La ville de Brest assure, sur Brest métropole, la prise en charge des animaux en divagation. Une mission où le bien-être des animaux prime.
Alors que le monde célèbre, le 4 octobre, la journée de l’animal, la ville de Brest n’est pas en reste. Chargée par délégation de la prise en charge des animaux en divagation sur l’espace public, la collectivité a mis en œuvre un dispositif qui va au-delà de la mise en fourrière, avec un soin particulier apporté au bien-être des animaux recueillis.
Une identification primordiale
Située au Minou, sur la commune de Plouzané, la fourrière accueille chaque année plus d’animaux pris en charge (398 en 2023). Le service animal et ville, qui porte secours aux animaux en divagation, assure ses missions 365 jours par an, 24 heures sur 24.
Pour signaler un animal en errance et/ou en détresse, il suffit de contacter le service au 02 98 00 80 80.
Les agents récupèrent alors les animaux, et, s’ils sont identifiés, contactent leurs propriétaires afin de les leur restituer. Si les animaux ne sont pas identifiés, un placement en fourrière est décidé et une place recherchée dans l’un des refuges partenaires du territoire.
En 2023, 92 % des chats entrés en fourrière étaient non identifiés, contre 36 % des chiens. Nous attirons donc l’attention des familles sur la nécessité de faire identifier leurs chats, relève Fragan Valetin Leméni, adjoint au maire en charge du bien-être animal.
Aux petits soins
Pour les matous qui ne retrouvent pas leurs familles, un soin particulier est pris pour leur assurer des conditions d’accueil optimales en fourrière. « Et pour ce qui est des chats libres, nous les soignons si besoin, et les stérilisons avant de leur rendre leur liberté », précise l’élu.
Les chiens ne pas moins bien traités : « Nous gardons les animaux avec nous tant que nous ne trouvons pas de refuge adapté ». Ainsi, l’an dernier, un Malinois a-t-il trouvé une place en brigade cynophile à Caen, où il a réalisé son apprentissage, avant de revenir à Brest où il a depuis intégré les effectifs de la brigade cynophile locale !
Mais la fourrière municipale prend aussi en charge nombre d’animaux de compagnie moins communs, tels des serpents, des oiseaux, des chèvres et boucs ou encore des tortues. Tous sont, faute de retrouver leurs propriétaires, redirigés dans les refuges du territoire les plus adaptés à leurs besoins.
Un choix à réfléchir
Cette action en faveur des animaux nécessite un budget annuel de 400 000 euros… Dont une partie pourrait être évitée. « La France est championne d’Europe de l’abandon d’animaux domestiques. Et les chiffres sont en augmentation constante, notamment depuis le confinement », regrette Fragan Valentin Leméni. Et d’inciter les familles ayant un projet d’adoption à « bien mesurer leur capacité à accueillir un animal et mesurer la responsabilité que cela représente pour de nombreuses années avant de franchir le pas ».
Une aide pour les plus en difficulté
A noter enfin que la ville met en œuvre deux dispositifs dédiés aux personnes en situation de précarité. Une convention avec le CCAS offre ainsi la prise en charge d’une partie des frais vétérinaires pour la stérilisation et l’identification des animaux des personnes accompagnées par le CCAQS. Une autre convention, entre la ville, le CCAS et la fondation Ozanam propose enfin un service de garde des animaux des plus en difficultés à l’occasion d’une hospitalisation.
Pour en savoir plus sur la politique de prise en charge des animaux, toutes les infos sont à retrouver sur la page dédiée aux animaux.