Une métropole à (re)découvrir

Mise à jour le 16/06/2025

L’été à venir sera pour nombre d’entre nous un moment plus calme, à la faveur des longues journées, d’un soleil espéré, et d’un rythme souvent moins effréné que le reste de l’année. Visiteurs de quelques jours ou habitants de toujours, il est temps de (re)découvrir les trésors de la métropole brestoise !

Vue sur Brest à partir de Plougastel-Daoulas
La liste est longue de ces joyaux qui constituent l’ADN de la métropole la plus à l’ouest du pays. - ©Franck Betermin

Une rade qui vous offrira des lumières différentes de l’aube au coucher du soleil ; des animations culturelles et sportives à tous les coins de rue ; des espaces de nature à couper le souffle… 
La liste est longue de ces joyaux qui constituent l’ADN de la métropole la plus à l’ouest du pays, et auxquels, quotidien oblige, on ne prête plus toujours l’attention qu’ils méritent.

Des trésors à partager

D’ailleurs, les chiffres ne mentent pas : en 2024, le territoire a ainsi accueilli quelque 350 000 touristes, un flux qui s’oriente résolument à la hausse (+ 11 % sur les dernières années). « J’ai vraiment le sentiment que depuis quelques années quelque chose s’est passé ici : les gens ont appris à être fiers des trésors de leur territoire, et à vouloir enfin les partager. Parce qu’ici, on n’a pas de tourisme de masse, mais on a des trésors… et des pépites, qu’il faut savoir aller chercher », confie Armel Gourvil, vice-président de Brest métropole en charge du tourisme. Et le virus passe, tranquillement, à celles et ceux qui, par désir de vivre autre chose, décident un jour de s’y exposer.

Tourisme urbain, avec l’architecture de la reconstruction brestoise ; vacances sportives, en arpentant les sentiers du littoral ; pauses zen dans les espaces naturels dont le territoire regorge… et moments suspendus, pour un concert au port de commerce de Brest ou sur la terrasse d’un café à Plougastel-Daoulas, un bain de mer à l’abri à la Cale du Relecq-­Kerhuon, un point de vue à couper le souffle au Dellec, à Plouzané, ou encore le Phare du Minou, toujours à Plouzané… Brest métropole, inconnue ou terre de vie, n’a pas fini de vous surprendre. Prenez la main qu’elle vous tend, laissez-vous entraîner dans des chemins improbables, des histoires sans fin, des sensations inconnues… Que vous soyez d’ici ou d’ailleurs, la seule certitude valable sera celle d’un charme fou auquel il sera difficile de résister !

  • 3

    parcs métropolitains : Keroual, Kervallon, Vallon du Stangalard

  • 350 000

    visiteuses et visiteurs en 2024

  • 244 km

    de pistes cyclables

  • 400

    kilomètres de sentiers côtiers

Parole d’élu

Brest métropole est un formidable terrain de jeu avec son patrimoine maritime et végétal exceptionnel. Tout son potentiel prend sa pleine mesure en été avec, de surcroît, d’innombrables animations pour les habitants comme pour nos visiteurs.

François Cuillandre, président de Brest métropole

Un été à Brest : demandez le programme !

Concerts, propositions sportives, arts de la rue, happenings artistiques, mais aussi balades patrimoniales… Cet été encore, Brest métropole sort le grand jeu pour faire de la période estivale celle des décidément beaux jours ! 
Dans chacune des huit communes, et chacun des quartiers de la ville centre, des propositions par dizaines, qui sauront vous guider pour un (bel) été à Brest !

  • deux vieux gréments en mer
    Ils sont nombreux, les bateaux du patrimoine à croiser en rade de Brest durant l’été. - ©Alain Bellonnet
  • Phare du Portzic
    Le littoral brestois n’a pas fini de vous envoûter ! - ©Elisabeth Jard
  • Un cycliste sur le pont Albert-Louppe
    Il y a près de 250 km de pistes cyclables sur Brest métropole - ©Damien Goret
  • Balise d'information au port du Moulin Blanc
    Sur tout le territoire, un jalonnement permet aux passants d’en savoir plus sur les points de vue. - ©Elisabeth Jard

Quatre façons de redécouvrir la métropole

Préparez vos sacs à dos, avec crème solaire, chaussures de randonnée… et petite laine au cas où. C’est parti pour une balade à couper le souffle, depuis Maison Blanche, à la sortie de Brest, et en route vers le Dellec, a minima.

Depuis la route de la Corniche flotte comme un petit air d’aventure. Sur la gauche, le port militaire veille sur l’immensité de la rade, tandis qu’au loin, les embarcations de toute taille mettent le cap vers le large. Alors, pourquoi pas nous ? Arrivés à Maison Blanche, admirez ce coin secret où les cabanes de couleurs rivalisent avec les reflets changeants de la mer. Direction le sentier côtier, un serpentin vert qui va vous mener vers des sensations de liberté absolue ! Partout, la végétation luxuriante le dispute au panorama bleu intense de la rade. Rapidement, le phare du Portzic se dessine au bout du chemin, vigie historique sur le trafic maritime. Un œil sur la mer, l’autre sur vos pieds, les oreilles grandes ouvertes aux gazouillis des oiseaux, prenez votre temps. Le chemin alterne les passages étroits et les points de vue, pour atterrir en douceur sur la plage de Sainte-Anne du Portzic. Pause obligée, avant le raidillon qui vous porte plein cap vers l’anse du Dellec, une vue à tomber sur le goulet, la presqu’île de Crozon… Encore un effort, et c’est le Dellec qui s’ouvre à vous, pour un pique-nique bien mérité, au cœur d’un site où histoire et nature s’entremêlent. Les plus courageux pousseront jusqu’au Minou, les autres, qui sait, jusqu’à la Pointe Saint-Mathieu… Le littoral brestois n’a pas fini de vous envoûter !

On enfile un casque et on part traverser plusieurs communes de la métropole pour une vingtaine de kilomètres à vélo ? C’est parti !

Au départ du Moulin Blanc, on attrape la rue de Palaren surplombant la plage. Là, toute la rade s’ouvre à perte de vue, sur un itinéraire sécurisé, à partager avec les piétons. Arrivé au bout, au Relecq-Kerhuon, on file tout droit vers le boulevard Léopold Maissin. La côte est réelle mais rien d’infaisable dès lors qu’on prend le temps de vivre. Une fois la montée avalée, le rond-point Albert Louppe conduit à une descente salvatrice, qui mène directement au pont du même nom, via un petit bois idyllique où patientent quelques tables de pique-nique.

Ensuite, nous voilà (presque) seuls au monde sur ce pont interdit aux voitures : d’un côté le goulet et la rade ; de l’autre Le Relecq-Kerhuon et l’Elorn. En face, Plougastel-Daoulas.

Au rond-point de Keraliou, on tourne à gauche, route du pont Albert Louppe. La montée est régulière. Elle mène à l’entrée de la “presqu’île aux trésors”, où on attrapera la deuxième sortie du rond-point de Roc’h Kerezen et le boulevard Filiger.

Place à un tout droit jusqu’au giratoire de Kroaz Nevez, dont on prendra la troisième sortie, rue Amiral Salaün, qui conduit ensuite à la rue de l’Eglise et au centre-ville riche de nombreux commerces et d’un calvaire classé monument historique.

Il est temps de rentrer, direction rue du Pont puis avenue Charles de Gaulle, d’où on regagne le rond-point de Roc’h Kerezen.

Ne reste alors plus qu’à profiter de la descente qui ramène au pont Albert Louppe où un nouvel arrêt s’imposera sans doute puisque, nécessairement, la lumière aura changé pour donner à la rade déjà traversée un visage encore insoupçonné.

Ils sont nombreux, les bateaux du patrimoine à croiser en rade de Brest durant l’été et sur lesquels il est possible d’embarquer. En tête de pont, on retrouvera évidemment La Recouvrance et sa promesse d’évasions le long des côtes en sorties à la journée, à la demi-journée ou au coucher du soleil durant une très grande partie de l’été. Mais il faut également compter sur la splendide gabare qu’est le Notre-Dame de Rumengol pour participer aux manœuvres, retrouver les gestes des marins d’autrefois et découvrir le territoire côté mer, à l’occasion de croisières de plusieurs jours, de convoyages ou de parenthèses maritimes plus courtes. À noter par ailleurs que l’élégant voilier souffle ses 80 ans le 28 juin au port du Tinduff, à Plougastel-Daoulas !

Deux autres navires patrimoniaux proposent également au public de lever l’ancre avec eux, puisque les Dahl Mad et Loch Monna (photo) disposent d’un programme copieux, servi par le capitaine Yann Roger et son équipage, jamais avares d’anecdotes fascinantes sur l’histoire maritime locale. Les deux bateaux d’exception sont à retrouver au Tinduff (Plougastel) ou à Brest (quai Malbert) durant l’été, avec des réservations à faire auprès de l’office de tourisme de Brest métropole.

brest-metropole-tourisme.fr

Sur tout le territoire, un jalonnement permet aux passants d’en savoir plus sur les points de vue, l’histoire et l’origine des sites parcourus. Qu’il s’agisse de tables d’orientation, permettant de se repérer face à un vaste horizon, ou de voiles destinées à lever… le voile sur l’histoire d’un lieu, les balades au fil du territoire s’enrichissent ainsi de nombreuses anecdotes historiques et de petites histoires dans la grande.

Sur chaque commune de la métropole, ces éléments de jalonnement du patrimoine naturel et architectural éclairent ainsi d’un nouveau jour des lieux discrets ou plus exposés. Depuis quelques semaines, certaines voiles de Plougastel-Daoulas et Plouzané ont d’ailleurs fait l’objet d’un remplacement, pour de nouveaux équipements plus en phase avec les attentes. Sur ces deux mêmes communes, de nouvelles tables d’orientation, mises en place par Brest métropole, sont aussi attendues avant l’été.