A Brest, cure de jouvence pour le stade Ménez-Paul

Publié le 24/04/2023

Dans le monde du football amateur brestois, le stade Ménez-Paul et l’association sportive brestoise qui y séjourne depuis 1930 font partie des monuments. Les “Bleus de France” peuvent désormais compter sur de nouveaux aménagements !

Des joueurs de foot sur un terrain.
Ménez-Paul. - Le stade Ménez-Paul a subi une belle cure de jouvence et a été inauguré le 23 avril. - ©Yvan Breton

1,651 million d’euros. C’est le coût total du chantier mené au stade Ménez-Paul, à Brest, durant quelque 8 mois. Refuge de l’association sportive brestoise (ASB) depuis sa création en 1930, Ménez-Paul a permis aux “Bleus de France”, qui fêtent par ailleurs leur 118 années d’existence, d’atteindre son apogée dans les années 60, au sein de l’élite nationale du football amateur, avec des parcours sportifs jusqu’ici inégalés à Brest.

Pourquoi un tel chantier ?

Forte de ses 450 licenciés, issus notamment du quartier de l’Europe voisin, l’ASB se retrouvait bien à l’étroit dans les locaux, ses quatre vestiaires uniquement, et ses deux terrains, dont l’un en stabilisé. D’autant que les demandes pour enfiler la tunique bleue de l’ASB sont en forte hausse de la part des enfants et des filles, notamment.

Plusieurs chantiers ont donc été menés :

  • Agrandissement des surfaces de vestiaires
  • Rénovation du terrain d’honneur en synthétique qui arrivait en limite d’usure
  • Embellissement du site
  • Remplacement des 400 places de gradins de la tribune principale…

Pour quel résultat ?

Achevés en début d’année, les travaux permettent aux tout-petits de l’ASB de pouvoir s’entraîner dans de bonnes conditions.

De nombreuses jeunes femmes sont venues étoffer les effectifs du club, permettant de faire émerger une première équipe senior féminine en début de saison 2022-2023.

Adieu le stabilisé !

La réfection du terrain d’honneur synthétique a été l’occasion d’un pari : celui de récupérer la surface usagée, pour la déménager sur le second terrain, auparavant en stabilisé. Garnie de sable, elle offre désormais un deuxième terrain synthétique aux “Bleus de France”. Une solution de recyclage évidemment plus économe qu’une création à neuf, dans une logique de développement durable.

Un puit perdu a en outre été aménagé pour reverser dans les sols une partie des eaux de pluie récupérées sur les toitures des vestiaires.