Grand âge : nouveau projet pour Louise Le Roux et Antoine Salaün

Créés en 1988, comme foyers logements, les deux structures municipales avaient évolué en Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes en 2006. La majorité municipale avait pour projet de rénover entièrement ces bâtiments peu adaptés aux problématiques de la prise en charge du grand âge. « Au regard d’une situation financière difficile dans les deux établissements, ce projet se révèle hélas impossible. Nos partenaires que sont l’Agence régionale de santé et le conseil départemental du Finistère ont répondu négativement à nos demandes de financement », résume François Cuillandre, maire de Brest.

Face à cette situation, le conseil d’administration du centre communal d’action sociale de la ville a imaginé un nouveau scénario, plus adapté à la politique du bien vieillir brestoise.
Le nouveau projet ambitionne ainsi de transformer les lieux pour en faire un projet intergénérationnel composé comme suit :

• Une résidence autonomie ( 60 places)
• Une crèche municipale (60 places), via le déménagement de la crèche de Recouvrance
• Une offre de logements pour les jeunes travailleurs et les étudiants

Dans le même temps, la capacité d’accueil des personnes souffrant de pathologies dégénératives de type Alzheimer serait renforcée de 15 places supplémentaires à l’Ehpad municipal de Kerlévénez.

A terme, cela devrait permettre d’augmenter le nombre de places d’accueil pour les personnes âgées sur la ville, puisque nous souhaitons que les agréments actuels de Louise Le Roux en hébergement permanents restent fléchés sur Brest et ceux d’Antoine Salaün, en hébergement temporaire, sur la métropole, précise Mathilde Maillard, adjointe au maire en charge de la politique du Bien vieillir.

Après échanges avec les financeurs que sont l(ARS et le conseil départemental, un appel à manifestation d’intérêt va être lancé par le CCAS. Il visera les acteurs à but non lucratif issus de l’économie sociale et solidaire, déjà, bien implantés dans le secteur médico-social du territoire. « L’examen de leurs offres se fera en fonction de leurs capacités actuelles et de leurs besoins de se renforcer », souligne Marion Maury, adjointe au maire en charge de l’action sociale.