Après le point Kerros et Le Phare, la Halte Frédéric Ozanam devient le troisième lieu dédié aux travailleurs pauvres et sans-abris à disposer de casiers. Leur but, notamment : permettre à ceux qui sont dans le besoin de déposer leurs bagages et de vivre plus sereinement.
C’est une belle initiative, née de La nuit de la solidarité, organisée en 2022 par la ville de Brest et les acteurs locaux.
Des questionnaires avaient alors été distribués pour mieux cerner les besoins des personnes en situation de précarité, hors logement, rembobine Marion Maury, adjointe au maire de Brest en charge de l’action sociale. Et les lieux de stockage pour les affaires étaient remontés assez unanimement.
Trois accueils équipés
Déjà en place au point Kerros (une vingtaine), ces casiers de rangement ont aussi été installés au Phare en fin d’année (une quinzaine).
Et c’est désormais la Halte Frédéric Ozanam, seul accueil de jour de Brest ouvert les week-ends et jours fériés, qui bénéficie de ces espaces.
« L’expérimentation est donc inter-partenariale, analysent Bénédicte Kerdavid et Hajiba Abouz, de la Halte. Si on voit qu’elle répond concrètement aux besoins, celle-ci pourra être pérennisée et élargie en termes de nombre de casiers. »
D’ici quelques jours, donc, seront opérationnels :
- Quatre casiers de location gratuite pour une durée de quatre mois.
- Une armoire de 10 casiers de rechargement des téléphones portables et autres appareils électriques.
- Dans un second temps, huit casiers de bagagerie à la journée seront installés.
Un investissement de la ville
Quelque 9 000 euros ont été investis par la ville de Brest pour équiper ainsi ces trois accueils de jour dédiés aux plus fragiles.