Droit d'expression des groupes politiques de la ville de Brest
Le règlement du Conseil municipal de Brest, accorde aux groupes politiques un droit d'expression.
Vous trouverez ci-dessous les textes publiés dans ce cadre. Ces textes sont également publiés dans la revue Sillage.
Octobre 2025 - Expression libre (Sillage 277)
Ces solutions locales qui changent la vie
Dans un monde traversé par les crises, marqué par l’instabilité politique, sociale et internationale, les communes restent des points d’ancrage essentiels. La guerre à nos portes, l’urgence climatique, les finances publiques exsangues, les fractures sociales et territoriales qui se creusent, l’extrême droite qui prospère sur les colères et les inquiétudes : tout concourt à un climat d’anxiété et d’incertitude. Face à ce désordre, les municipalités apparaissent comme des pôles de stabilité, d’action concrète et de proximité.
À Brest, comme dans d’autres villes de France, nous savons combien le rôle des collectivités locales est déterminant. Ce sont elles qui assurent le maintien du service public dans la proximité, qui accompagnent les familles au quotidien, qui investissent dans l’éducation, le logement, la culture, la transition écologique. Ce sont elles qui, chaque jour, donnent des réponses concrètes aux besoins de nos concitoyens, là où l’État recule et se désengage trop souvent.
Les élus locaux sont aujourd’hui en première ligne. Ils subissent la montée des violences, les intimidations, les discours de haine. Pourtant, ils tiennent bon, conscients que leur mandat n’est pas seulement administratif, mais profondément politique : maintenir le lien républicain, garantir la cohésion sociale, protéger nos valeurs démocratiques.
Face à l’instabilité gouvernementale, aux tensions parlementaires, à la crise de confiance démocratique, nous, élus socialistes de Brest, voulons réaffirmer notre conviction : les communes sont le dernier rempart contre le populisme, le cynisme et le repli. Elles portent l’espérance d’une République concrète, proche des citoyens, solidaire et protectrice. C’est pourquoi nous refusons les logiques d’austérité qui amputent les moyens d’action des collectivités, et nous affirmons la nécessité de renforcer le rôle des communes et des intercommunalités.
Alors que les attentes de nos concitoyens sont immenses, notre responsabilité est claire : offrir un point de repère solide, mais aussi l’innovation et l’ambition dont notre territoire a besoin. À Brest, nous avons montré que l’action locale pouvait changer la vie et inventer les solutions concrètes face aux défis de demain :
En investissant massivement dans les mobilités durables, la réhabilitation et la construction de logements abordables pour préparer l’avenir, en étendant notre réseau de chaleur ou en accompagnant la rénovation énergétique pour préparer la transition écologique, en renforçant les solidarités avec le projet territorial des solidarités, en favorisant le vivre-ensemble avec le label Ville amie des aînés ou encore en faisant de l’école et de l’éducation un pilier social et républicain de notre ville où chaque enfant peut s’émanciper avec le projet Grandir à Brest.
Dans ce moment de crise, nous continuerons d’être ce pôle de stabilité, fidèle aux valeurs de justice sociale et d’égalité, qui donne du sens et de la confiance à l’action publique. Socialistes, nous tiendrons le front des politiques publiques. Car si les tempêtes sont nombreuses, nos communes, Brest en pointe, resteront les ports sûrs de la République.
Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr
Une rentrée brestoise active !
Après un été toujours riche en animations et en fêtes dans notre ville, place à la rentrée !
Une fois n’est pas coutume, ce moment de l’année marque une période particulière pour chacun et chacune d’entre nous. La rentrée, c’est la reprise des activités scolaires, culturelles, sportives et associatives de notre ville ; ce sont des temps forts de retrouvaille, de rencontre et de partage, pour tous les Brestois et toutes les Brestoises. La Foire Saint-Michel, les Journées Européennes du Patrimoine, Brest Culture Sport, les occasions de se réunir ont déjà été nombreuses et témoignent du dynamisme constant de notre ville.
A l’école aussi, la rentrée scolaire des 11 000 élèves brestois (dont 7 000 élèves scolarisés dans les 67 écoles publiques de la ville) s’est bien passée, particulièrement grâce à l’engagement de toute la communauté éducative et des agents de la ville de Brest. Ils œuvrent chaque jour à offrir à tous les enfants les mêmes conditions d’apprentissage et les mêmes chances de réussite. Merci à eux !
La rentrée culturelle, de son côté, s’avère également active. Le Quartz, le Mac-Orlan, la Maison du Théâtre (etc.), les équipes de toutes les structures culturelles de la ville vous proposent pour l’année à venir une programmation extrêmement prometteuse, diversifiée, où chacun et chacune trouvera son bonheur. Festivals, expositions, spectacles vivants, cette nouvelle saison 2025-2026 sera rythmée par une vitalité créative et culturelle renouvelée dont Brest a fait sa force.
Sur le plan associatif enfin, Brest peut compter sur un vivier sans commune mesure d’associations (plus de 3 000 !) diverses et variées, dont de nombreux clubs sportifs, dans lesquelles vous pourrez découvrir de nouvelles activités et vous engager comme bénévole. Si vous souhaitez adhérer à l’une d’entre elles, il est encore temps de le faire ! Retrouvez l’annuaire des associations sur brest.fr.
Bonne rentrée à tous et toutes !
Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou
Ce ne sont pas les femmes qui sont fragiles, ce sont leurs droits
Fin août, la Fondation des Femmes a publié une enquête inédite de l’impact des restrictions budgétaires sur les associations en charge de l’accompagnement des femmes victimes de violences. Cette étude met en lumière une réalité alarmante : en 2025, plus de 71 % des associations sondées déclarent une situation financière dégradée, conséquence directe de baisses de subventions ou de retards de versement des financements publics. Cette situation fragilise ces structures.
Bon nombre d’associations ne peuvent plus se concentrer sur leurs projets, ni sur leur objet ou leurs actions, mais sont dans des modalités de survie. Faute de moyens, elles sont contraintes de limiter l’accueil et l’accompagnement de femmes en danger ou vulnérables, alors que le nombre de violences conjugales et sexuelles signalées est en augmentation. Les zones rurales sont les plus impactées.
La Fondation estimait en 2023 les besoins réels pour accompagner les femmes victimes de violences entre 2,6 et 5,4 milliards d’euros par an. L’État y consacre aujourd’hui 184 millions d’euros, soit 0,04 % de son budget.
Anne-Cecile Mailfert, présidente de la Fondation des Femmes, en appelle à la sanctuarisation des financements dédiés à ces associations : « Ensemble, imposons un interdit moral : on ne touche pas aux budgets qui protègent les femmes et les enfants ». À quand une loi accompagnée d’un budget conséquent ?
Ville étape du Tour de France Féminin, Brest, dans son action politique, est engagée dans le soutien aux différentes structures et associations qui défendent les droits des femmes et la lutte contre les violences. Elle est à l’initiative d’un lieu d’accueil pour les victimes, de la mise à disposition gratuite de locaux pour le CIDFF et tout dernièrement du dispositif « demandez Angela » en partenariat avec les commerçants, afin de sécuriser les femmes dans l’espace public.
« N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. » Simone de Beauvoir
Le groupe des élus Les Radicaux de Gauche – UDB – Génération.s
Christiane Migot, Xavier Hamon, Béatrice Lebel,
Fragan Valentin-Leméni, Elise Hamard-Péron
Octobre rose : changeons de stratégie pour lutter contre le cancer du sein
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes en France. Avec 12 000 décès par an, c’est pour elles l’une des premières causes de mortalité.
Depuis 30 ans, la campagne Octobre Rose sensibilise au dépistage du cancer du sein, à la collecte de fonds pour la recherche et au soutien des personnes touchées par la maladie. De nombreux évènements sont organisés, comme le concours de vitrines roses dans les commerces de Brest, pour renforcer le dynamisme autour de cette cause.
En France, un dispositif de prévention invite les femmes de plus de 50 ans à réaliser gratuitement un dépistage tous les 2 ans. Chaque année, plus de 10 000 cancers agressifs peuvent être ainsi soignés plus tôt, en général avec des traitements moins lourds laissant moins de séquelles.
Si en 30 ans, la médecine a fait des progrès, le nombre annuel de nouveaux cas de cancer du sein a presque doublé, atteignant 61 000 en 2022. Aussi, l’Organisation Mondiale de la Santé alerte sur le besoin urgent de s’attaquer aux causes environnementales en France, jusqu’ici très peu considérées.
10 % des cancers seraient dus à des facteurs génétiques et 33 % liés à des comportements individuels. Ainsi, les facteurs environnementaux au sens large joueraient un rôle dans plus de la moitié des cas : perturbateurs endocriniens, pesticides, pollution de l’air, alimentation ultra-transformée…
À l’encontre d’un discours culpabilisant pour les femmes, qui subissent déjà le retard de la médecine dans la prise en compte des maladies féminines, il est urgent d’agir sur la qualité de l’alimentation, de l’air, de l’eau, et des produits du quotidien.
Nous, Écologistes, appelons à revoir la stratégie de lutte contre le cancer du sein. Les pouvoirs publics doivent assumer leurs responsabilités au lieu de réintroduire des produits toxiques comme récemment avec la Loi Duplomb. Il est impératif de renforcer la réglementation, d’interdire ces substances et de promouvoir des alternatives saines et durables.
Les Écologistes : Glen Dissaux, Nathalie Chaline, Marion Maury, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan
La gratuité totale des transports en commun n’est pas une bonne solution !
À l’heure où nous écrivons cette tribune, M. Sebastien Lecornu vient tout juste d’être nommé Premier Ministre, nous avons vécu voilà quelques jours le mouvement « Bloquons tout » et nous sommes à la veille de la grande manifestation du 18 septembre.
Malheureusement, avec toute cette instabilité politique, il nous est difficile de parler aujourd’hui de ce qu’il nous est possible de faire pour Brest et ses habitants.
En effet, autant le budget 2025 pour notre ville a pu être voté fin le 1er avril dernier du fait de l’adoption très tardive du budget de l’Etat, autant il ne sera pas possible de recommencer cette opération pour le budget 2026. Pour une bonne et simple raison : les élections municipales ont été programmées aux 15 et 22 mars de l’année prochaine.
Alors, comment construire un budget pour Brest alors que nous ne savons toujours pas quelle seront les dotations d’Etat pour les collectivités locales ? Cette incertitude sur les recettes doit nous amener à un certain réalisme dans les propositions que les uns et des autres auront à faire.
Prenons par exemple les propositions avancées par certaines formations politiques d’instaurer la gratuité totale des transports en commun. La Cour des Comptes a publié un rapport sur le sujet le 15 septembre indiquant que la dite gratuité n’est pas une bonne solution pour les finances locales car elle coûte cher ! Voici un extrait du rapport des magistrats : « Si la gratuité peut, dans le cas de petits réseaux, constituer une solution parmi d’autres aux problèmes de fréquentation, c’est-à-dire de sous-utilisation des transports collectifs, elle entraîne, pour les réseaux importants et étendus, des effets négatifs sur le plan financier, tout en ne s’accompagnant que d’un report modal des automobilistes très limité ».
A la gratuité totale dont nous ne voulons pas, nous préférons proposer des tarifs adaptés à des situations particulières. Comptez sur nous pour faire preuve de vigilance afin que ce ne soit pas « Nicolas qui paye ! »
Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le Centre gauche
Sécurité des Brestois, une autre politique est possible
Quoi de nouveau dans le domaine de la sécurité ?
En 25 ans de mandat de maire, M. Cuillandre a érigé en dogme : pas de police municipale (c’est à l’Etat de s’en charger, seul !), pas de vidéoprotection (« les caméras ne courent pas après les délinquants… ») et par conséquent pas de Centre de supervision urbaine. Depuis des années, les Brestois subissent les agissements des voyous. Brest doit réagir comme les autres villes et le maire sortir du déni.
Sur la police municipale : le dogme se lézarde
Arcbouté sur sa position, le maire apparaît de plus en plus isolé. Car, dans sa majorité, quelques prises de conscience se manifestent :
- Les Verts, se démarquant de la tutelle du maire, proposent une police municipale.
- Les Radicaux de gauche ont annoncé y être favorables.
- L’UDB a rejoint le mouvement.
- Plus étrange, au PS, l’élu chargé de la tranquillité, M. Nédélec, pourtant désigné par M. Cuillandre pour appliquer sa politique, a eu une révélation après 5 ans d’apparente adhésion au dogme. Il se déclare pour une police municipale. Les autres socialistes se font encore discrets.
Ces revirements tardifs, sont-ils sincères ou liés au calendrier électoral et au ras-le-bol des Brestois ?
Mais tous ces élus de gauche refusent encore l’idée d’armer des policiers municipaux, en faisant donc des cibles potentielles. Ce n’est pas sérieux.
Sur la Brigade de tranquillité urbaine : sortir du bricolage
Justement la BTU, « pis-aller de police municipale », navigue à vue. Elle n’a ni les pouvoirs ni le même cadre légal qu’une police municipale.
Ce ne sont pas les agents qui sont en cause. Ils font ce qu’ils peuvent. C’est le modèle qui est inopérant. Il ne peut pas y avoir de bricolage sur des sujets aussi sensibles et complexes que la sécurité sur la voie publique. Cela réclame un encadrement rigoureux, une formation initiale et permanente exigeante et une éthique. Le cadre légal des polices municipales est justement là pour y répondre.
Sur les caméras : un 1er pas qui fait mal à la gauche
Malgré son refus idéologique de la vidéoprotection, et face à l’aggravation de la situation sécuritaire dans bon nombre de quartiers brestois, le maire avait fini par se résoudre à demander l’autorisation d’installation de caméras sur la voie publique.
Cependant, il persistait à refuser les responsabilités induites, comme la supervision des images nécessaires à la prévention des atteintes aux biens et aux personnes et à l’élucidation des affaires. En l’absence de ce chaînon municipal, c’était vers la sous-préfecture que ces images étaient renvoyées et analysées.
Cet été, face aux remontrances de la Commission Nationale Informatique et Libertés, sur ce montage approximatif, M. Cuillandre a dû bouger et faire un 1er pas. C’est une mission municipale.
Il ne pouvait indéfiniment se défausser sur l’Etat en réduisant ses responsabilités. La gauche brestoise voudrait maintenant faire croire que c’est uniquement pour rendre service à l’Etat… C’est pourtant l’inverse qui prévalait depuis 2023.
Une autre politique est possible
Les positions des élus de la Droite et du Centre sont connues depuis 2014 : un maire doit être le 1er acteur de la sécurité, acteur et non spectateur d’un continuum de sécurité, en étroite collaboration avec les autorités de l’Etat.
Nos choix sont clairs. Nos projets sont prêts : une police municipale armée d’une centaine agents (les policiers désarmés sont des cibles), la vidéoprotection dans le centre et les quartiers et un centre de supervision urbaine.
Les Brestois en ont besoin. Brest en a les moyens. Agissons !
Les élus Brest, c’est Vous ! – Droite & Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA Françoise HOUARD
Bruno CALVES Jean-Pierre RICHARD
Jean-Philippe ELKAIM Franck BESOMBES Vincent PERROT
21 rue Jean Macé – Brest
De l’importance d’être constructif
Dés le début du mandat, en 2020, nous avons annoncé que nous serions une opposition constructive à la majorité de François Cuillandre. A l’aube des futures échéances municipales, nous avons rempli ce rôle. Soutenir les actions de la municipalité en faveur des Brestoises et des Brestois, tout en alertant sur des sujets clés comme la sécurité ou les mobilités douces.
Une opposition constructive, ce n‘est pas jouer à la roulette russe avec la situation politique pour son propre intérêt électoral. Une opposition constructive, ce n’est pas censurer toute action de l’exécutif en place sous prétexte qu’on ne serait pas dans le même camp. C’est demander à la majorité d’agir. Sur la sécurité notamment. Mais face à ces enjeux, la majorité sortante est restée sourde et a laissé ces questions sous le tapis.
Une opposition constructive, c’est une opposition qui agit dans l’intérêt général, sans idéologie. Notre seule boussole a été, est et sera jusqu’au bout l’intérêt des Brestoises et des Brestois.
Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com
Juin, juillet, août 2025 - Expression libre (Sillage 275)
Gratuité des services publics : privilégier la justice
À l’approche des élections municipales, les promesses pleuvent. Ici, une centaine de policiers municipaux ; là, la gratuité des transports ou des cantines. Les idées ne manquent pas. Mais à quel prix ?
Dans un contexte où les finances locales sont asphyxiées par la baisse des dotations, la recentralisation et la quasi-suppression de la fiscalité locale, ces annonces posent question. Rien n’est jamais gratuit. Faute de financements clairs, elles risquent d’aboutir à plusieurs conséquences : augmentation des impôts locaux, dégradation des services publics et coup de rabot sur les dépenses sociales.
La gratuité pour tous : une illusion de justice sociale
La gratuité peut sembler séduisante, surtout à l’heure où la précarité progresse. Mais en réalité, lorsqu’elle n’est pas ciblée, elle ne corrige aucune inégalité. Le modèle de solidarité français repose sur un principe fort : contribuer selon ses moyens, recevoir selon ses besoins. Une gratuité indifférenciée rompt ce contrat implicite. Elle fait peser le même coût sur tous les contribuables à l’heure où la pression fiscale s’accroit, tout en bénéficiant également à ceux qui n’en ont pas besoin ou ne résident pas dans l’agglomération.
Les choix responsables de Brest
Cantines scolaires : une tarification juste et progressive
Le coût complet d’un repas à la cantine est d’environ 17,80 €. Pourtant aucune famille ne paie ce prix, car il est fait appel à la solidarité collective. 30 % des familles paient moins de 1,50 € dont 14 % en bénéficient gratuitement. Brest est une des rares villes de France où près de 1 000 enfants reçoivent chaque jour un repas gratuit à l’école. En 2024, la grille tarifaire a encore été ajustée, avec des baisses pour plus de 70 % des familles. Le tarif le plus élevé facturé aux familles est quant à lui de 6,20 euros (revenus supérieurs à 6 600 € pour un couple avec 2 enfants).
Ces choix sont ceux de la justice sociale. Et demain, en reprenant la gestion directe de la restauration scolaire, la Ville pourra renforcer encore la qualité du service. Une gratuité totale, sans conditions, mettrait cette ambition en péril.
Transports en commun : un équilibre à préserver
À Brest, en 2024, la métropole a versé 55,9 M€ à Bibus, pour un total de recettes tarifaires de seulement 13,4 M€. Pas un voyageur ne paie donc le prix réel de son trajet.
Rendre le réseau gratuit, sans compensation, signifierait un manque à gagner de plus de 13 M€ par an, sans compter les surcoûts liés à un usage accru du réseau.
Cela limiterait nos capacités à investir pour améliorer et développer l’offre, notamment pour les habitants les plus dépendants des transports collectifs au quotidien. La gratuité éventuelle des transports se doit d’être socialement ciblée pour être juste et efficace, y compris sur le plan écologique.
Nous ne choisissons pas la gratuité pour tous, mais la gratuité pour ceux qui en ont besoin.
Défendre les services publics, c’est aussi garantir leur qualité et leur pérennité. Dans une période où chaque euro compte, nous faisons le choix de la solidarité plutôt que de l’illusion.
Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr
Sécurité à Brest – Agir collectivement !
La sécurité est une préoccupation centrale de tous nos concitoyens et toutes nos concitoyennes.
Le droit à la sécurité est un droit fondamental et universel, un impératif qui se doit d’être garanti pour toutes et tous, de la même manière partout, sur l’ensemble du territoire de la République.
Nous étions présents le 26 mai aux côtés des agents de police nationale mobilisés pour exprimer notre soutien à leurs revendications de moyens supplémentaires face au désengagement de l’Etat. La sécurité des citoyens est une mission fondamentale de l’État qui ne peut être déléguée toujours plus aux collectivités sans risquer de créer une sécurité à deux vitesses, inégalitaire et inefficace.
Attachés à ce que l’ensemble de la population puisse vivre en sécurité, il est de notre responsabilité de continuer à agir dans le cadre des compétences qui sont dévolues aux communes, en coordination partenariale avec l’Etat, la Police Nationale et la Justice. Et en complémentarité avec les autres politiques menées (santé, action sociale, insertion, éducation…), tout aussi nécessaires.
Durant ce mandat, notre majorité a fait beaucoup, notamment au moyen d’un soutien réaffirmé en direction des associations portant des missions d’éducation populaire. Nous avons également mis en place une Brigade de Tranquillité Urbaine renforçant la présence physique sur l’espace public. Son action est en cours d’évaluation. Si le contexte de délinquance a évolué en France ces dernières années, ne mettons pas pour autant la charrue avant les bœufs en la matière.
Dans l’esprit de méthode qui est le nôtre et qui a toujours guidé nos décisions, c’est à la lumière du bilan des dispositifs mis en place qu’il sera collectivement décidé des actions nouvelles à engager. Et si la Police Municipale était envisagée à la lumière de ce bilan, celle-ci ne pourrait se déployer qu’en complémentarité avec la Police Nationale, surtout pas en substitution!
Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou
Éviter la panne sèche
Quel est le point commun entre les années 1976, 1989 et 2022 ? Épisodes de sécheresse exceptionnelle, elles ont eu pour conséquence de mettre la question de l’eau au centre des réflexions sur l’aménagement du territoire.
Ainsi, en 2022, les coupures d’eau au robinet furent évitées grâce à la réserve que constitue le barrage du Drennec, construit en réponse à la sécheresse de 1976. Cet or bleu a permis à l’usine de Pont ar Bled, opérée par Eau du Ponant, de contribuer à approvisionner de nombreux réseaux du Pays de Brest tandis que plusieurs autres points de captage étaient à l’arrêt.
Las, les évolutions climatiques font craindre à l’avenir une multiplication de tels épisodes de sécheresse.
Or notre ressource est particulièrement vulnérable : point de grandes nappes phréatiques en Bretagne. Il nous faut donc prélever des eaux de surfaces, plus sensibles aux aléas climatiques mais aussi aux polluants.
En effet, c’est un quart des points de captage qui ont dû être fermés depuis 1970 dans la région en raison de leur qualité dégradée, source de risques pour la santé humaine. Et si les effets nocifs des nitrates sont à présent bien caractérisés, dans le cas des pesticides, ou encore des polluants éternels tels que les PFAS, l’ampleur des dégâts encore mal mesurée.
Alors comment s’assurer qu’à l’avenir, l’eau ne cessera pas de couler de nos robinets chaque été ?
Parmi les pistes à explorer, nous plaidons pour la délimitation des aires d’alimentation de tous les points de captage, les périmètre de protection actuels étant bien insuffisants. L’agriculture biologique est le seul modèle à même d’éviter la contamination chimique des eaux, et à ce titre le seul type d’agriculture acceptable dans ces aires à protéger.
D’autre part, le développement économique et démographique de nos territoires devra inévitablement prendre en compte la disponibilité en eau pour ne pas amplifier la pression sur une ressource déjà sous tension.
La modernisation nécessaire des réseaux, les traitements de potabilisation, tout cela a un coût, et le prix de revient du mètre cube d’eau potable va continuer à augmenter. Malgré tout, l’eau doit rester accessible pour toutes et tous, et c’est l’objectif du dispositif du « chèque eau » mis en place en 2024 et de son élargissement progressif.
Elu.e.s du Groupe Génération.s – LRDG – UDB
Elise Hamard-Péron, Fragan Valentin-Leméni, Christiane Migot, Xavier Hamon et Béatrice Le Bel
En été et toute l’année : l’accès à la nature en ville doit être une priorité
C’est l’été ! A Brest, nous avons beaucoup de chance : des évènements culturels, sportifs et festifs animent les quartiers et nous avons accès aux plages et à des grands parcs arborés. Un cadre de vie exceptionnel qui offre des espaces de loisirs ou de tranquillité, d’autant plus précieux quand plus de 40% de la population ne part pas en vacances. Malheureusement, pour de nombreuses personnes, rester à Brest tout l’été n’est pas un choix.
Indispensable à un cadre de vie appréciable, la nature en ville rend des services inestimables : bénéfique pour la santé, ilots de fraîcheur en été, infiltration des eaux de pluie prévenant les inondations et d’éventuelles pollutions de la rade, réserve de biodiversité, contribution à la qualité de l’air… Ainsi, sur un territoire aussi urbanisé que l’est Brest, la présence de nature en ville est déterminante dans un contexte de changement climatique et d’extinction de masse des espèces. Il nous faut préserver le maillage existant et le développer pour en garantir l’accès à toutes et tous. C’est d’ailleurs une aspiration forte des habitant-e-s : Brest gagnerait à être plus verte, moins minérale. On ne peut que se réjouir de la mise en œuvre du Plan Arbres et d’initiatives citoyennes portées en ce sens via le budget participatif. Le dispositif des Fleurs dans ma Rue, la végétalisation des cours d’école et autres actions de désimperméabilisation des sols y contribuent également. A un autre niveau, la collectivité investit massivement pour préserver la rade de Brest et activités qui en dépendent, en déconnectant les réseaux d’eaux pluviales et assainissement en ville centre.
En complément des démarches enclenchées, le groupe des écologistes défend le «Zéro Artificialisation Nette» en matière d’aménagement du territoire et milite pour que soient progressivement crées des connexions entre espaces verts, propices à la biodiversité, à la création de cheminements doux et rendant davantage accessible la nature au quotidien.
Le groupe des Ecologistes : Marion Maury, Glen Dissaux, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan
Ne nous interdisons pas de débattre sur la création d’une police municipale
C’est une évidence ! Les Brestoises et les Brestois aspirent à plus de tranquillité et de sécurité.
Et nous le réaffirmons ici avec force : la sécurité est et doit rester la fonction régalienne de l’État sur tout le territoire, avec équité.
A l’approche de la campagne des élections municipales qui seront organisées en mars 2026, nous proposons d’ouvrir le débat sur l’intérêt de créer ou pas une police municipale à Brest. En effet, il nous faut réfléchir à compenser par des mesures locales la grande casse résultant de la Révision Générale des Politiques Publiques mise en application en 2008. Sans se préoccuper des réalités locales, l’Etat a supprimé d’un trait de plume 8000 Policiers et Gendarmes au plan national. Et cela s’est traduit par une perte d’une centaine de policiers pour la seule ville de Brest.
Mais pour assurer ses missions, la Police Nationale n’a malheureusement plus assez d’effectifs du fait des effectifs réduits arbitrairement par les ministres de l’Intérieur qui se succèdent depuis une quinzaine d’années.
Il nous faut apporter des réponses locales pour soulager la Police Nationale dans certaines tâches afin qu’elle se consacre pleinement à la lutte contre l’augmentation de la délinquance, du narco trafic, des violences de tous types …
Le réalisme doit nous amener à ouvrir le débat sur l’insécurité, sans tabou et sans prisme idéologique. Et la création d’une police municipale pour laquelle nous nous prononçons favorablement, avec des missions bien encadrées, soulagerait la Police Nationale dans un travail pouvant être délégué. Et lui permettrait de combattre plus efficacement une délinquance qui se développe à notre grand regret.
Afin de pallier à un manque flagrant d’effectifs et de moyens matériels performants décidés par l’Etat, l’augmentation du nombre de policiers est d’une impérieuse nécessité pour faire face à la forte croissance des violences de tous types, aux infractions et incivilités de plus en plus nombreuses, et répondre aux attentes de la population en matière d’insécurité.
Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le Centre gauche
Agir sans relâche pour le bien-être animal
La manière dont nos sociétés traitent les animaux est le reflet de notre conception de la justice et du respect du vivant. Le 15 octobre 1978 à l’Unesco était proclamé la Déclaration universelle des droits de l’animal (actualisée en 1989 et 2018) Ce fut une étape importante pour marquer les droits et promouvoir le respect animal par les êtres humains. Au-delà de sa forte valeur symbolique, elle a influencé bon nombre de lois, de règlements et d’accords internationaux en faveur de la condition des animaux. Dans de nombreux pays la cause a avancé. C’est le cas en France et en Europe. Sous l’impulsion de Fondations et d’associations, de personnalités, de militants et de juristes. Mais il reste encore beaucoup ici et dans le monde. En France justement, Il y a un combat permanent à mener et plus fort encore à l’approche de l’été. Car notre pays détient un sinistre record : plus de 100 000 animaux de compagnie abandonnés ! Des abandons qui restent une cruelle réalité et une période de tension pour les bénévoles, pour les fourrières et les refuges.
A Brest, des milliers de chats et chiens vivent auprès de familles aimantes, ils font la joie de tous, ils sont aussi les compagnons fidèles pour beaucoup de nos aînés ou de personnes isolées. Saluons les bénévoles des associations très actives. Qu’il s’agisse de l’accueil, du soutien aux populations précaires, de l’intervention d’urgence ou de la santé animale. Toutes ces associations doivent être soutenues.
Depuis des années, les élus Droite & Centre militent sans relâche pour que Brest devienne la référence comme « ville amie des animaux ». C’est ce que nous avions proposé lors des Municipales en 2020. Nous étions les seuls à présenter un programme complet d’actions et de services pour le bien-être et la protection animale.
Ce projet reste pertinent dans sa totalité. Car peu a été fait depuis par l’équipe actuelle. M. Cuillandre a encore dit en conseil de Métropole (23 mai 2025) que « les animaux ça ne vote pas ! »
Pour nous, il faut oser aller plus vite et plus loin : ne plus se contenter de l’existant.
2 questions à Valérie ABALLEA
- Vous êtes la référente dans l’opposition sur la cause animale. Votre analyse aujourd’hui ?
Je suis élue et d’abord militante. Le bien-être animal constitue de longue date une des priorités des élus « Brest, c’est Vous ! ». Nous avons donc toujours voté ce qui allait dans le bon sens. Même si c’était tardif et insuffisant.
Dans le projet municipal de 2020, nous avions proposé une large palette de services permettant une cohabitation harmonieuse en ville avec les animaux. Beaucoup de ces besoins ne sont toujours pas couverts : la création d’une fourrière qui est une obligation légale ; une aide active à la création d’un refuge animalier (à but non lucratif) par une fondation ou une association, la création d’espaces de liberté pour les chiens, la création d’un cimetière animalier. - Mais un projet de fourrière est annoncé ?
Enfin, il était temps !
Rappelons quand même que la fermeture administrative de la fourrière animale du Minou est intervenue en 2013. Et si elle continue d’être exploitée, c’est sur réquisition préfectorale. Pourtant c’est bien à la collectivité d’organiser ce service public. C’est la loi.
Sur ce projet de fourrière au Questel, dont nous avons voté l’acquisition du terrain en 2022, il est désormais annoncé pour une ouverture en 2028.
2013-2026, il aura donc fallu plus de 12 années à l’équipe de M. Cuillandre pour faire émerger le projet concret d’une fourrière.
Il faut une autre politique pour les animaux à Brest.
Les élus Brest, c’est Vous ! – Droite & Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA Françoise HOUARD
Bruno CALVES Jean-Pierre RICHARD
Jean-Philippe ELKAIM Franck BESOMBES Vincent PERROT
21 rue Jean Macé – Brest
Police municipale : pourquoi attendre 2026
Glen Dissaux, Fortuné Pellicano et Yohann Nédelec, adjoint à la tranquillité urbaine, ont un point commun. Pourfendeurs de notre projet de créer une police municipale hier… Et demandeurs d’une police municipale aujourd’hui. Le pragmatisme l’emporterait-il enfin sur l’idéologie ?
Que de temps perdu pour la sécurité des Brestoises et des Brestois ! Avec le Groupe Brest Progressiste, nous avons demandé des Etats Généraux de la Sécurité à Brest. En vain. Nous réclamons depuis 2020 la création d’une police municipale. En vain.
Brest reste la seule ville de plus de 100 000 habitants sans police municipale. Il est temps que ça change. Sans attendre 2026. Nous demandons la mise en place de cette police municipale dès maintenant.
Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire - brestprogressiste@gmail.com
Avril 2025 - Expression libre (Sillage 273)
Sécurité à Brest : des actes plutôt que des caricatures
La sécurité est une compétence régalienne de l’Etat qui doit assurer la continuité et l’égalité territoriale en garantissant à chaque citoyen le droit à la sécurité.
A Brest, la municipalité a fait le choix de s’inscrire de longue date dans une logique de coproduction de prévention, sécurité et justice avec les autorités locales de police et justice. Dernier exemple en date, en février dernier, le Maire de Brest et le Préfet du Finistère ont inauguré ensemble les nouveaux locaux d’accueil du public du commissariat de Brest dont la ville a contribué au financement. Une illustration concrète du partenariat entre l’Etat et la ville de Brest pour améliorer la sécurité sur le territoire brestois. Depuis 2021, une convention de sécurité formalise cet engagement commun dans le respect des compétences de chacun.
Face aux enjeux majeurs que représentent le trafic de stupéfiants, les violences intrafamiliales et la sécurité sur les espaces publics de notre ville, nous avons choisi de doter la ville de moyens concrets. Nos policiers nationaux, dont nous saluons le travail et l’implication au quotidien, peuvent compter sur l’action précieuse de la brigade municipale de tranquillité urbaine sur l’espace public. Composée de 20 agents bien souvent en première ligne, elle a déjà permis plusieurs dizaines d’interpellations depuis le début de l’année. En 2024, elle aura aussi procédé à plus de 800 interventions nécessitant une main courante. Cette brigade démontre chaque jour, si certains en doutaient encore, qu’elle est un maillon essentiel du dispositif local de prévention et sécurité apprécié des brestoises et des brestois, aux côtés de nos 10 agents de médiation urbaine. Conformément à nos engagements, cette brigade de tranquillité urbaine dont le coût financier pour la municipalité représente déjà près de 1,6 million d’euros, comptera 25 agents d’ici l’an prochain. La municipalité a également soutenu et accompagné l’Etat dans la mise en œuvre d’un dispositif de vidéoprotection de l’espace public, essentiellement utile à l’élucidation de certains faits délictueux.
L’explosion du narcotrafic en France n’épargne pas notre ville. C’est pourquoi, parallèlement à nos actions de prévention, nous avons investi 825 000 € pour la construction d’un chenil et de locaux pour la brigade cynophile afin de soutenir les actions menées par la Police.
L’ouverture, en 2023, du lieu d’accueil des victimes a permis de prendre en charge près de 1 000 personnes, dont 70 % de femmes et 90 % de sollicitations liées à des situations de violences. Une fréquentation qui démontre le rôle clé de ce dispositif innovant pour répondre aux besoins des habitants.
Enfin, réduire la sécurité à une question répressive serait une vision simpliste et inefficace. La lutte contre la délinquance ne se limite pas à la seule action des forces de sécurité, certes indispensable. Une bonne politique de sécurité ne peut se concevoir sans être conjuguée à des actions efficaces en matière de lutte contre les inégalités, d’éducation et de prévention de la délinquance. C’est toute l’ambition des politiques publiques que nous poursuivons. Loin des postures et coups de menton qui masquent souvent une impuissance, nous continuerons à agir concrètement pour la tranquillité des brestoises et brestois.
Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr
ZFE : oui à l’écologie, non à l’exclusion
La loi « Climat et Résilience » impose à notre métropole l’instauration dès cette année d’une Zone à Faible Emission (ZFE). L’objectif affiché de ce dispositif - dicté par l’État - est de réduire la pollution au cœur des grands centres urbains, en interdisant la circulation des véhicules les plus polluants.
Si nous soutenons l’objectif d’améliorer la qualité de l’air en ville, et notamment dans notre métropole, nous ne pouvons accepter que cette démarche se fasse au détriment des classes populaires, qui seront les premières victimes de sa mise en œuvre.
En effet, le coût d’un véhicule peu polluant reste aujourd’hui trop élevé pour de nombreux ménages. Les suppressions de la prime à la reconversion et des aides à l’achat de véhicules moins polluants – actées dans le budget de l’État pour 2025 - ne font qu’aggraver cette situation.
La ZFE est une bombe sociale qui porte le risque d’empêcher une partie de la population d’accéder aux activités quotidiennes dans nos villes. Sans mesures compensatoires, la ZFE pénalise principalement les plus modestes, celles et ceux qui sont contraints d’utiliser leur véhicule au quotidien pour aller travailler et qui n’ont pas les moyens de faire autrement.
Oui, il faut améliorer la qualité de l’air dans les grandes villes mais cela ne peut se faire au détriment des classes populaires ! C’est pourquoi, nous, élues et élus communistes, défendons une écologie populaire et solidaire en matière de déplacements, fondée sur des mesures concrètes : la gratuité des transports en commun, le développement du réseau et des mobilités douces ainsi que le renforcement et l’élargissement des aides aux plus modestes pour l’achat de véhicules peu polluants, qu’ils soient neufs ou d’occasion.
Plutôt que l’idée d’une écologie punitive envers les plus précaires véhiculée au sommet de l’État, concrétisons localement notre ambition d’une écologie au service de tous et de toutes.
Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot Gallou
Crise politique : c’est dans la vie de la cité qu’il faut rechercher une boussole
Nous vivons un moment particulier de notre existence collective, une période troublée par l’incertitude sur ce qui va se passer, aussi bien dans quelques semaines que dans quelques mois ou quelques années ; et dans ce doute qu’on a, l’impression d’un grand vertige, de fracas, de tumulte, de chaos même, il peut être difficile de rassembler ses idées, de penser qui nous sommes et de trouver une boussole. Et c’est peut-être dans la vie de la cité qu’il faut rechercher cette boussole.
Pour la douzième année consécutive, Ipsos publie l’enquête « Fractures françaises » qui témoigne d’une défiance toujours plus forte des Françaises et des Français envers la classe politique à l’exception des maires. Car faire de la politique à l’échelon local, c’est partir du réel, du concret, de la vraie vie, comme la majorité municipale le fait quotidiennement ; c’est aussi le meilleur moyen d’éviter la déconnexion entre décideur ou décideuse et citoyens, de combler ce fossé, qui alimente le poujadisme, le nihilisme et le complotisme.
Le discours du réel c’est aussi une arme incroyablement positive pour lutter contre la déprime collective.
Les grandes agglomérations sont le moteur de l’économie française, puisque près de 50 % de la richesse produite l’est sur leurs territoires. Les collectivités territoriales ont conforté ces dernières années leur place de premier investisseur public, à hauteur de 58 % du total alors qu’elles ne représentent que 8,1 % de la dette publique quand l’état en représente 83,4 %.
Notre collectivité propose des ressources nombreuses et variées pour relever les défis économiques, sociaux, écologiques et démocratiques :
Le budget participatif, et plus récemment la démarche « Lieux à réinventer », le réseau des mairies de quartier, le maillage associatif, la densité des agences locales, les politiques de solidarités et prévention en matière de santé, l’engagement dans une politique de transitions écologiques ou encore dans une démarche de budget carbone.
Nous sommes donc une ville ouverte sur l’intérêt général, ouverte sur la diversité du monde, ouverte sur la démocratie alors soyons fiers de nous, car ici c’est Brest !
Le groupe des élu.e.s Génération.s – UDB – Les Radicaux de Gauche
Xavier Hamon, Christiane Migot, Fragan Valentin-Leméni, Elise Hamard-Péron et Béatrice Le Bel
Pour une circulation apaisée aux abords des écoles
La ville de Brest traite actuellement les abords de 2 à 3 écoles par an, en regardant les aménagements nécessaires pour les apaiser. Pour sécuriser la cinquantaine de groupes scolaires brestois, il va falloir déployer bien plus de moyens.
Actuellement, la signalétique dédiée près des écoles ou de réduction de la vitesse ne sont pas systématiques. L’absence d’aménagement sécurisé pour les piéton·ne·s et les vélos n’encourage pas les parents à ne plus prendre la voiture. C’est un cercle vicieux qui engendre de l’insécurité pour celles et ceux qui optent pour un autre mode et pose des problématiques de qualité de l’air, de pollution sonore, et de santé pour des enfants qui se sédentarisent de plus en plus. Il s’agit donc d’inverser ces comportements.
Pour certain·e·s, l’usage de la voiture reste la seule option et il faut continuer à permettre la dépose, mais en l’organisant et en garantissant une meilleure place aux autres modes. C’est une demande croissante des parents d’élèves.
De nombreux aménagements sont possibles et à adapter à chaque situation : devant l’école on peut opter pour une piétonisation définitive ou temporaire aux heures d’entrée/sortie, des zones de rencontres limitées à 20 km/h, avec des aménagements pour limiter la vitesse, ou la mise en place de feux tricolores et de passages piétons. Il y a aussi le cheminement vers l’école et plus largement la réflexion de passer la ville à 30 km/h, d’élargir les trottoirs et d’améliorer les aménagements cyclables.
Cette reconquête de l’espace public doit être prioritaire et se faire en concertation avec l’ensemble de la communauté éducative. Le groupe des élu·e·s écologistes se félicite que la démarche soit enfin enclenchée mais demande une intention politique éclairée et plus de moyens pour traiter plus d’écoles.
Les élu.e.s écologistes : Marion Maury, Glen Dissaux, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan
Pour des aménagements en cœur de ville favorisant tous les modes de déplacement.
Lors de son passage à Brest en début mars, l’urbaniste Franck Boutté a expliqué que le problème de notre ville, c’est l’omniprésence de la voiture… Sa prise de position, même si elle peut apparaître comme provocatrice, a au moins le mérite d’ouvrir le débat sur ce qui doit être fait… Et comme il ne faut rien s’interdire, n’est-il pas venu le moment d’avoir une véritable réflexion sur un cœur de ville piéton ayant comme objectif l’amélioration du cadre de vie tout en réconciliant les différents usagers de l’espace public ?
Améliorer la qualité de vie par un environnement plus agréable et sécuritaire pour les résidents, avec moins de pollution, de bruit et de danger lié à une circulation automobile trop importante, voilà l’enjeu auquel nous devons répondre. Avec la volonté de créer des espaces publics conviviaux, propices aux rencontres et à la vie du quartier. Et tout cela bénéficiera également aux personnes à mobilité réduite en facilitant leur déplacement.
Les centres villes piétonniers aident à revitaliser l’économie locale en attirant plus de visiteurs et de touristes. Les commerces, restaurants et autres entreprises profitent d’une forte affluence piétonne. Dans l’ensemble, les centres villes piétonniers peuvent apporter de nombreux bénéfices sociaux, économiques et environnementaux, s’ils sont bien conçus et mis en œuvre, à condition d’impliquer les citoyens dans la réflexion et la mise en œuvre d’un tel projet et ainsi lever les craintes des résidents et commerçants pour les associer pleinement à la ville de demain.
Cela implique avant tout une forte volonté politique et des investissements conséquents coordonnés avec les politiques de logement, d’environnement et de développement économique. Brest doit saisir l’opportunité de s’inscrire dans une logique de ville plus durable afin de contribuer au vivre ensemble et à l’appropriation des espaces par les citoyens. En conclusion les cœurs de ville piétions ont une dimension à la fois sociale, sociétale et économique.
Les politiques jouent un rôle clé dans la prise de conscience collective pour repenser la ville et la rendre plus respectueuse de l’environnement. A nous élus d’être volontaristes dans nos propositions tout en privilégiant un certain réalisme, sans faire preuve de dogmatisme.
Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le Centre gauche
Brest championne… des bouchons !
Comme tous les Brestois, nous nous réjouissons à chaque fois que Brest est à l’honneur, remporte une victoire ou monte sur un podium. Nous célébrons alors collectivement nos athlètes et leurs exploits, sans oublier à juste titre les entraîneurs qui ont permis la réalisation de ces performances.
Pourtant il y a des compétitions qu’il vaut mieux ne pas gagner, et des podiums sur lesquels il faut éviter de monter.
Ainsi, le classement 2024, publié par GPS Tom-Tom (02/2025), révèle que Brest est « médaille de Bronze des bouchons ». Une prouesse dont nous nous serions bien passés. Quant à l’entraîneur, François Cuillandre et ses assistants, nous nous garderons là aussi de leur adresser nos félicitations.
Notons, dans ce même classement en 2019, Brest figurait en 15ème place.
Désormais, se rendre d’un bout à l’autre de la ville est en exploit sportif. L’engorgement et les difficultés quasi-permanentes de circulation, découlent directement des choix du maire et président, et de son équipe.
Résultat direct : en 2024 pour nos concitoyens faisant un trajet de 10 km, deux fois par jour, ils ont perdu 64h00. Et, lorsque l’on entend qu’il est question de passer tout Brest en Zone 30, on a tendance à dire : « A quoi bon, on y est presque ».
Que l’on ne dise pas que cette dégradation est la faute des automobilistes indisciplinés ou égoïstes. Non, soyons clairs, les travaux pour la 2ème ligne du Tram et du Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) ont considérablement aggravé la situation. Il n’est pas rare non plus de voir de jours en jours, voire au cours de la journée, le plan de circulation modifié.
Quant aux places de stationnement en ville, elles sont supprimées en grand nombre dans tout le centre-ville.
Tout cela crée du mécontentement, des retards et de la gêne.
La constante de l’équipe en place : ne pas anticiper les difficultés, souvent les créer, pour vous dire ensuite… « Allez, laissez vos voitures et tous dans le Tram » !
2 questions à Jean-Pierre RICHARD
- Votre regard sur la politique du stationnement
C’est une question sensible pour les Brestois et pour nos visiteurs. Depuis des années le maire et président organise avec son équipe la pénurie du stationnement en hyper-centre et pas uniquement sur les tracés Tram-BHNS.
C’est aussi le cas sur le secteur Gare / Réveillière et d’autres suppressions sont prévues sur Siam / Tour d’Auvergne.
La compensation des places détruites n’est pas encore là et elle ne sera pas complète malgré le projet du parking Duquesne.
Celui prévu à la Gare est encore dans les cartons.
Et maintenant : il faut démolir le parking Saint-Louis !
Tout prend du retard. La municipalité a pris le problème à l’envers. - Vous avez un regard singulier sur le sujet comme ancien commerçant
J’ai exercé durant des années mon activité sur le secteur Jaurès. Je me suis longtemps impliqué dans l’association des commerçants Brestois.
A ce titre, j’ai vu les dégâts occasionnés par les travaux de la 1ère ligne de Tram. On en a pas tiré les leçons pour la 2ème ligne. En outre, on pouvait faire mieux pour 2 fois moins cher, avec un réseau de BHNS et en préservant des places de stationnement.
L’absence de stationnement de proximité pèse directement sur l’attractivité commerciale du centre-ville et favorise des zones extérieures où se garer est moins cher ou gratuit. Il y a une distorsion de concurrence.
Les charges pesant sur les commerçants sont déjà lourdes, alors si en plus la collectivité ne leur facilite pas la tâche. Comment peuvent-ils s’en sortir.
Il faut revoir en concertation la politique du commerce et du stationnement.
Les élus Brest, c’est Vous ! – Droite & Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA Françoise HOUARD
Bruno CALVES Jean-Pierre RICHARD
Jean-Philippe ELKAIM Franck BESOMBES Vincent PERROT
21 rue Jean Macé – Brest
Cantines scolaires : une gestion locale bienvenue
Depuis le début du mandat municipal, nous avons fait le choix d’une opposition constructive, avec pour seule boussole l’intérêt des Brestoises et des Brestois. Nous avons à cœur de porter leurs préoccupations.
L’éducation est, pour notre groupe, une priorité de toujours et nous soutenons toutes les initiatives qui permettent d’améliorer la vie des écoliers de la Ville. C’est pour cela que nous avons voté en faveur de la création d’une Société publique locale pour la restauration collective. Les familles brestoises pourront ainsi bénéficier d’un service public plus accessible et, nous y serons vigilants, de meilleure qualité.
Manger mieux, favoriser les producteurs locaux et l’alimentation biologique, c’est permettre à nos enfants de mieux vivre à l’école. Et c’est un sujet sur lequel nous devons faire consensus.
Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire - brestprogressiste@gmail.com
Février 2025 - Expression libre (Sillage 271)
Vers une restauration collective locale
Le Conseil municipal de décembre, puis celui de la métropole en janvier ont marqué une nouvelle étape dans la reprise en main de très grands services publics par notre collectivité : à la rentrée 2026, la restauration collective de la Ville de Brest sera gérée sous la forme d’une société publique locale (SPL).
C’est un choix politique fort que notre collectivité a affirmé en faisant entrer dans la sphère 100 % publique, un service public essentiel : celui qui consiste à nourrir chaque jour les petites brestoises et petits brestois de nos écoles et les personnes âgées via le CCAS.
Le Conseil municipal, à l’instar du Conseil de métropole, a ainsi voté en faveur de la fin de la délégation de service public gérée par le groupe Elior, qui ne correspondait plus à notre projet politique pour la restauration collective, et pour la création d’une Société Publique Locale.
Un choix qui va renforcer la politique ambitieuse pour la qualité nutritionnelle des repas comme la politique sociale que nous menons depuis de nombreuses années déjà, avec notamment la gratuité pour les plus modestes. Dès septembre dernier, nous avons également mis en place une baisse tarifaire pour plus de 75 % des petits brestois qui fréquentent la cantine et l’accueil périscolaire, grâce à une progressivité plus importante avec le passage de 4 à 10 tranches de quotient familiaux. Cette décision s’inscrit dans un contexte d’inflation importante et de coups portés par le gouvernement au pouvoir d’achat des familles les plus précaires et des classes moyennes, afin les effets de l’augmentation des coûts de la collectivité brestoise ne les impactent pas.
Nous avons aujourd’hui l’ambition d’emmener plus loin notre projet global en matière de restauration collective, bien au-delà des frontières brestoises. Un projet qui conjugue solidarité sociale - Brest restant une des rares villes de France qui permet à près de 1 000 enfants de nos écoles publiques de pouvoir bénéficier gratuitement de 3 repas dans la journée -, santé des enfants avec 80 % de bio et 100 % de durable pour 6 500 repas/jour, éducation au goût et liens avec la production locale au bénéfice des agriculteurs et pêcheurs du territoire. Ces enjeux rejoignent aujourd’hui ceux de la souveraineté alimentaire de notre territoire.
Ce choix volontariste offrira à la collectivité la maîtrise totale de l’opérateur qui mettra en œuvre la politique que décidera notre municipalité, tant pour ce qui est de la qualité des repas que des coûts. La société publique nouvelle qui produira les repas aura aussi pour vocation de travailler avec les acteurs locaux à la structuration de filières de production locale et durable afin de profiter à tout l’écosystème du bassin brestois.
Enfin, cette nouvelle SPL sera ouverte aux collectivités territoriales qui souhaitent y prendre part, pour la production de repas ou s’associer à des marchés publics. Elles pourront ainsi en devenir actionnaires et bénéficier des services. Loin d’un sujet secondaire, la cantine de nos enfants est pour nous un outil de lutte contre la précarité alimentaire, un lieu de traduction des choix politiques pour la transition écologique et le bien manger et un moyen de socialisation, d’apprentissage, et d’éducation.
Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr
En 2025, conforter Brest comme une ville associative !
Permettez-nous de souhaiter encore à chacun et chacune d’entre vous une belle et heureuse année 2025 !
Alors que notre société vit une période complexe, les vœux que nous formulons pour 2025 sont des vœux de Paix, de solidarité et de partage.
Ce sont ces valeurs de progrès social que nous nous attachons à cultiver ensemble, ici à Brest, depuis plus de 35 ans.
De longue date, Brest s’est construite comme une terre d’engagement, forte d’un tissu associatif extrêmement riche.
De nombreux Brestois et Brestoises, bénévoles et salariés associatifs, s’y investissent au quotidien pour porter des dynamiques collectives de solidarités essentielles au bien commun.
Merci à eux ! La vie associative, rappelons-le, c’est en effet donner beaucoup de soi-même pour les autres. Pour beaucoup, cela représente l’engagement d’une vie.
En 2025, tenons ce cap, continuons de faire vivre la force du modèle associatif brestois.
Année après année, notre collectivité s’honore à réaffirmer son soutien pour toujours mieux accompagner les associations comme des lieux d’expression démocratique et d’émancipation pour tout un chacun. Lorsque certaines structures rencontrent des difficultés, la Ville travaille à la recherche de solutions. Encore récemment, notre collectivité décidait d’une subvention exceptionnelle au réseau Diwan en difficulté.
En 2025, nous allons continuer d’agir aux côtés des associations dans l’esprit de dialogue étroit que nous avons su bâtir avec elles au fil du temps.
En 2025, nous allons continuer d’œuvrer au renforcement des libertés associatives. Face à celles et ceux qui souhaiteraient enfermer les associations comme de simples exécutantes des politiques publiques - le doigt sur la couture du pantalon-, nous disons que nous avons confiance dans tout ce que peut apporter la vie associative à notre territoire. Il y a une urgence démocratique à renforcer le soutien apporté aux associations.
Le groupe des élues et élus communistes
Ville de Brest / Brest métropole
http://eluscommunistes-brestmetropole.fr/
Création de la Société publique brestoise de restauration : la Ville prend soin de ses habitants et des paysannes et paysans
En proposant depuis plusieurs années, à la fois une alimentation issue à 80 % d’une agriculture biologique dans les cantines et au travers du service de portage de repas à domicile, et un ensemble de politiques de sensibilisation à la nécessité du bio, dont on promeut l’accessibilité sociale, la Ville de Brest crée plus qu’un service public, elle prodigue un soin, en particulier à celles et ceux qui sont les plus éloignés de l’accès au système de santé. Des études scientifiques l’ont prouvé : manger bio offrirait une réduction importante des risques de cancers du sein post-ménopause, de l’estomac, des lymphomes, et du diabète de type 2 : prévalence importante dans certains quartiers de la ville, puisque qu’il y constitue la seconde cause d’Affection Longue Durée, alors qu’il n’en est que la 5ème à l’échelle bretonne ; sans parler d’une diminution des situations de surpoids et d’obésité.
Aujourd’hui, en créant La Société publique brestoise de restauration, la Ville de Brest décide d’aller plus loin, en prenant soin des agricultrices et des agriculteurs ainsi que des artisans pêcheurs bretons, dans un contexte national d’immenses souffrances de la profession, peinant à vivre dignement de leur travail, elles et eux qui pourtant nous nourrissent. A travers cette nouvelle société publique, la Collectivité va pouvoir encore davantage soutenir le développement de l’agriculture biologique locale. Sachant que plus 40 % des nouveaux exploitantes et exploitants ont fait le choix du bio en Bretagne. Ce sera aussi, pour nous, un moyen d’accompagner toutes celles et ceux qui, à l’origine productivistes, font aujourd’hui le choix de la transition. Une transition vers la préservation de l’environnement, vers le bien-être animal ; une transition pour la santé des consommateurs, et celle des paysannes et paysans eux-mêmes et de leurs voisins. Car pour toutes celles et ceux qui y sont exposés, les intrants et pesticides de synthèse augmentent tout autant les risques face au cancer, à la maladie de Parkinson, sans oublier aussi les risques pour la santé des femmes enceintes et des enfants qui vivent à proximité des exploitations.
Le Groupe des élus UDB – Génération.s – LRDG
Fragan Valentin-Leméni, Christiane Migot, Xavier Hamon, Béatrice Le Bel
et Elise Hamard-Péron
On doit tous quitter X (ex Twitter)
Donald Trump est de retour, prêt à faire reculer les droits humains et l’écologie. Il doit en partie sa victoire au soutien de l’homme le plus riche du monde, propriétaire du réseau social X, Elon Musk. Avec 250 millions utilisateurs dans le monde, X est un outil d’influence de l’opinion publique gigantesque. Aux États-Unis, Musk s’est vu récompensé par l’octroi d’un poste à l’“efficacité gouvernementale”. Mais il ne s’arrête pas là : il soutient à présent les personnalités politiques d’extrême droite en Europe. Un autre géant des réseaux sociaux, le groupe Meta, s’est également « Trumpisé » en stoppant la modération des contenus et la vérification des faits.
Ces décisions et ingérences graves constituent une réelle menace pour la démocratie et les droits humains, y compris chez nous, en Europe. Sous prétexte de liberté d’expression, paroles haineuses et viles idées se libèrent et infusent dans la société. Les “fake news” prolifèrent. Les algorithmes utilisés par les plateformes permettent un ciblage à fin économique, comme politique. Les réseaux modèlent l’opinion publique, et sont le lieu d’un débat politique virtuel, tronqué, qui influence le résultat, bien réel quant à lui, des élections. Des millions de personnes se sentent menacées en raison de leur origine, de leur condition sociale, de leur religion, de leur sexe ou de leur orientation sexuelle.
Comment lutter ? Si l’Europe tente d’encadrer les services et des marchés numériques depuis 2022, la réglementation semble insuffisante, sans alternative plus sûre à proposer. Il est urgent d’imaginer d’autres mécanismes de régulation, plus réactifs, pour tenter d’enrayer les dérives. Quitte à interdire X.
Pour retrouver les bases d’un débat d’idées apaisé et honnête, étayé par la science et les faits dans un cadre respectueux, il faut mettre à mal ces plateformes, modérer la diffusion de l’information d’une part, et retrouver le réel, sur le terrain, d’autre part. Il en va de l’avenir de nos démocraties et de nos droits humains.
Les élu.e.s écologistes : Marion Maury, Glen Dissaux, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan
Que le meilleur soit au rendez-vous en 2025 pour vous et vos proches.
Dans notre message de vœux adressé l’an passé à pareille époque, nous indiquions que, pour 2024, il fallait s’attendre au meilleur comme au pire. En effet, avec les évènements dramatiques et atroces qui s’étaient produits à l’international en 2023, il était difficile d’envisager les mois à suivre avec un optimisme béat. Mais qui pouvait imaginer à ce moment-là que nous aurions à connaître autant de mauvaises surprises durant cette année qui vient de se terminer ?
La multiplication des conflits armés dans le monde, que ce soit aux portes de l’Europe, au Moyen Orient, et dernièrement en Syrie, mais aussi l’instabilité politique que nous connaissons en France depuis la dissolution surprise de l’Assemblée Nationale, ont un impact non négligeable sur notre moral et dans notre vie quotidienne. Et les résultats de l’élection des députés en juillet dernier, suivie d’une succession inédite de gouvernements éphémères, ne nous amènent pas à être très sereins pour les mois à venir. Les décisions prises au plus haut niveau sont en effet de plus en plus incompréhensibles et les incidences négatives liées à celles-ci de plus en plus nombreuses sur notre quotidien.
Mais pour autant, faut-il faire l’impasse sur ce moment de partage que nous pouvons vivre en ce début d’année et ne pas laisser se prolonger quelques temps encore cet esprit des fêtes ? Non, bien au contraire, il nous faut mettre à profit ce début d’année pour penser à autre chose. Être plus proches des siens, montrer sa solidarité envers les plus démunis, ouvrir son cœur et rêver… Les vœux que nous formons doivent être les plus positifs au possible.
C’est donc un message d’optimisme que nous souhaitons vous adresser en ce début d’année. Les Brestoises et les Brestois savent se mobiliser lorsqu’il s’agit de faire face aux difficultés. C’est pourquoi nous sommes convaincus que nous saurons faire ce qu’il faut pour sortir de cette mauvaise séquence dans laquelle certaines mauvaises décisions nous ont amené. Les récents résultats électoraux aux Etats-Unis avec un nouveau Président et les conflits de plus en plus imprévisibles partout dans le monde, montrent que nos lendemains seront difficiles à vivre.
Malgré les tristes perspectives qui nous sont annoncées, il faudra bien que la Ville de Brest maintienne et assure ses missions de services publics. Vous pouvez compter sur nous pour veiller à cela.
Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le Centre gauche
Ne rien céder
Voici 10 ans, 65 000 personnes défilaient dans les rues de Brest, après les attentats islamistes contre Charlie Hebdo et l’Hyper Casher. Comme partout en France, nous rendions hommage aux morts et refusions ainsi le radicalisme islamiste et le terrorisme.
En janvier 2015, on releva 17 victimes de cette barbarie et 20 blessés : des journalistes défendant leur liberté d’expression, des citoyens parce que de confession juive et les policiers Clarissa Jean-Philippe et Ahmed Merobet.
Beaucoup de Français de toutes origines et croyances marchaient unis, avec des pancartes, « je suis Charlie », « je suis Juif », « je suis Policier ».
Aujourd’hui, où en est la conscience et la mémoire collective, quel message transmis à la jeunesse, quels messages portent les acteurs publics dans la lutte contre le radicalisme islamiste, pour défendre la laïcité, la liberté d’expression et la capacité de vivre ensemble.
Les attentats de 2015 ne furent ni les premiers, ni hélas les derniers. La menace n’a jamais baissé et nos services de police et de renseignement œuvrent, jour après jour, pour nous protéger du risque permanent.
La violence peut être téléguidée par l’idéologie. Et notre pays a souffert dans sa chair de la manipulation de la religion à des fins politiques. C’est vrai également à Brest où des prêcheurs de haine ont fait des adeptes. Des jeunes gens s’y sont radicalisés. Des agitateurs appellent au meurtre.
Certains excusent les atteintes à la laïcité, d’autres (parfois les mêmes) justifient par calcul politicien l’odieuse montée de l’antisémitisme.
Il faut être ferme. Seules les lois de la République ont droit de cité partout sur le territoire. Notre devoir collectif : protéger la jeunesse pour assurer un avenir en commun dans une France apaisée. C’est l’école qui participe à l’apprentissage de la laïcité, de la citoyenneté, de l’égalité entre les femmes et les hommes…
Face à la hausse des atteintes à la laïcité, ou de tentatives d’élèves de porter dans l’enceinte scolaire voiles, qamis ou abayas, les communautés éducatives doivent être soutenues par leur hiérarchie mais aussi par tous ceux qui ont des responsabilités dans la cité.
On ne peut traiter cette question à la légère comme une seule provocation adolescente. Derrière ces revendications du port du voile et autres signes distinctifs, il y a aussi une entreprise de manipulation islamiste.
Ne rien céder sur les valeurs de la République
Ni oublier nos 275 tués et 986 blessés
Souvenons-nous :
2012 :
- Mars : Toulouse /Montauban, 3 enfants de l’école juive, le rabbin Sandler, 3 militaires tués
2015 :
- Janvier : Charlie Hebdo et Hyper casher, 17 tués
- Avril : Villejuif, assassinat d’Aurélie Châtelain
- Juin : Isère, Hervé Cornara décapité
- Novembre : St-Denis/Paris/Le Bataclan, 131 tués
2016 :
- Juin : Magnanville : J-Baptiste Solvaing et Jessica Schneider, policiers
- 14 Juillet : Nice-promenade des Anglais, 86 tués
- Juillet : St Etienne du Rouvray, le Père Hamel égorgé
2017 :
- Avril : Champs-Elysées, 1 policier
- Octobre : Marseille, 2 femmes égorgées en gare St Charles
2018 :
- Mars : Trèbes, 4 personnes dont le Colonel Beltrame
- Décembre : Strasbourg-marché de Noël, 5 tués
2019 :
- Octobre : Paris Préfecture de police, 4 agents tués
2020 :
- Janvier : Villejuif, 1 passant
- Avril : Romans-sur Isère, 2 passants
- Octobre : Conflans-St-Honorine, Samuel Paty, professeur, décapité
- Octobre : Nice-Basilique, le sacristain et 2 fidèles tués
2021 :
- Avril : Rambouillet : Stéphanie Montfermé, policière
2023 :
- Octobre : Arras-Lycée Gambetta, Dominique Bernard, professeur égorgé
- Décembre : Paris/Bir-Hakeim, un passant.
Les élus Brest, c’est Vous ! – Droite & Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA Françoise HOUARD
Bruno CALVES Jean-Pierre RICHARD
Jean-Philippe ELKAIM Franck BESOMBES Vincent PERROT
21 rue Jean Macé – Brest
Handicap : un engagement pour l’inclusion et le respect
Chaque jour, des personnes en situation de handicap rencontrent des obstacles qui pourraient facilement être évités avec un peu de civisme et de bienveillance. Parmi ces difficultés, l’occupation abusive des places de stationnement réservées est un symbole d’un manque de respect qui ne peut plus durer. Il est inacceptable que des Brestoises et des Brestois, déjà confrontés à des défis quotidiens, se voient privés de leur autonomie par de tels comportements.
Le respect des places handicapées ne relève pas seulement de la loi : il est une question de solidarité et de considération pour nos concitoyens. Il ne s’agit pas ici de juger ou de stigmatiser, mais de rappeler que ces places ne sont pas un privilège : elles sont une nécessité absolue pour permettre à chacun de vivre dignement et d’accéder aux services essentiels de la ville.
Les associations brestoises, au quotidien, soutiennent les familles et accompagnent les personnes en situation de handicap. Leur engagement est un exemple pour nous tous. Mais construire une ville inclusive, c’est l’affaire de toutes et de tous. Le respect des places réservées n’est qu’une petite part du chemin à parcourir, mais il est un symbole fort de notre capacité à vivre ensemble.
Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire - brestprogressiste@gmail.com
Novembre 2024 - Expression libre (Sillage 269)
Violences et harcèlement sexistes et sexuels : une prise de conscience historique ?
Le 25 novembre se déroulera, comme chaque année à Brest et ailleurs, la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Une journée qui entrera en résonnance avec deux évènements dramatiques qui, en cette rentrée 2024, ont remis un coup de projecteur sur ce fléau : le procès des viols de Mazan et le meurtre de la jeune Philippine retrouvée enterrée dans le bois de Boulogne.
Si l’on peut espérer que l’hyperfocalisation de la machine politico-médiatique soit le signe, 7 ans après le début du déferlement de la vague MeToo, d’une société qui bouge enfin sur la question de la culture du viol, elle peut néanmoins interroger.
Rappelons qu’avec 114 000 victimes de violences sexuelles en 2023, dont 74 % ont subi ces violences hors du cadre familial parmi lesquelles seules 6 % portent plainte, les chiffres reflètent une réalité structurelle de notre société.
A ce titre, l’audience du procès dit de Mazan est édifiant. Comme le rapportent les observateurs, l’incapacité de la plupart des 51 accusés à définir un viol et à comprendre ce que recouvre le fait d’être un violeur est particulièrement frappante. Les témoignages de ces hommes, de ces 51 « monsieur Tout-Le-Monde », intégrés socialement, de tous âges et tous milieux, montrent combien il reste à faire dans la lutte contre les violences sexuelles et la prise en compte du consentement notamment en matière d’éducation, mais aussi d’évolutions législatives. Si l’on peut espérer que ce procès permette une conscientisation et une meilleure compréhension du viol, c’est d’abord grâce à l’incroyable courage de Gisèle Pélicot qui réfute le huis clos afin que chacun se confronte à découvert à la réalité des faits. Pour autant ne soyons pas naïfs sur l’origine de l’ampleur de la couverture médiatique autour du procès. Elle tient sans doute d’abord à une forme d’effroi face au récit cauchemardesque des viols commis sur Mme Pélicot,
Or ce procès est tout sauf un fait divers isolé, une réalité marginale, il est au contraire un miroir grossissant sur ce crime de l’ordinaire que constitue le viol, et notamment le viol entre époux, sa forme la plus courante reconnue par la justice depuis 1990.
Nul doute que ce procès jugera aussi notre manque de préoccupation collective pour l’ampleur du fléau des violences sexistes et sexuelles.
Concernant le meurtre de Philippine, quelle dramatique caractéristique de cette affaire a fait qu’elle cristallise le débat public parmi la centaine de féminicides commis depuis le 1er janvier ?
Là non plus ne soyons pas naïfs : Philippine a été violée puis tuée parce qu’elle est une femme. Or, nous avons assisté à une instrumentalisation honteuse de ce drame devenu prétexte à la relance du débat xénophobe, au profit d’un discours politique sur l’immigration par ceux y ont intérêt. Un détournement qui empêche de réfléchir aux vraies solutions pour prévenir les féminicides et la récidive et pour une peine juste et efficace.
Alors, ne nous trompons pas de combat. Les VHSS sont un vrai sujet de notre société qu’il nous faut regarder en face et prendre à bras le corps en tant que tel. Pour ce qui est de la réponse politique, une chose est sûre, la composition du nouveau gouvernement avec la disparition du ministère délégué aux droits des femmes pour un simple secrétariat d’Etat à l’avant-dernier rang protocolaire, comme les propos démagogiques du nouveau ministre de l’intérieur, n’envoient pas un bon signal quant à la prise en compte de ces enjeux majeurs par l’exécutif.
Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr
Améliorer vos conditions de vie
Etre bien dans sa ville, c’est pouvoir compter sur des services publics et des dispositifs de solidarité de qualité, au cœur des quartiers, accessibles à toutes et tous. En cette période de difficultés, alors que l’inflation continue de rogner le pouvoir d’achat, chaque Brestois et chaque Brestoise doit pouvoir vivre dignement.
Avec la majorité, nous avons agi pour améliorer concrètement et sensiblement votre quotidien en menant des politiques de progrès social de haut niveau.
Ici à Brest, la solidarité est partout. De nombreux dispositifs et de nombreuses mesures ont vu le jour.
Depuis 2 ans, nous avons décidé d’un gel des tarifs jeunes et d’une diminution de 3 % des tarifs solidaires, dans les transports en commun. Un pas vers la gratuité ?
Tout récemment, notre collectivité octroyait à plusieurs milliers de bénéficiaires un chèque de 20 € pour alléger les factures d’eau.
Dernièrement, c’est la diminution du prix de la cantine qui a profité à 3 familles sur 4.
Face à la crise du logement et de l’énergie, le montant des aides octroyées pour le paiement des factures d’énergie et des loyers a été augmenté de 50 %.
A côté de cela, nous veillons à ce que les services publics locaux se déploient sur tout le territoire, en proximité, dans tous les aspects de votre vie quotidienne. C’est un impératif.
Deux exemples ? Nous avons fait le choix d’augmenter le soutien octroyé aux associations d’éducation populaire qui interviennent dans les équipements de quartier au moyen d’actions variées. Face aux incivilités, notre collectivité a par ailleurs créé une brigade de tranquillité publique dont les effectifs vont augmenter pour davantage de présence sur l’espace public. Nous en ferons le bilan prochainement.
Malgré un contexte budgétaire difficile, vous pouvez compter sur les élus communistes pour continuer à prendre toutes les initiatives et les décisions qui iront dans le sens d’un renforcement du service public local.
Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou
L’Université : ce service public que l’on déconstruit
L’Université de Bretagne Occidentale finira l’année en déficit. Il n’est pas question ici de mauvaise gestion, mais bien d’un sous-financement général de l’enseignement supérieur par l’État français. Jugez donc : le déficit touchera 80 % des universités françaises en 2024, contre seulement 20 % en 2022 !
Sur notre territoire, le sous-financement chronique de l’État engendre depuis plusieurs années de lourds sacrifices à l’UBO : non remplacements de départs à la retraite, recrutement de contractuels au lieu de fonctionnaires, modules de cours annulés par manque d’enseignants, etc. Les collectivités territoriales soutiennent les établissements d’enseignement supérieur public, mais ne sauraient se substituer à l’État dont c’est la responsabilité.
Afin de se rendre visibles aux yeux de ministères enfermés dans des logiques libérales, les établissements d’enseignements supérieur s’estiment contraints de créer des regroupements et d’entrer en concurrence avec leurs voisins. Ainsi, début Octobre, dans un climat social très tendu, l’UBO est devenue Établissement Public Expérimental (EPE), en s’associant à l’ÉNIB, mais surtout en renonçant pour cela au cadre protecteur du code de l’éducation.
Partout, le service public recule, la logique de libéralisation de l’enseignement supérieur avance, au détriment d’une réflexion sur l’harmonisation de l’offre de formation.
Pourtant, la question de l’enseignement supérieur est centrale dans une optique de développement territorial équilibré, tant à l’échelle nationale que régionale.
L’accès aux études supérieures, et en particulier en premier cycle, connaît de nombreux obstacles, au premier rang desquels les coûts prohibitifs du logement ou encore la peur de l’éloignement familial. Ainsi, permettre aux néo-bacheliers d’avoir accès à un panel large de formations à proximité de leur domicile est essentiel pour accompagner ces jeunes adultes dans leur parcours d’émancipation.
Sous-financer l’enseignement supérieur et la recherche, c’est produire des inégalités, mais c’est aussi se résoudre à ne pas préparer l’avenir, à ne pas accompagner les transitions indispensables. C’est en somme irresponsable.
Le groupe des élus Génération.s – LRDG – UDB
Elise Hamard-Péron, Fragan Valentin-Leméni, Christiane Migot
Xavier Hamon, Béatrice Le Bel
Poent eo saveteiñ ar brezhoneg ! Il est temps de sauver la langue bretonne !
En arvar bras eo ar brezhoneg. La langue bretonne est gravement menacée, selon l’Unesco. A peine 200.000 personnes parlent breton, la moitié ayant plus de 70 ans... Il n’est aujourd’hui pas impossible d’imaginer qu’elle disparaisse en tant que langue d’usage : ce serait un drame culturel, identitaire et patrimonial. Deskiñ brezhoneg n’eo ket un afer yezhel nemetken. Apprendre le breton ce n’est pas seulement apprendre une langue régionale mais c’est aussi parler de territoire, d’histoire, de traditions, de culture. C’est tout cela qui est véhiculé à travers le breton à l’école, qui rayonne pendant la fête de la musique, le printemps des sonneurs, Deus’ta, les Kermesses, etc. Le soutien à l’initiation, aux filières bilingues, publiques et privées, et à Diwan, est absolument nécessaire mais malheureusement encore insuffisant. Skoazellañ an tañva eus ar brezhoneg, an hentennoù divyezhek publik ha prevez, ha Diwan, a zo mil a-bouez met n’eo ket a-walc’h siwazh. Rannvro Breizh, an departamantoù, ha kumunioù a skoazell ar brezhoneg, er vuhez foran hag er skol. Rak aze emañ ar pouezusañ, an alc’hwez evit ma chomfe bev ar brezhoneg. En cette rentrée à Brest, Diwan rassemble 255 élèves et Div Yezh, la filière bilingue publique 406 élèves ; c’est 60 de plus que l’an dernier. La ville de Brest prend sa part, il y a une filière bilingue dans chacun des 8 quartiers brestois désormais. Kêr Vrest a ra he labour o skoazellañ Diwan (o prestañ savadurioù). Met kerent ha tud a-youl vat a zo skuizh-marv ; diaes ha pounner eo bed ar c’hevredigezhioù ha n’eo ket a-walc’h skoazell arc’hant ar Stad, hag a zo goustad o tiorren deskadurezh e brezhoneg, o digor postoù kelennerien nevez, n’o deus ket peurwiriekaet karta ar yezhoù minorel c’hoazh… Alors que Diwan connaît de sévères difficultés financières, que le développement de l’enseignement se fait au ralenti et que les élus nationaux ne s’émeuvent pas de la disparition du breton, les élus locaux ont plus que jamais l’avenir de la langue bretonne entre leur mains. Deomp de’i.
Les élu.e.s écologistes de Brest : Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan
Oui aux efforts pour réduire la dette de l’Etat. Mais au détriment de qui ?
Le Projet de Loi de Finances 2025 est un véritable casse-tête pour les Collectivités locales comme la notre. Mais ce projet est aussi et surtout une très mauvaise nouvelle pour les services publics et les citoyens.
A Brest, nous ne sommes pas dans une logique de projets fastueux. Nous n’avons pas des caprices de ville riche. Notre équipe s’est engagée à mener à bien des projets sociaux, pour le bien-être quotidien des habitants : développement des transports en commun, politiques de constructions et de rénovations à portée énergétique, investissements dans des équipements de sports et de loisirs qui répondent aux besoins de nos clubs et des acteurs culturels. Tout en respectant nos capacités financières et en tenant nos promesses de ne pas alourdir la pression fiscale.
Cela peut être remis en question et certainement réévalué à la baisse au motif que l’Etat ne sait plus comment gérer la dette abyssale creusée depuis des dizaines d’années.
Certes, chacun peut et doit se montrer solidaire, dans la mesure de ses moyens financiers, des mesures indispensables au redressement de nos finances publiques. Mais est-ce un bon signal que de punir les bons élèves en leur ponctionnant des dizaines de millions alors que certaines économies peuvent être faites avec d’autres acteurs publics ?
On ne va pas détailler ici ce qu’il est souhaitable de faire, chacun de nous ayant sa petite idée en fonction de sa philosophie politique. Mais il est juste et bon de mettre en évidence un très mauvais exemple. Alors que des économies conséquentes sont prévues et que de nombreux ministères voient leurs dotations diminuer, la dotation pour les pouvoirs publics s’élèvera à un peu plus d’un milliard d’euros, dont 125,60 M€ pour la présidence de la République (+ 3 M€ ), 617,90 M€ pour le fonctionnement de l’Assemblée nationale (+ 10,3 M€) et 359,40 M€ pour celui du Sénat (+ 6 M€).
On peut légitimement s’interroger sur la répartition des efforts à fournir pour la maîtrise des dépenses publiques.
Fortuné PELLICANO,
Hubert BRUZAC,
Frédéric DEVAUX
PRG-le Centre gauche
Inclusion, handicap ou perte d’autonomie : être au rendez-vous des besoins.
Dans le prolongement des JO 2024, nos concitoyens se sont pris de passion pour les épreuves des Jeux paralympiques. Des figures marquantes et des pratiques sportives se sont révélées au grand public.
Depuis la rentrée, la demande s’est accrue pour la pratique handisport et adaptée. A nos collectivités d’être à la hauteur pour faciliter l’accueil et accompagner les associations.
Tous ont affirmé lors des Jeux, qu’il y aurait un avant et un après.
Mais la prise en charge du handicap et de la mobilité dans la ville, c’est tout le temps et partout.
Au préalable il convient de saluer ceux qui interviennent dans le champ du handicap et de l’inclusion (sociale, éducative ou par le travail). Ils viennent souvent aiguillonner l’action publique afin d’améliorer les conditions de vie des personnes porteuses de handicap.
De fait ce sont tous les niveaux de la société, tout l’écheveau administratif et politique qui doivent assumer dans le cadre de leurs compétences leur part de responsabilité.
Au 1er rang figure bien entendu l’Etat. Il y a bien des efforts à faire pour assurer la scolarisation en milieu ordinaire des enfants souffrant de pathologies ou de handicaps divers comme pour les troubles autistiques… Trop familles restent encore sans réponse pour l’accueil ou l’accompagnement de leurs enfants.
L’inclusion passe aussi pour ceux qui le peuvent par l’emploi. Ici, nos collectivités s’honorent en accueillant dans leurs rangs des personnels ayant obtenu la reconnaissance de travailleurs handicapés.
Les aidants, les aimants
Et puis il y a le soutien à apporter directement à celles et ceux qui doivent être accompagnés au quotidien pour vivre. Tout soutien aux aidants familiaux et l’augmentation des places en structures apporteront des réponses bienvenues.
A cet égard soulignons les actions et les mesures de soutien en faveur des aidants familiaux, dont beaucoup de Brestois. C’est aussi redevenu une priorité du Conseil départemental depuis 3 ans.
Mais il faut encore lever le tabou sur un phénomène longtemps invisible. Sur les 9 à 10 millions d’aidants estimés en France, près d’un million ont entre 16 et 25 ans (étude de la Dress). C’est une lourde charge pour eux, à une période où ils sont eux-mêmes en construction de vie sociale et affective. Conséquence, un quart serait en échec scolaire.
Agir pour l’accessibilité
Nos collectivités sont aussi en 1re ligne pour faciliter la ville à Tous. Beaucoup reste à faire.
Nous militons pour rendre plus rapidement accessible les équipements, la voirie, les logements sociaux, la réservation des rez-de-chaussée aux non-valides, etc… C’est une question de choix. C’est notre priorité.
La voirie ? Les routes et trottoirs se dégradent, la présence d’ornières, de racines qui dépassent, de dalles déchaussées sont des questions cruciales pour les personnes à mobilité réduite, les personnes âgées, les familles avec enfants en poussettes. Il y a des travaux qui ne peuvent attendre.
Lutter contre les incivilités du quotidien
Depuis 4 ans, nous demandons des actions de communication vers tous les Brestois, les bailleurs sociaux, les copropriétés, les syndics pour rappeler les règles du vivre ensemble.
Des bacs poubelles qui encombrent les trottoirs parce que personne dans une copropriété ne les ramasse, des voitures mal-garées sur les places PMR ou sur la partie aménagée pour l’accès handicap sur les trottoirs… ce n’est pas acceptable. Voilà encore un rôle utile pour une police municipale.
Pour nos concitoyens les plus fragiles, nous proposons des solutions.
Les élus Brest, c’est Vous ! – Droite & Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA Françoise HOUARD
Bruno CALVES Jean-Pierre RICHARD
Jean-Philippe ELKAIM Franck BESOMBES Vincent PERROT
21 rue Jean Macé – Brest
Dotations aux collectivités : soyons exigeants
Les dotations de l’Etat aux collectivités permettent, dans le cadre de la décentralisation, de financer une partie des missions confiées à la commune, au département ou à la région. Après une baisse de ces dotations de 2014 à 2017, l’ancienne majorité présidentielle a, durant 7 ans, garanti une stabilité à la Ville de Brest sur ces financements. Et ce, même lorsque la fiscalité locale pour les ménages diminuait, comme avec la taxe d’habitation.
Aujourd’hui, cette stabilité est remise en cause, dans un contexte budgétaire complexe. Si des efforts sont nécessaires de la part de tous les acteurs locaux ou nationaux, nous serons vigilants au maintien d’une certaine stabilité assumée par l’ex majorité d’Emmanuel Macron.
Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com