Cent ans de luttes, cent ans de victoires pour les droits sociaux… A Brest, la Maison du peuple, centenaire, fait partie de l’histoire de la ville.
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La Maison du peuple, place Edouard Mazé, fête cette année ses 100 ans d'existence à Brest. - ©Nacer Hammoumi -
François Cuillandre, maire de Brest, a tenu à célébrer les 100 ans d'une Brestoise symbolique à plus d'un titre : la Maison du peuple. - ©Nacer Hammoumi
La date n’a pas été choisie au hasard. Pour célébrer le centenaire de la Maison du peuple, inaugurée le 10 février 1924, c’est le 17 avril qui a été choisi… En référence au 17 avril 1950, qui vit le jeune Edouard Mazé, manifestant pour les droits des travailleurs, perdre la vie… En 1978, Francis Le Blé, le maire de l’époque, décida de rebaptiser la place de la Maison du peuple place Edouard Mazé. Un symbole fort, à l’image de l’histoire d’une ville ouvrière qui vécut au rythme des combats sociaux.
"Cent ans qui ont façonné la ville d'aujourd'hui"
« La Maison du peuple a traversé tous les mouvements populaires brestois, dans l’indépendance et l’autonomie, avec une devise : « Ecouter pour gérer et gérer pour servir », a rappelé Michel Creignou, gérant des Amis de la Maison du peuple, lors de la cérémonie du centenaire, ce 17 avril 2024.
Dans la salle, de nombreuses figures du militantisme local, réunies pour célébrer cette histoire populaire locale, qui a fait de Brest ce qu’elle est aujourd’hui.
L’histoire de Brest fait que du bâtiment d’origine de la Maison du peuple, inauguré le 10 février 1924, il ne reste rien. Mais plus que le centenaire d’un bâtiment, ce qui nous réunit aujourd’hui, c’est cent ans d’histoire de Brest, cent ans d’engagement et de luttes sociales. L’histoire de la Maison du peuple, est l’histoire de luttes pour l’émancipation et de progrès sociaux… Ce sont cent ans qui ont façonné la ville d’aujourd’hui, a souligné François Cuillandre maire de Brest.
Avant de rappeler « combien il reste de combats sociaux à mener ! Il faut s’appuyer sur les victoires d’hier pour nourrir l’espoir des combats à venir ». Et de conclure : « De cette ville, nous pouvons être fiers. Et ces cent ans sont un socle pour renforcer Brest ! ».