A Brest, les locaux de l’unité canine de la police nationale inaugurés
Pour un montant de 825 000 euros, la ville de Brest a entièrement financé les nouveaux locaux de la brigade cynophile de la police nationale. Une illustration de la coopération entre la collectivité et l'Etat dans la lutte contre les stupéfiants et l’insécurité.
Ils s’appellent Max, Lizzie, Laïka, Tobby et Kenzo, et « ils sont des agents de l’Etat comme les autres », a introduit Alain Espinasse, préfet du Finistère, alors qu’il participait à l’inauguration des nouveaux locaux de la brigade cynophile de la police nationale, ce 11 octobre.
Une des brigades canines les plus fonctionnelles de France
Entièrement financé par la ville de Brest, pour un montant de 825 000 euros, « l’outil nous permet désormais d’entrer dans le top 5 des brigades canines les plus fonctionnelles de France », a pointé de son côté le major Le Corvic, en charge de la brigade brestoise.
La collectivité s’était engagée à un tel chantier, a résumé de son côté François Cuillandre, maire de Brest. Pendant des années, les équipes qui travaillaient ici le faisaient dans des conditions assez effrayantes. Dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants et l’insécurité, la ville de Brest offre à ces agents et à ces chiens qui participent à l'efficacité de la présence policière sur l'espace public un lieu digne de ce nom.
Un nouvel outil pour la ville et l'Etat
Illustration de la convention de coproduction de sécurité qui lie l’Etat et la ville de Brest, chacun dans ses missions, le nouvel outil est effectivement très bien pensé.
Sur une surface d’environ 1 000 m², il comprend notamment :
- un vestiaire pour les hommes,
- un vestiaire pour les femmes,
- un box de soins pour les chiens,
- une salle de repos,
- une zone dédiée aux chiens, composée de 7 boxes pour 5 chiens, donnant donc la possibilité d’en accueillir d’autres en renfort…
Deux chiens décorés
L’inauguration officielle des nouveaux locaux et du chenil de la brigade cynophile ont par ailleurs donné l’occasion aux deux Malinois, Laïka et Max, d’être décorés par le préfet du Finistère, au nom du ministère de l’intérieur, pour le rôle qu’ils ont récemment joué dans des affaires d’importance.
« Notre mission en ce qui concerne les stups est bien de démanteler les points de deal », a ainsi rappelé Alain Espinasse.
Et le commissaire central Hoarau de rappeler, par exemple, l’affaire résolue entre juin et septembre dernier qui a permis de mettre la main, dans le quartier de Kerourien, sur 21 kilos de cannabis, 3 kilos de cocaïne et 116 000 euros d’argent liquide. Une enquête qui a par ailleurs conduit à l’arrestation de quatre trafiquants.