatrice générale des soins. Les horaires de travail sont mieux ciblés, ce qui permet d'aboutir à une organisation simplifiée de la vie professionnelle et personnelle. »

Une nouvelle organisation des activités

L’événement le plus important de cette rentrée 2024-2025 tient dans la refonte des pôles d’activités du CHU, lequel est passé de 15 à 9 pôles.

« Il s’agissait de mettre en adéquation les services et les demandes, analyse Eric Stindel. Des demandes qui se sont en effet modifiées au vu d’une patientèle qui vieillit, et dont les soins nécessitent qu’on s’adapte en regroupant, par exemple, certaines activités. »

Toujours dans cette optique, le pôle chirurgical a fait l’objet de cette reconfiguration. Il réunit désormais près de 1 000 personnes, entre chirurgiens, anesthésistes ou manipulateurs.

Vers demain

D’ici la fin de l’année, le CHU annonce aussi la mise en service des dossiers patients informatisés, avec une accélération du processus au cours de l’année 2025. « Une manière de partager les informations à l’échelle de tous les établissements du territoire, précise encore la directrice générale. Un gain pour la qualité de travail des professionnels et un gage sécurité pour les patients. » 

Enfin, puisqu’il s’agit toujours « de rester à la pointe de l’innovation », l’arrivée d’un robot chirurgical de dernière génération est annoncée. Il servirait d’abord dans les soins liés à des spécialités comme l’urologie ou la chirurgie vasculaire.

Le CHU observe actuellement une légère hausse des cas de Covid. Face à cette tendance, les équipes soignantes rappellent à l'importance des gestes barrières, notamment.