Droit d'expression des groupes politiques de Brest métropole
Le règlement du Conseil de Brest métropole, accorde aux groupes politiques un droit d'expression.
Vous trouverez ci-dessous les textes publiés dans ce cadre. Ces textes sont également publiés dans la revue Sillage.
Mai 2025 - Expression libre (Sillage n°274)
Deux collectivités, une même ambition : tenir bon, investir et protéger
Dans un contexte national de plus en plus hostile aux collectivités, marqué par un désengagement de l’État, Yann Guével, adjoint et vice-président aux finances, a défendu deux budgets 2025 bâtis avec une même exigence : celle de ne pas céder. Ni à la résignation, ni à la tentation austéritaire. À Brest, nous faisons le choix de tenir bon, de continuer à investir, et surtout, de protéger.
Que ce soit à Brest métropole ou à la ville de Brest, les contraintes sont les mêmes : incertitude budgétaire, ressources amputées, injonctions contradictoires d’un gouvernement qui préfère faire payer les territoires et les classes moyennes et populaires plutôt que les profits. Mais la réponse brestoise est claire : résister, agir et préparer l’avenir.
À la métropole, malgré une perte de 4,2 millions sur nos soldes d’épargne du fait de décisions nationales injustes, l’investissement atteint un niveau historique : près de 240 M€, soit 39 % du budget total. Ce sont des projets structurants, utiles et concrets : transports durables avec le projet de nouveau réseau de transport, soutien massif au logement social, développement économique, recherche et enseignement supérieur, renouvellement urbain, modernisation des équipements et espaces publics des 8 communes… Autant d’investissements essentiels à l’économie locale.
À la ville de Brest, même cap assumé : un budget record de 51,20 M€ d’investissement, avec des priorités claires. L’éducation d’abord, avec 12 M€ pour les écoles et crèches, notamment la reconstruction du groupe scolaire Kerisbian. La solidarité ensuite, avec une hausse de 12,4 % de la subvention au CCAS et des investissements pour l’action sociale, la santé, et les projets intergénérationnels. La culture enfin, avec 7,60 M€ investis, notamment pour le déménagement du Fourneau dans son nouvel écrin des Capucins.
Face à un État qui impose l’austérité sans assumer ses responsabilités dans un déficit de 175 milliards d’euros qu’il a lui-même creusé, nos collectivités choisissent la responsabilité solidaire. Brest métropole et la ville de Brest montrent qu’il est possible de tenir les grands équilibres budgétaires sans sacrifier l’avenir : aucune hausse d’impôt, une dette maîtrisée, une épargne préservée pour continuer à agir.
À Brest, nous croyons encore au rôle de la puissance publique. Nous croyons que chaque euro investi est un levier de cohésion, de justice sociale, de transition écologique. Et nous croyons qu’il est de notre devoir, dans ces temps incertains, de faire la démonstration que l’action locale peut être un rempart contre le découragement et un moteur pour demain.
Ces budgets sont des budgets de résistance, de cohérence politique, de fidélité à nos valeurs et nos engagements pris auprès des habitants.
À Brest, la solidarité ne se sous-traite pas. Elle se construit, avec les associations, avec les habitants, avec tous ceux qui refusent que l’injustice devienne la norme. À Brest, l’éducation, la culture, l’action sociale ne sont pas des variables d’ajustement. Elles sont des priorités. Et à Brest, nous investissons parce que nous savons qu’un territoire qui recule est un territoire qui abandonne. Ce n’est pas notre choix. Ce ne sera jamais notre choix.
Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr
Budgets 2025 : sérieux et ambition
Les derniers conseils municipal et métropolitain étaient notamment consacrés à l’examen des budgets pour l’année 2025 de nos deux collectivités.
Elus communistes, nous avons vôté ces budgets car ils sont des budgets à la fois sérieux, ambitieux, porteurs de solutions nouvelles pour répondre aux besoins de tous et de toutes.
Dans un moment où notre pays traverse de nombreuses crises, les collectivités demeurent les premiers remparts sur lesquelles peuvent et pourront compter les populations.
Dans une période d’incertitudes, les budgets 2025 de nos collectivités constituent de ce point de vue une véritable bonne nouvelle pour tous les habitants et toutes les habitantes de notre métropole, a minima sur 3 aspects.
Primo, le service public local se voit une nouvelle fois conforté par les choix budgétaires de notre équipe. Ceux-ci vont permettre de développer un haut niveau de service public, dans tous les aspects de la vie quotidienne, enrichissant encore le modèle social singulier que nous nous évertuons à bâtir de longue date.
Pour les élus communistes, ce haut niveau de service est le bien le plus précieux de tout un chacun. Comptez sur notre détermination pour toujours œuvrer à son renforcement, à l’appui de nos propositions : la gratuité des transports 0/26 ans et +60 ans, l’extension du réseau, etc.
Deuxio, cette année encore, les indicateurs de bonne santé financière de nos collectivités sont au rendez-vous. Nous pouvons envisager l’avenir avec sérénité et ambition quant aux projets qui seront engagés.
Tertio, ils consacrent une politique d’investissement extrêmement volontariste avec plus de 310 millions d’€, au global, de réalisations en 2025. Ces investissements massifs vont permettre de continuer de transformer cette année notre territoire dans un sens évident de progrès social et écologique avec notamment la livraison du projet Mon Réseau Grandit, la poursuite des chantiers de rénovation urbaine, la construction et la modernisation d’équipements de proximité (gymnase à Kérichen, mairie de quartier à Saint-Pierre, etc.).
Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou
Accueillir à Brest les chercheuses et chercheurs états-uniens
Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a organisé une purge au sein du monde scientifique états-unien. Des bases de données relatives à l’environnement, au climat, à la diversité, au genre, à l’inclusion ou aux minorités ont été détruites. Des milliers de chercheur-se-s ont été licenciés et des subventions supprimées. Un climat de peur s’est installé dans la communauté scientifique à telle enseigne que, selon le Point, 75% d’entre eux envisageraient de quitter les États-Unis. Au vu de la place centrale des USA dans les réseaux et les collaborations scientifiques internationales, l’encadrement politique de la recherche par la censure et l’arrêt de programmes entiers auront des conséquences dramatiques. Nous devons refuser cet obscurantisme qui menace le développement de l’humanité et la préservation de l’environnement. Dans une tribune du Monde, un collectif de scientifiques plaide pour la mise en place urgente d’un fonds européen supplémentaire afin d’accueillir ces chercheur-se-s, sans que cela se fasse au détriment des programmes européens. Le ministre français de l’enseignement et de la recherche, P. Baptiste, a cosigné avec une quinzaine d’autres pays européens, un courrier dans ce sens, au commissaire en charge de ces questions, en y ajoutant la question de notre autonomie stratégique en matière de stockage des données. Devant le Sénat, il s’est engagé à soutenir les universités et les organismes de recherche mais sans mentionner la réalité des moyens alloués. Aix-Marseille Université met en place le programme « Safe place for science » visant à offrir un asile à des scientifiques états-uniens. D’autres universités lui emboîtent le pas. Brest abrite aussi de nombreux programmes de recherches de renom international. Ifremer, dont le siège est à Brest, pourrait accueillir des chercheur-se-s états-unien-ne-s, à condition d’obtenir des moyens exceptionnels. La Métropole doit également soutenir et faciliter l’accueil de ces réfugiés qui renforceront la recherche et l’innovation bretonnes. C’est à la fois un enjeu de solidarité, de progrès social, environnemental mais aussi de résistance à l’extrême droite.
Le Groupe des élu.e.s UDB – Génération.s – LRDG
Fragan Valentin-Leméni, Christiane Migot, Xavier Hamon, Béatrice Le Bel et Elise Hamard-Péron
L’urgence est aux mobilités
L’avenir est aux mobilités et à la multimodalité. Sous le terme « techno » se cache la nécessité d’organiser les mobilités. Il faut rechercher la convergence et les meilleures combinaisons possibles entre le vélo, le piéton, les transports en commun et… « la voiture ».
Or, par idéologie, on cherche à bannir la voiture. On supprime des places de stationnement, on augmente les tarifs des places de parking, on redimensionne les plans de circulation… et maintenant on applique en France des ZFE qui sont l’expression d’une « casse sociale ». Cette chasse à la voiture est d’autant moins compréhensible ici, à Brest métropole, que le réseau de transport en commun est largement perfectible. Les transports dits « lourds » que sont le tramway et le Bus à haut niveau de service ne sont présents « que » sur la ville-centre.
Nous devons penser à l’étape d’après. Il y a urgence. Créer de vrais pôles d’échanges aux entrées de la Métropole et y prolonger la première ligne de tramway à Guipavas, Gouesnou et Plouzané. Mieux relier le technopôle. Proposer une offre de qualité sur Plougastel, le Relecq-Kerhuon via le pont Albert-Louppe.
C’est tout le bassin de mobilités qui est largement perfectible et les interconnexions avec les pays d’Iroise et des Abers, Lesneven, Landerneau, Châteaulin et plus loin.
Nous poussons et proposons que toutes les parties-prenantes se posent les bonnes questions, prennent des engagements et se fixent un calendrier d’études…car qui va encore accepter longtemps de passer plus d’une heure le matin et plus d’une heure le soir dans les transports pour rentrer chez lui ? Qui va encore l’accepter longtemps ?
Les élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané elus-gica@brest-metropole.fr
9 mai, journée de l’Europe : retrouvons le chemin de notre destin commun
« La paix mondiale ne saurait être sauvegardée sans des efforts créateurs à la mesure des dangers qui la menacent. » Ces mots de Robert Schuman, ministre français des affaires étrangères prononcés le 9 mai 1950 pour la création d’une nouvelle forme de coopération entre les pays d’Europe, résonnent encore aujourd’hui.
En Ukraine, la guerre est installée depuis 3 ans déjà. Au sein de l’Union Européenne et partout dans le monde, extrême droite, élans nationalistes et xénophobes gagnent du terrain alors que les inégalités sociales se creusent. On perçoit à nouveau toute la fragilité de la paix et de la démocratie. Le ciment venu unir les peuples et les États Européens est en train de fissurer. Nous avons grand besoin de nouveaux « efforts créateurs » alors que la guerre est à nos portes. L’Europe, si bénéfique pour les territoires et tant porteuse d’espoirs dans un monde incertain, est menacée. Fondée pour la paix, l’Union Européenne (UE) s’est retrouvée prise au piège d’un modèle économique global qui bafoue les droits humains, détruit les écosystèmes et tourne le dos à la démocratie. Malgré l’accélération de la crise environnementale, l’Europe recule sur les sujets climatiques et sociaux. Tout cela contribue au désamour des peuples envers l’Europe.
L’Europe est aujourd’hui à la croisée des chemins. Elle doit choisir si elle défend la planète et les droits humains. Dans cette nouvelle configuration géopolitique mondiale, l’Europe doit choisir si elle est bâtisseuse de communs ou fossoyeuse d’espoirs, tant sur notre continent qu’à l’échelle planétaire. L’UE doit retrouver sa boussole et déployer une diplomatie de la paix. Elle doit aussi établir un agenda politique sur la question de l’investissement des États membres et de ses citoyen·ne·s dans leur sécurité collective et s’engager pour défendre le droit international, que cela soit en Israël/Palestine ou en Ukraine. Nous avons besoin de plus d’Europe ; mais surtout nous avons besoin d’une autre Europe.
Les élu.e.s écologistes : Marion Maury, Glen Dissaux, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan
Un projet ambitieux et des valeurs pour faire gagner Brest !
Les budgets 2025, qui ont été votés le 28 mars pour la metropole et le 1er avril pour la ville de Brest, ont été les derniers budgets en année pleine de cette mandature. A ce titre, comme tous les budgets et les Comptes Administratifs que nous avons voté depuis 2020, cette copie budgétaire fera partie du bilan collectif que nous présenterons aux Brestoises et aux Brestois lors de la campagne électorale qui va bientôt s’ouvrir.
Sans surprise, le PRG-le Centre gauche dont les trois élus sont membres à part entière des majorités municipale et métropolitaine, participera activement à la campagne pour les élections de mars prochain, tout simplement pour expliquer ce que nous avons réalisé de bon pour nos concitoyens durant ces dernières années.
Malgré les contraintes imposées aux collectivités locales par les gouvernements successifs en charge des affaires de l’Etat depuis l’été dernier, et alors que nous traversons une période d’instabilité politique les candidats de notre famille politique avanceront des propositions pour faire de Brest une ville où il font bon vivre.
Dans le contexte d’instabilité politique que nous traversons depuis des mois, nous avons fait le choix de la responsabilité et de la fidélité à nos engagements. En résumé nous avons choisi et garder un bon cap. Tout le monde le sait ici, c’est dans le mauvais temps qu’on reconnaît les bons marins.
Nous ne nous cantonnerons pas dans une candidature de témoignage, nous présenterons aux Brestoises et aux Brestois un projet à la hauteur de ce qu’ils attendent, nous revendiquerons fièrement les valeurs républicaines et humanistes qui sont les nôtres, et nous ne nous fourvoierons pas dans des alliances contre nature.
Comme vous le faites depuis des années, vous pourrez compter sur nous.
Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le Centre gauche
Alerte sur l’état du patrimoine de Brest
En moins d’un mois, Brest a connu trois événements retentissants concernant son patrimoine municipal et métropolitain : la fermeture en urgence du Patronage Laïque Sanquer, la nécessité de raser le parking Saint-Louis (avant reconstruction) et enfin la fermeture, pour de nombreuses années, du musée des Beaux-Arts.
S’il est une responsabilité première que toute équipe aux affaires doit assumer, c’est bien la gestion, l’entretien et la mise aux normes du patrimoine brestois. De surcroît la responsabilité de cette équipe est double, puisque ces dernières années elle a transféré à la Métropole un bon nombre d’équipements emblématiques de notre Ville.
Si les causes de ces fermetures sont différentes, il y a cependant des points communs entre-elles : l’état du patrimoine et l’absence d’inventaire général.
Comment sommes-nous arrivés à ces situations extrêmes ? Comment se fait-il que ces désordres majeurs n’ont jamais été évoqués auparavant, devant et avec tous les élus ? Du coup faut-il s’attendre à d’autres mauvaises surprises dans l’avenir ?
Dans certains équipements, ceux qui fréquentent les lieux - régulièrement ou épisodiquement pour des activités sportives, culturelles ou éducatives - voient au fil du temps les structures vieillir. Il ne suffit pas de mettre quelques rustines, ici ou là, pour masquer la réalité de situations qui se dégradent, jusqu’à l’irréparable.
Dès 2014, nous demandions à pouvoir disposer d’un inventaire de l’immobilier de nos collectivités. Rien ne s’est passé entre 2014 et 2020 et il a fallu attendre 2021 pour voir la création d’une Mission Stratégie Immobilière. Mais depuis, où est l’inventaire, où sont les diagnostics précis ? S’ils existent, pourquoi ne sont-ils pas disponibles pour les élus ?
Pour bien entretenir, pour faire les bons choix et pour investir intelligemment en priorisant les travaux nécessaires, encore faut-il connaître parfaitement la réalité de l’état du patrimoine brestois. Et, seul un inventaire précis, reposant sur des diagnostics complets et objectifs, peut permettre d’anticiper ou de programmer les travaux nécessaires.
Après les opérations de prestige de M. Cuillandre, il faut privilégier la préservation et la réparation du patrimoine existant, avant que tout cela finisse par coûter très cher aux Brestois.
Tournons la page !
Deux questions à Bruno CALVES
Comment en arrive-t-on à fermer un musée ?
Fermer un musée est une chose exceptionnelle. A des conditions climatiques complexes s’ajoutent des problèmes de structure progressivement apparus dans le bâtiment construit Après-guerre.
Pour autant, les investissements nécessaires au maintien en état du Carré des Arts, qui abrite le musée et les écoles de musique et des beaux-arts, ont-ils été suffisants depuis vingt ans ?
Que faire maintenant ?
Si l’actuel bâtiment ne peut être réhabilité pour le siècle à venir, le musée doit trouver sa place ailleurs, en centre-ville. En tout cas, il ne faut rien s’interdire.
Ensuite, la deuxième ville de Bretagne ne peut attendre les années 2040 pour retrouver une activité muséale. Il faut proposer des expositions « hors les murs » sur toute la métropole. Et pourquoi pas une antenne du musée aussi à Brest ? La Ville de Rennes l’a fait en 2025, Brest peut aussi le faire.
Enfin, je veux rappeler que beaucoup de musées ont été créés sous la Révolution française à partir de saisies opérées dans les classes privilégiées. De cette époque date l’idée que la culture appartient à tous dans notre République.
Sans culture partagée, pas de « vivre ensemble », à Brest comme ailleurs.
Les élus Brest, c’est Vous ! – Droite & Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT
Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA
Françoise HOUARD
Bruno CALVES
Jean-Pierre RICHARD
Jean-Philippe ELKAIM
Franck BESOMBES
Vincent PERROT
21 rue Jean Macé – Brest
Transports : le tramway, pourquoi faire ?
«Si j’avais engagé le tram ferré, j’aurais engagé entre 500 et 600 millions d’euros et je n’aurai pas pu faire autre chose.» Ces mots sont de Mathieu Klein, maire socialiste de Nancy, lors de l’inauguration récente du Trolley Nouvelle Génération dans sa ville.
L’homologue du Maire-Président brestois a su faire la part des choses et renoncer à un coûteux projet de tramway. Coûteux en termes financiers, puisqu’on ne connait toujours pas le coût final du projet de TCSP pour Brest Métropole, mais également au niveau environnemental. Ce sont des milliers de mètres cube de béton et d’acier qui envahissent nos rues alors qu’il existe une solution plus souple. Une solution que d’autres maires ont privilégiée, préférant le bien être de la population à l’idéologie politique.
Depuis la campagne de 2020, nous répétons que d’autres choix de transport propres sont possibles, sans endetter la Métropole et hypothéquer sa liberté d’investir dans d’autres domaines. L’exemple de Nancy montre bien que la majorité métropolitaine aurait pu renoncer à la seconde ligne de tramway au profit d’une solution de trolley moins chère et tout aussi efficace pour les habitants.
Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire - brestprogressiste@gmail.com
Mars 2025 - Expression libre (Sillage n°272)
Pour une égalité réelle : continuons à agir !
Situation alarmante des Centres d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF), rapport inquiétant du Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE), montée de l’idéologie masculiniste : en ce mois de l’égalité, l’actualité nous démontre combien les acquis de la lutte pour les droits des femmes sont fragiles et combien il faut continuer à agir.
La situation politique et budgétaire nationale incertaine a plongé le tissu associatif local, qui joue un rôle majeur dans nos territoires, dans des difficultés importantes nous rappelant s’il le fallait que derrière un budget, il y a des gens et des vies. Partenaires de longue date des collectivités dans leur action pour l’égalité réelle, les 4 CIDFF bretons qui œuvrent pour l’égalité, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles ou encore l’insertion professionnelle des femmes et qui ont accompagné gratuitement plus de 10 000 personnes en 2024, voient aujourd’hui leur équilibre économique menacé. Si, aux côtés des collectivités qui représentent 27 % de leur financement, l’Etat ne garantit pas de manière pérenne la compensation financière de la prime Ségur qu’il a lui-même imposée, ces associations indispensables à la cohésion sociale de nos territoires seront en cessation de paiements en avril prochain.
Le décalage qui persiste en France entre égalité de droits et égalité réelle, comme nous le rappelle le dernier rapport du HCE, doit bien au contraire inciter les pouvoirs publics à agir, au premier rang desquels les collectivités territoriales, seules à conserver un degré de confiance de l’opinion important dans un contexte de défiance. Face à l’émergence d’une forte polarisation sociale sur le sujet du sexisme, notamment chez les jeunes, avec une montée en visibilité des discours sexistes et masculinistes, Brest et sa métropole continuent à agir. Nous agissons à la fois sur les représentations genrées (dénominations des rues, travail sur les cours d’écoles), comme de façon plus concrète pour plus d’égalité réelle. Cela passe par un effort conséquent sur le harcèlement de rue, au travers de marches exploratoires, d’une communication et de maraudes sur tous nos grands évènements et équipements, mais aussi du déploiement récent du réseau Angela sur toute la ville en lien avec les commerçants. L’accompagnement des victimes est également un engagement fort de notre collectivité avec le financement d’un poste d’intervenante sociale en commissariat et la création du Lieu d’accueil des victimes dont 2/3 des usagers sont des usagères. La politique volontariste d’accueil de la petite enfance, la mise en place de distributeurs de protections périodiques gratuites ou la campagne de distribution du violentomètre sont autant de moyens d’action pour faire progresser l’égalité au quotidien dans notre territoire.
Pour autant, nous devons tous nous interroger sur notre propre contribution individuelle à la question de l’égalité réelle. C’est le but de nos campagnes de communication sur l’espace public. Car c’est bien l’affaire de tous : les collectivités, les entreprises du territoire, les associations, mais aussi de chacun de nous, au sein de nos foyers, en ne négligeant jamais la force de l’exemple pour nos enfants et en gardant à l’esprit qu’il ne suffit pas de se revendiquer pour l’égalité pour qu’elle advienne.
Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr
Le stade du Froutven à 20 000 places
Depuis le début, notre groupe s’est prononcé en faveur d’une rénovation réglementaire, mesurée et partagée du Stade Francis Le Blé mais aujourd’hui force est de constater que celle-ci ne serait ni suffisante ni satisfaisante au regard du nouvel enjeu sportif et de l’histoire européenne que le Stade Brestois a commencé à écrire.
En accueillant les matchs de notre équipe durant toutes ces années pour permettre au Stade Brestois de franchir les portes de l’Europe, le vénérable Stade Francis Le Blé a accompli sa mission.
Pour autant, le projet de nouveau stade au Froutven n’est aujourd’hui pas satisfaisant, il ne nous convient pas en l’état, alors même qu’il va mobiliser beaucoup d’argent public.
En effet, le Froutven c’est certes 15 000 places au total, comme au Stade Francis Le Blé mais dans ces 15 000, se trouvent 3 000 places VIP de plus qu’à Le Blé. Si les choses se font en l’état, le projet du Froutven c’est 3 000 places en moins pour le grand public.
Si l’on veut favoriser l’accès du grand public, il est selon nous souhaitable de redimensionner un nouveau projet de stade. A hauteur de 20 000 places. Les 5 000 places supplémentaires que nous appelons de nos vœux seraient réalisées pour accueillir davantage le grand public : billet au match et abonnement des particuliers.
A la question « Qui paye ? », nous répondons que le jackpot financier de la Coupe d’Europe est déjà de 52 millions. Nous demandons à Denis Le Saint qu’il injecte l’argent supplémentaire dans son projet pour permettre d’en augmenter la capacité à 20 000 places.
Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou
On s’en prend aux droits des femmes : défendons les CIDFF
Les Radicaux de Gauche, Génération.s, l’Union Démocratique Bretonne, partagent l’inquiétude des Centres d’Information des Droits des Femmes et de la Famille de Brest, du Finistère, de Bretagne et de tout notre pays
Créés en 1972, les CIDFF exercent une mission d’intérêt général, confiée par l’État afin d’améliorer la vie des femmes en favorisant leurs accès aux droits et leur insertion socio-économique. Ils les soutiennent dans la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et la promotion de l’égalité femmes-hommes.
L’extension de la prime Ségur aux salariés du secteur social et médico-social privé, en août 2024, a été une très belle reconnaissance pour leur travail. Mais dans le même temps l’État, principal financeur, n’a pas ajusté les subventions des CIDFF, dont la masse salariale constitue la part la plus importante des budgets, rendant ainsi une mesure bénéfique inapplicable.
Les CIDFF se trouvent alors contraints de limiter leurs actions sur le terrain, voire de procéder à la rupture de contrats de travail, malgré une promesse de compensation du précédent gouvernement. Savez-vous qu’à Brest plus de 4 000 entretiens par an sont réalisés par le CIDF qui compte 14 personnes et qui risque de devoir diminuer ses services malgré le soutien financier de la collectivité ?
Notre groupe dénonce cette politique injuste et mensongère qui fragilise l’action de soutien aux femmes les plus fragiles, alors que le Président de la République a prétendu faire de l’égalité femmes-hommes une grande cause nationale et ce dans un moment où leurs droits sont un combat de chaque jour et ne cessent partout d’être menacé.
La situation des femmes en Afghanistan et en Iran, le recul des droits aux USA, notamment du droit à l’avortement, montrent qu’aucune avancée n’est définitivement acquise. Nous vivons dans un monde où la liberté, l’égalité et la sororité sont attaquées par l’obscurantisme, le fanatisme et le retour de l’extrême droite aux portes du pouvoir.
Ne laissons pas, dans notre pays, reculer les droits des femmes !
Groupe des élu.e.s Radicaux de Gauche – UDB – Génération.s
Christiane Migot, Fragan Valentin-Leméni, Elise Hamard-Péron,
Xavier Hamon et Béatrice Le Bel
La sécurité, première des libertés
Les maires et les élus locaux ont une responsabilité déterminante en matière de sécurité. Dans leurs fonctions quotidiennes, ils jouent un rôle central, équilibré, entre prévention et anticipation. Ils participent aussi avec leurs services, leurs polices municipales respectives, à une définition toujours plus juste et fine des enjeux de collaboration avec l’État, la justice, la police et la gendarmerie nationale.
Nos six communes du GICA soulignent et regrettent réellement que le Conseil métropolitain de sécurité et de prévention de la délinquance (CMSPD), instance d’échanges et de diagnostics entre tous les acteurs, n’ait pas été convoquée depuis deux ans. Deux ans !
Une date vient seulement d’être fixée après que nous avons signalé et appuyé fortement la nécessité de se réunir et travailler à nouveau ensemble.
Toutes les communes n’ont assurément pas la même approche en matière de sécurité et de prévention. Or, cela ne doit pas être un facteur bloquant.
Il y a certes le principe de libre administration et de choix de chaque maire et exécutif territorial. Ceci dit, la criminalité et la délinquance ne connaissent aucune frontière. Elles s’affranchissent de tout dans une violence toujours plus grande.
Il est pour nous urgent de rattraper le temps perdu et de reprendre nos travaux collégiaux en dépassant nos différences d’approche. Nos sujets sont la prévention auprès des jeunes, la protection des personnes vulnérables et la réponse aux attentes de la population en matière de tranquillité publique.
Pour nous, au GICA, la sécurité est une priorité. Nous n’avons jamais varié.
Les élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané
elus-gica@brest-metropole.fr
8 mars 2025 : La défense des droits des femmes en péril
L’égalité femmes-hommes avait été déclarée “Grande cause du quinquennat” par E.Macron. L’État met-il vraiment tout en œuvre pour l’atteindre ? Pour éradiquer les discriminations systémiques et le fléau des violences faites aux femmes, il faut plus qu’une annonce : il faut des moyens. Or, une fois de plus, le budget de l’État n’est pas à la hauteur.
En Bretagne, l’enregistrement des violences intrafamiliales et sexuelles a plus que doublé depuis 2016. Cela concerne près de 15 000 victimes, femmes et enfants. En parallèle, des associations bretonnes de défense des droits des femmes lancent un cri d’alerte. Après plus de 50 ans d’existence, elles pourraient disparaitre dans les mois à venir faute de financement suffisant. Il s’agit des Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles qui, en 2024, ont accompagné plus de 10 000 personnes dont 2 500 victimes de violences. Le Planning Familial rencontre les mêmes difficultés. Quelle perte ce serait pour la cause ! Pour lutter contre toutes les formes de violences sexistes, les Écologistes proposent des mesures claires : une campagne massive de prévention par l’éducation et la sensibilisation, une protection renforcée des victimes et la fin de l’impunité. Et des moyens pour les associations, les ministères de l’éducation, de la justice et de l’intérieur à hauteur de 2,6 milliards d’euros, loin des 94 millions proposés par l’État.
Les collectivités ont aussi un rôle à jouer dans cette lutte. Brest prend sa part dans la sensibilisation et l’accompagnement aux victimes : cours d’école non genrées, campagnes de communication, soutien aux associations, lieu d’accueil des victimes, maraudes en milieu festif sont autant d’actions qui en témoignent. En novembre dernier, la Ville a lancé le dispositif Angela, permettant à une personne en insécurité dans la rue d’être mise à l’abri dans l’un des commerces partenaires. Restons mobilisé-e-s et obtenons des moyens pour une société plus juste et plus égalitaire.
Les élu.e.s écologistes : Marion Maury, Glen Dissaux, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan
Pour notre ville et notre métropole en 2025, des budgets sérieux, ambitieux et responsables
A l’heure où ce texte est transmis pour publication dans le magazine SILLAGE que vous avez entre les mains, nous ne connaissons pas encore les résultats des votes des parlementaires concernant le budget de la France. Malheureusement, nous n’avons aucune idée à ce jour du montant des dotations de l’Etat pour les collectivités locales, ces recettes étant nécessaires pour l’élaboration du budget de notre ville et de notre métropole.
Ces budgets de l’année 2025, que nous voterons le 28 mars pour Brest métropole et le 1er avril pour la ville de Brest, s’inscriront pleinement dans les engagements de la majorité municipale à laquelle nous participons avec loyauté, mais aussi avec réalisme et dans le respect des valeurs qui sont les nôtres.
En tenant compte des contraintes de calendrier imposées par l’instabilité politique au plus haut niveau de l’Etat, et ne sachant pas encore à quelle sauce nous allons être mangés, il nous faut faire contre mauvaise fortune bon cœur. Et gérer convenablement nos budgets de fonctionnement dont nous avons la charge tout en veillant à maintenir l’investissement. Cet impératif sera scrupuleusement mis en application par notre majorité, et à plus d’un titre, il nous faudra tenir compte du contexte actuel.
Oui, la stratégie budgétaire que nous proposons pour 2025 va dans le bon sens car avec les incertitudes liées à l’instabilité politique dans notre pays, nous ne sommes pas dans l’inaction ! On agit, en y mettant les moyens, et nos choix forts répondent aux attentes de nos concitoyens et à celles des acteurs de notre territoire. Dans ces choix forts, prenons un exemple parmi tant d’autres : le maintien de l’effort d’investissement qui est un marqueur fort de notre volonté politique, de ce que nous souhaitons pour les Brestoises et les Brestois.
Brest est une ville où on vit bien. Les différents classements et diverses études publiés ces dernières temps le montrent sans ambiguïté. Brest fait partie des villes les plus attractives et où il fait bon vivre. C’est le fruit d’une politique volontariste et le résultat de choix politiques forts faits par notre majorité !
Ce seront donc des budgets sérieux, ambitieux et responsables que nous voterons pour 2025. Qui nous permettront de respecter nos engagements tout en tenant compte de nos possibilités financières et de nos marges de manœuvre.
Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le Centre gauche
Droits des femmes : dignité et espérance
Si le 8 mars, c’est la journée internationale des droits des femmes, pour nous c’est tous les jours qu’il faut agir pour l’égalité et la défense des droits en France et dans le monde.
En décalage par rapport aux comportements dominants de son époque, le poète Alfred de Vigny écrivit, « Après avoir étudié la situation des femmes dans tous les temps et dans tous les pays, je suis arrivé à la conclusion qu’au lieu de dire : bonjour, on devrait leur dire pardon. »
Plus de 150 ans après où en sommes-nous ?
Bien sûr, la situation des femmes en France a considérablement évolué sur le plan juridique, sur leur capacité d’agir en tant qu’être autonome, sur leurs droits politiques, sociaux et sociétaux, sur l’accès à la formation et à l’emploi… Tout cela est le fruit d’un long combat d’émancipation des femmes, mais celui-ci non seulement n’est pas terminé, mais surtout, il n’est pas acquis.
Ailleurs dans le monde, le sort de la moitié de l’humanité est loin d’être enviable : les droits humains sont bafoués allant des discriminations affichées jusqu’à des conceptions rétrogrades : des jeunes filles mariées de force, parfois mutilées, des femmes vivant sous la coupe de tyrans imbus de pseudos droits ancestraux ou religieux, des esclaves livrées à la prostitution ou la pornographie, des victimes de crimes sexuels lors de conflits armés ou d’actes terroristes.
Mais ce sont aussi dans des pays où naguère les valeurs démocratiques étaient la norme que des droits reculent.
3 questions à Véronique BOURBIGOT
- Votre regard sur la situation aujourd’hui ?
En France, les inégalités salariales demeurent. Les femmes gagnent en moyenne 4 % de moins que les hommes, avec un écart global de 13,9 % pour un temps plein selon l’Insee. En 2024, elles ont donc « travaillé bénévolement » à partir du 8 novembre à 16 h 48. A ce rythme l’égalité sera au rendez-vous qu’en 2077…
Nous ne pouvons plus nous contenter d’entendre : « allons mesdames, un peu de patience, cela finira bien par arriver. » - Sur les violences ?
Malgré les dispositifs existants, les violences restent dramatiquement élevées. Les cas de harcèlements et d’atteintes sexistes dans l’espace public comme au travail, sont légion. Près de 100 % des femmes ont été placées un jour dans cette situation.
Oui la rue est parfois un lieu d’intimidations en journée et de véritables dangers la nuit. A Brest, il manque un point essentiel dans le dispositif de sécurisation de l’espace public : la vidéoprotection.
L’égalité c’est d’abord dans les familles qu’elle s’apprend. Mais c’est aussi le 1er lieu des violences physiques ou psychologiques. En Finistère en 2024 les violences intrafamiliales sont encore en hausse, + 2 % avec 3 125 victimes dans tous les milieux.
A côté des cas identifiés par les services de police et la chaîne des services sociaux, il a ceux méconnus. Nous devons êtes en permanence à l’écoute. - Justement vous êtes vice-présidente du département chargée de l’égalité
Mon souci c’est de protéger, et mettre en sécurité les victimes. Nous agissons avec les pouvoirs publics, les services de police et de justice, les associations et les travailleurs sociaux. Nous le faisons par des soutiens financiers ou des actions de relais.
Parmi les missions que nous soutenons, le relogement prioritaire des victimes et l’emploi. Ce sont deux axes essentiels portés par le CIDFF. Ainsi en lien avec le Medef, le CIDFF favorise par l’emploi l’autonomie financière des femmes contraintes de quitter leur domicile. C’est un travail considérable qui permet aux femmes de se reconstruire et de regarder vers l’avenir.
Les élus Brest, c’est Vous ! – Droite & Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT, Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA, Françoise HOUARD
Bruno CALVES, Jean-Pierre RICHARD
Jean-Philippe ELKAIM, Franck BESOMBES, Vincent PERROT
21 rue Jean Macé – Brest
Brest Métropole : alerte à la dette
Les orientations budgétaires 2025 présentés en conseil de Métropole confirment nos inquiétudes sur l’avenir financier de notre collectivité. La dette atteint des niveaux alarmants, avec un emprunt d’équilibre en hausse de 29 % et une annuité de dette qui grimpe à 39,7 millions d’euros.
Ces choix d’endettement excessif, principalement dictés par le projet coûteux et mal maîtrisé « Mon Réseau Grandit », fragilisent la Métropole. Pendant ce temps, l’épargne nette s’effondre, passant à 19,6 millions d’euros en 2025.
Cette mauvaise gestion place une pression fiscale intenable sur les habitants et les entreprises, tout en compromettant les investissements structurants essentiels. Face à cette spirale dangereuse, nous appelons à des décisions plus responsables et à une véritable maîtrise budgétaire pour protéger l’avenir de notre métropole.
Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com
Décembre 2024 / Janvier 2025 - Expression libre (Sillage n°270)
Le Plateau du deuxième dépôt : un nouveau parc public métropolitain de 23 000 m² en cœur urbain.
Depuis plus de 30 ans, nous œuvrons collectivement pour rendre notre ville aux brestoises et aux brestois et assurer aux générations futures un cadre de vie sain.
Si Brest est désormais une ville pleinement tournée vers son fleuve côtier et sa rade, c’est le fruit à la fois d’une volonté politique forte de la collectivité et d’un long travail partenarial entre Brest métropole et l’Etat.
C’est tout le sens du comité de suivi de la « Mission Penfeld » qui depuis 1997 est chargé de coordonner la cession et la requalification de sites appartenant au ministère des Armées et n’ayant plus de fonction militaire.
Après deux premières réalisations emblématiques et structurantes pour Brest et sa métropole dont le succès n’est plus à démontrer, le Port du Château et le plateau et les Ateliers des Capucins - nouveau quartier de 16 ha relié par le premier téléphérique urbain de France et le tramway- cette instance poursuit son travail de réflexion sur le devenir de différents espaces en bord de Penfeld. Un fleuve auquel l’histoire de Brest est intimement liée.
C’est ainsi que la collectivité ambitionne de reconquérir un site urbain majeur, dernier site militaire situé en corniche et véritable lien entre la Ville « civile » et son fleuve côtier : le plateau du « Deuxième Dépôt ». Situé en plein cœur de métropole, ce lieu emblématique mais méconnu, est une pièce maîtresse de la démarche « Grand Balcon » portée par Brest métropole dont l’objectif est de relier et mettre en valeur les espaces publics en belvédère au-dessus de notre fleuve.
Dès juillet dernier, les habitants ont pu découvrir pour la première fois cette ancienne caserne dans le cadre de Brest au rendez-vous et des fêtes maritimes. Ce fut un moment fort de découverte des points de vue inédits et époustouflants sur un site jusque-là jamais ouvert au public et un véritable coup de projecteur sur les transformations urbaines.
Soucieuse de renforcer la qualité de vie au quotidien et d’offrir des îlots de verdure et de biodiversité en centre-ville préservés de l’agitation urbaine, la collectivité projette de créer à moyen terme, en lieu et place des casernements désaffectés, un vaste parc métropolitain paysager de 23 000 m². Et dès la fin des travaux de déconstruction et de dépollution, le site sera partiellement rendu au public.
La cession d’un autre site de plus de 3 ha, connu des brestois, l’Île Factice, situé au Nord de la porte de l’arrière-garde et dans la continuité du vallon de la Penfeld, suit quant à elle également son cours.
Autant d’espaces futurs qui s’ajoutent aux 870 hectares d’espaces verts et aux 25 000 arbres que compte déjà la métropole. Et cela, sans compter les plus de 17 000 arbres qui seront plantés d’ici 5 ans sur la métropole dans le cadre du Plan arbres, et les nombreuses démarches de végétalisation de l’espace urbain associant les habitants.
Chaque année, Brest métropole et la ville de Brest donnent ainsi toujours plus de place à la nature et offrent un cadre de vie préservé et recherché. Face aux enjeux climatiques, nous bâtissons ici une métropole plus solidaire, plus durable et plus agréable à vivre. Brest sera demain comme aujourd’hui un territoire où l’on prend soin des autres et de l’ensemble des écosystèmes vivants.
Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr
Aux côtés du monde du travail
Depuis la rentrée, les mouvements sociaux se multiplient dans notre pays. La suppression de 1 200 postes chez Michelin et la fermeture de son site à Vannes, le plan de licenciement de 2 400 postes chez Auchan, ne sont que les faces visibles de l’iceberg des licenciements en France.
Aucun secteur, aucun territoire, ne sera épargné.
D’après la CGT, dans le Finistère, ce sont des dizaines d’emplois qui sont immédiatement menacés : chez Saupiquet, chez Autoliv… A l’échelle du pays, le syndicat annonce un risque de disparition de plusieurs centaines de milliers d’emplois.
Notre territoire n’échappe pas à cette avalanche de plans sociaux. A Brest, Géant a récemment dû baisser le rideau. A Plouzané, les salariés de l’usine Autocruise redoutent une fermeture.
Dans la fonction publique, même tonalité…
Les agents sont dans le collimateur gouvernemental. Après avoir salué la nomination de Musk dans l’administration Trump, le ministre de la Fonction Publique a décidé de s’inspirer de sa ligne libérale pour mettre les fonctionnaires au régime sec : gel du point d’indice, suppression de postes, etc.
Toujours sur le pont, ce sont pourtant ces derniers qui permettent à nos villes, à nos territoires, à notre pays, de fonctionner au quotidien, de tenir debout en temps de crise.
Dans ce contexte social lourd, les syndicats s’organisent. Notre groupe soutient les revendications des travailleurs et des travailleuses, du public comme du privé, qui se mobilisent pour la protection de leur emploi et la conquête de nouveaux droits.
Face à une situation sociale tendue, le politique a en effet une grande responsabilité pour protéger l’ensemble du monde du travail dont l’industrie.
Au sein de nos collectivités, c’est notamment dans cet esprit volontariste que nous avons agi et que nous continuerons d’agir en faveur d’une réindustrialisation de notre territoire (EMR, réparation navale, abattoir du Faou, etc) synonyme d’emploi local.
Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou
Un sauve qui peut gouvernemental injuste pour notre collectivité.
La France se trouve confrontée à des problèmes budgétaires sérieux. Les finances publiques atteignent un déficit de 173 milliards et un endettement de 3 100 milliards d’euros. Face à ce gouffre financier abyssal le gouvernement propose un sauve-qui-peut peu réaliste en ayant recours à la participation des collectivités à hauteur de 5 milliards d’euros pour les plus importantes.
Cette situation financière n’est pas apparue depuis la COVID. Elle trouve ses racines dans un casting néfaste des responsables de la politique économique et financière de l’Etat. A cela s’ajoute, les relations avec des décisionnaires de grandes entreprises privées, de banques d’affaires ou de cabinets de conseil qui pratiquent un lobbying. Sans oublier les largesses faites à de grands groupes et surtout au financement par la dette de son déficit courant.
Arrêtons de fantasmer sur la conduite des collectivités locales.
Depuis la décentralisation, elles ont fait des efforts considérables et repris des délestages de services publics ainsi que des secteurs entiers en particulier sur les politiques liées à l’Education, la solidarité ou encore le développement économique.
L’osmose de son tissu territorial, économique, social, écologique et solidaire est un atout essentiel et ne doit pas être remise en cause par des mesures d’asphyxie financière.
A Brest et sa Métropole nous avons nos priorités.
Le gouvernement doit renouer avec le principe d’un Plan approuvé par le Parlement compatible avec les nouveaux impératifs de notre temps : en finir avec l’ultra-libéralisme. Nous voyons la transition écologique remise en question, la misère et l’injustice sociale s’intensifier.
Notre ville et sa communauté peuvent être impactées par les conséquences indirectes du sauve qui peut gouvernemental. Nos relations financières sur les projets communs avec la Région ou le Département peuvent être affectées. Notre développement économique largement lié à la mer, à la recherche, à l’agriculture et bien sûr à la Défense doit lui aussi être l’objet d’une préservation et d’une vigilance permanente car nos futures ressources en dépendent.
Le Groupe des élus LRDG – UDB – Génération.s
Christiane Migot, Xavier Hamon, Béatrice Le Bel
Fragan Valentin-Leméni, Elise Hamard-Péron
Pont Albert Louppe 2030
La décision d’interdire la circulation sur le Pont Albert Louppe aux voiturettes a remis à l’actualité le sujet du devenir de cet édifice à l’aube de son centenaire.
1930-2030. Le pont aura bientôt cent ans et pour célébrer cet anniversaire, il est temps de bâtir un projet structurant pour son avenir : Albert Louppe 2030 !
Le pont est un trait d’union entre les rives de l’Elorn, très utilisé par les cyclistes, les piétons et les usagers de deux roues de moins de 50 cm3. Les barrières et restrictions dernièrement posées ont démontré l’utilité actuelle du pont pour les pompiers, le SAMU et les forces de l’ordre. En cas d’accident sur la RN165, de bouchons, de blocages, il permet aux forces d’intervention d’urgence de franchir rapidement l’Elorn. Par ailleurs, dans un contexte de lutte contre les émissions carbone et de réduction de l’impact climatique des déplacements, et, face à l’engorgement actuel du pont de l’Iroise, se priver d’une voie dédiée aux circulations douces et décarbonées serait absurde au regard des attentes de la population.
Le coût important de la destruction du pont comparativement au coût de la rénovation plaide pour la seconde option. Les études ont démontré la solidité de sa structure, la rénovation concernerait principalement le tablier. En cas de rénovation du tablier du pont, nous devons entreprendre une réflexion plus large sur les mobilités entre le nord et le sud du département, en lien avec l’Etat, le Conseil départemental du Finistère et le Conseil régional de Bretagne. Rappelons que le pont appartient à l’Etat et figure dans le contrat plan Etat-région. Se priver du pont limiterait le franchissement de l’Elorn à deux points : Landerneau et le Pont de l’Iroise. Nous plaidons pour l’extension du réseau de Tram depuis le port de Commerce, Océanopolis et jusqu’à Loperhet en passant par Plougastel et par le pont Albert Louppe. Cela permettrait de développer des hubs de multimodalité pour développer le Tram-train Quimper-Brest. Cette option permettrait de désengorger le pont de l’Iroise et d’offrir une alternative rapide, écologique et moderne à la voiture individuelle. Longue vie au pont Albert Louppe !
Les élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané - elus-gica@brest-metropole.fr
L’injuste prix de notre alimentation
L’alimentation est devenue la variable d’ajustement du budget des foyers : elle n’en représente plus que 18 %. Après avoir payé ses factures, on regarde ce qu’il reste pour manger, on transige sur la qualité ou la quantité. La précarité alimentaire est en forte hausse depuis 2021. Les métropoles comme Brest sont très impactées du fait de leur fonction d'accueil et leur densité en logements sociaux et étudiants. La Banque alimentaire Finistère distribue environ la moitié de ses denrées à Brest par exemple.
Pourtant, côté production, le coût payé aux agriculteurs-trices a été divisé par 2 en 50 ans. Malgré leur rôle essentiel, 18 % de celles et ceux qui nous nourrissent vivent sous le seuil de pauvreté. Les manifestations récentes nous le rappellent, leur mal-être est grand. Les normes environnementales apparaissent pour beaucoup comme des charges insurmontables.
L'équation d’une alimentation accessible, saine, issue d’une agriculture rémunératrice et préservant l’environnement est-elle vraiment insoluble ?
Le Secours Catholique, CIVAM, Solidarité Paysans et la Fédération Française des diabétiques ne s’y résignent pas. Dans l’étude « L’injuste prix de l’alimentation », ces 4 associations s’interrogent sur le coût réel de l’alimentation. Qui capte la différence de valeur entre ce qui revient au producteur et le prix payé en caisse ? Quels sont les coûts cachés de notre système alimentaire pour nous soigner, pour compenser les inégalités sociales et l’impact environnemental de celui-ci ?
L'étude préconise d’allier démocratie, accessibilité financière et transition agroécologique. A Brest, de nombreuses mesures sont déjà initiées : offre de restauration collective durable, Projet Alimentaire, structuration de filières agricoles durables, soutien à la caisse alimentaire commune… Le rapport en identifie d’autres : favoriser l’implantation de commerces répondant à des objectifs sanitaires, sociaux ou écologiques, réguler l’affichage publicitaire. Des leviers à activer ?
Les élu·e·s écologistes de Brest : Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan
Joyeux Noël et Bonne année 2025 à toutes et tous.
Dans quelques jours, nous allons retrouver une ambiance de fête. Par tradition, le mois de décembre est toujours propice à ouvrir une parenthèse de répit et de repos dans une deuxième partie d’année durant laquelle chacune et chacun d’entre nous est fortement mobilisé. Une période précédant Noël toujours aussi dense et chargée. Mais cette année, en plus de ce que nous connaissons habituellement, les incertitudes se font de plus nombreuses.
L’instabilité politique en France est une réalité depuis la dissolution surprise de l’Assemblée Nationale. Les résultats de l’élection des députés en juillet dernier ne nous amènent pas à être optimistes pour les semaines à venir. Les décisions prises au plus haut niveau sont en effet de plus en plus incompréhensibles et les incidences négatives sur notre quotidien vont être de plus en plus difficiles à accepter.
Mais pour autant, faut-il faire l’impasse sur ce moment convivial et festif que nous pouvons vivre avec les fêtes de fin d’année et ne pas se laisser emporter par la magie de Noël ? Non, bien au contraire, il nous fait mettre à profit ces quelques jours pour penser à autre chose. Être plus proches des siens, montrer sa solidarité envers les plus démunis, ouvrir son cœur et rêver…
La ville de Brest, sous l’impulsion de notre élu Fortuné Pellicano, adjoint au maire délégué à l’Animation et aux Grands événements, propose de retrouver l’esprit de Noël durant quelques jours, en centre-ville et dans les quartiers. Et même si cette année le Marché de Noël sera proposé dans un espace réduit Place de la Liberté, les travaux de la nouvelle ligne de tramway nous y obligeant, il y aura suffisamment d’illuminations, de décorations et d’animations pour rêver les yeux ouverts pendant quelques jours et faire des vœux malgré les tristes perspectives qui nous sont annoncées pour 2025.
Soyons optimistes, même si cela ne doit durer que pendant ces quelques jours de fêtes.
Joyeux Noël et Bonne année 2025 à toutes et tous.
Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le centre gauche
Ville de Brest et Brest Métropole
Retour sur 2024… Défis de 2025
C’est la fin de l’année. Revenons avec Bernadette Malgorn sur les mois passés.
Il y a un an, vous présentiez des vœux de Paix.
Exprimer des vœux pour le monde, pour la France et pour ses habitants, c’est se placer sous le signe d’une espérance.
Le monde change et nous vivons des temps dramatiques avec la poursuite des conflits en Ukraine et au Proche-Orient, pour rester dans notre proximité.
En France, c’est l’instabilité politique qui prévaut : une dissolution ratée, une absence de majorité, un gouvernement confronté à une dette abyssale.
Et il y a le poison insupportable de l’antisémitisme qui est une offense aux valeurs de notre République.
Brest dans cet environnement ?
Nous avons plusieurs défis à relever. Ils sont certes nationaux mais se déclinent localement. J’en cite trois : la défense, l’état de nos finances, la sécurité de nos concitoyens.
Le retour de conflits ouverts engageant des puissances nucléaires, l’armement massif d’états autoritaires, la montée de l’isolationnisme aux Etats-Unis, impliquent plus que jamais un investissement dans notre souveraineté militaire.
L’affirmation de notre puissance navale, la confirmation de notre dissuasion nucléaire, héritée du général de Gaulle, renforcent le site brestois dans sa vocation stratégique.
Vous évoquez les finances.
Si le législateur fait participer les collectivités à la résorption des déficits publics, comment Brest et la Métropole abordent-elles cette perspective ? Les deux situations sont très différentes.
Sur le budget municipal, les marges existent, et la ville est capable de s’adapter sans peine.
Mais à la métropole, nous sommes déjà en limite de la zone critique, par les choix de l’équipe Cuillandre. C’est la métropole qui finance la plupart des grands projets brestois souvent trop coûteux. Nous alertons depuis des années sur cette dérive pour éviter des arbitrages sévères dont les entreprises et les ménages feraient les frais.
M. Cuillandre a sonné l’alarme, mais quand nous avons proposé la mise en place d’une instance de crise pour faire face à cette situation qui serait catastrophique, il refuse.
Et la sécurité ?
La loi donne des moyens d’action et de prévention importants aux maires. Nul besoin de demander au Père Noël une panoplie de shérif pour cela.
Mais à Brest, le maire campe sur des positions dogmatiques : refus d’une police municipale, refus d’un réseau de caméras sur le Centre et les quartiers avec une supervision urbaine.
Certes, il y a 18 agents de tranquillité urbaine. Ils font ce qu’ils peuvent, mais ce n’est pas à la hauteur d’une situation qui s’aggrave.
Le narcotrafic, les vols avec ou sans violence, les situations de harcèlement et d’agression dans la rue, les incendies de véhicules, les rodéos urbains, les occupations de halls, les cambriolages, les violences intrafamiliales… Et maintenant des fusillades, des attaques au couteau et même l’incendie d’église. Tout cela est devenu une réalité brestoise.
Il ne s’agit pas pour une police municipale de se substituer à la police nationale, laquelle pourrait d’autant mieux lutter contre la délinquance et la violence qu’elle ne serait pas mobilisée sur des événements festifs de la ville, par la mise en fourrière de véhicules, ou les bruits de voisinage. Ces tâches relèvent de la police municipale là où elle existe.
Pour faire face à la dégradation, nous proposons la création d’une bonne centaine de policiers municipaux. Brest en a les moyens.
Les Brestois n’en peuvent plus. Nous proposons une politique globale de sécurité sur Brest.
Joyeux Noël et bonne année,
Nedeleg laouen ha bloavez mad.
Les élus Brest, c’est Vous ! – Droite & Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA Françoise HOUARD
Bruno CALVES Jean-Pierre RICHARD
Jean-Philippe ELKAIM Franck BESOMBES Vincent PERROT
21 rue Jean Macé – Brest
Stationnement au port : l'asphyxie continue
La situation du stationnement au Parc à chaînes devient catastrophique pour les entreprises et les restaurateurs. La suppression progressive des places de parking, conjuguée à une politique tarifaire dissuasive, met en péril l'attractivité du Port de Commerce.
Dans un contexte économique déjà tendu, les professionnels de la zone voient leur clientèle contrainte de renoncer à fréquenter leurs établissements. La majorité métropolitaine persiste pourtant dans ses choix dogmatiques, ignorant les réalités du terrain et les besoins des usagers.
Si nous partageons l'ambition d'une Métropole plus durable, celle-ci ne peut se construire au détriment de notre tissu économique local. Il est urgent de repenser globalement l'accessibilité du port de commerce, en concertation avec les acteurs concernés, pour préserver ce poumon économique de notre Métropole.
Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com
Octobre 2024 - Expression libre (Sillage n°268)
Dérapage des dépenses de l’Etat : un choix politique !
Les dépenses de l’État dérapent.
Pourtant, cela était prévisible. Dès la présentation du projet de loi de finances 2024, le Premier président de la cour des comptes et président du Haut Conseil des finances publiques, Pierre Moscovici avait alerté sur le caractère très optimiste des hypothèses retenues dans ce budget telle que la surestimation de la croissance.
Mais le 4 septembre dernier, le ministre démissionnaire des finances, Bruno Le Maire, a parlé d’un « dérapage » qui loin d’être dû à sa gestion, serait dû à l’impéritie financière des collectivités locales, sur la base d’estimations floues dont on ignore les fondements. Une accusation qui mérite qu’on s’y penche de plus près.
Le macronisme a dès le début, montré son visage libéral en coupant drastiquement dans les recettes de l’Etat et des collectivités locales. En supprimant des impôts, sans créer de nouvelles recettes. La gravité de la politique du désarmement fiscal a eu sans surprise des effets conséquents avec 60 milliards de perte annuelle de recettes fiscales. Une baisse des recettes de qui aurait dû être intégrée dans les prévisions. C’est cela qui fait le déficit aujourd’hui.
Quant aux collectivités locales, comment peut-on oser les mettre en cause alors qu’elles portent aujourd’hui plus de 70 % de l’investissement public civil en France au bénéfice des territoires et des populations ? Il est parfaitement habituel de constater qu’elles investissent à mi-mandat, le début de mandat étant consacré à la préparation des projets. De surcroit, non seulement la loi les oblige à voter un budget en équilibre réel, mais elles ne peuvent emprunter, à la différence de l’État, que pour financer la réalisation de leurs projets d’investissements. Vous ne verrez jamais un Maire, un Président de Département ou de Région, emprunter pour payer ses fonctionnaires comme le fait, chaque mois, l’Etat !
Nous sommes à un moment crucial où le déficit de l’État n’est plus supportable. Il amènera des conséquences difficiles pour les Françaises et les Français. Il en va de notre indépendance vis-à-vis des marchés financiers. Cela aura un impact sur nos taux d’intérêt et sur notre capacité même à emprunter.
Face à l’échec cuisant de la politique de l’offre conduite depuis 7 ans, il est urgent d’engager rapidement une vraie discussion autour du financement de la dépense publique en France et des recettes. Repensons notre fiscalité, repensons la pour plus de justice, pour faire contribuer chacun selon ses moyens. Repensons aussi notre fiscalité locale, pour que le citoyen soit contributeur des projets qu’il soutient auprès des élus locaux. Oui, il est temps d’avoir un gouvernement qui puisse avec les Françaises et les Français engager un nouveau contrat pour financer notre vivre ensemble.
Dans la crise institutionnelle que le Président Macron a installée durablement en France, ce sont à nouveau les collectivités territoriales qui apparaissent comme l’échelle de stabilité démocratique souhaitée par nos concitoyens. Des collectivités qui depuis longtemps participent à la réduction de la dette publique et sont infiniment plus saines que l’Etat sur le plan comptable et budgétaire.
Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr
Brest, ville éducative
Notre équipe s’est toujours engagée pour faire des politiques éducatives de puissants vecteurs d’épanouissement et d’émancipation pour les jeunes Brestois et Brestoises.
Brest, ville éducative : c’est la volonté d’avancer ensemble, en concertation, au sein d’un projet éducatif ouvert, ambitieux, rassembleur de tous les acteurs éducatifs du territoire autour d’objectifs communs.
Brest, ville éducative : c’est le choix d’une organisation de la semaine scolaire sur 4,5 jours, guidé par le souci de répondre au plus juste aux besoins et à l’intérêt de l’enfant en matière éducative.
Brest, ville éducative : c’est apporter un haut niveau de soutien aux associations d’éducation populaire dont certaines interviennent durant les TAP.
Brest, ville éducative : c’est investir massivement dans nos bâtiments scolaires afin de permettre aux personnels et aux élèves d’évoluer dans de bonnes conditions d’exercice et d’apprentissage (reconstruction de l’école Kerisbian, remise à neuf de l’école J. Macé, etc.)
Brest, ville éducative : c’est offrir à tous les élèves la possibilité de s’ouvrir à la diversité culturelle et linguistique en apprenant une nouvelle langue. Dans chaque quartier, une école publique propose une filière bilingue français-breton.
Brest, ville éducative : c’est donner les moyens pour que toute démarche éducative, à l’école comme ailleurs, soit inclusive. La Ville investit dans le réaménagement des cours d’école et finance les postes d’animateurs pour accueillir les enfants en situation de handicap.
Brest, ville éducative : c’est enfin rendre toujours plus accessible les services périscolaires dont la cantine. Défenseur depuis toujours d’un retour en gestion publique de la restauration collective, notre groupe se félicite que ce dossier soit aujourd’hui rouvert. Cela est de nature à nous permettre de poursuivre la diminution du prix de la cantine déjà effective pour 75 % des familles dès cette rentrée.
Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré,
Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou
Relançons les trains de nuit depuis Brest
Le 25 juin, le Tribunal de commerce de Brest a placé en liquidation la compagnie aérienne Céleste qui devait assurer la réouverture de la ligne Brest Orly. Cet évènement doit relancer la réflexion sur le retour des trains de nuit à la pointe Bretonne.
Créées en France à la fin du XIXe siècle pour atteindre leur apogée entre les années 30 et 70, les lignes de nuit ont progressivement été presque toutes supprimées, face à l’amélioration des réseaux routiers, puis à la concurrence de l’avion low-cost et au coût de fonctionnement et de modernisation des infrastructures. Pourtant, à l’opposé, l‘Allemagne, l’Autriche et la Suisse ont maintenu voire renforcé ce service. La question de la rentabilité ne peut donc pas être invoquée.
Rouvrir des lignes régulières de train de nuit est un enjeu à la fois social, écologique et économique, car il s’agit de permettre aux personnes à revenu modeste ou moyen de se déplacer sur de longues distances tout en maîtrisant leur bilan carbone, avec un gain de confort, de temps et de flexibilité pour les voyageurs, et une optimisation du réseau ferroviaire et une décongestion du trafic routier.
C’est pourquoi, depuis 2018, la France s’est enfin décidée à engager une politique de relance des trains de nuit, en rouvrant plusieurs lignes depuis Paris, vers Berlin, Vienne, Tarbes, Nice ou encore Aurillac. Entre 2019 et 2022, le nombre de passagers a doublé pour atteindre 700 000 voyageurs.
On peut s’en réjouir pour les populations concernées. Sauf qu’à ce jour la SNCF et l’État, qui est l’autorité organisatrice de ces lignes ferroviaires interrégionales ou internationales, centralisent une fois encore le réseau au profit de Paris et ignorent en plus totalement la Bretagne. Or, les trains de nuit représentent aussi un enjeu d’équilibre géographique ; ils doivent contribuer à mieux relier les territoires bretons à l’Europe centrale et du Sud. Un autre enjeu, qui relève de l’égalité effective des droits, est celui de rendre les trains de nuit accessibles aux personnes à mobilité réduite, ce qui n’est actuellement pas le cas en France contrairement à l’Allemagne.
En 2024, il faut faire cesser ces archaïsmes.
Groupe des élu.e.s UDB – Génération.s – LRDG
Fragan Valentin-Leméni, Christiane Migot, Xavier Hamon, Béatrice Le Bel,
Elise Hamard-Péron
Quelle métropole pour demain ?
En espérant que le soutien apporté au candidat de La France Insoumise (LFI) lors des dernières élections n’aura pas d’impact négatif sur la gouvernance de la Métropole de Brest, il est essentiel de rappeler que la gestion des affaires publiques doit rester axée sur les intérêts des citoyens et le bien-être de la communauté. La métropole, avec ses défis spécifiques et ses enjeux locaux, mérite une gouvernance stable, efficace et centrée sur les besoins réels de ses habitants.
La participation politique et le soutien aux candidats sont des aspects fondamentaux de notre démocratie. Cependant, il est nécessaire que ces soutiens ne se traduisent pas par une influence excessive ou une priorisation des intérêts politiques au détriment des préoccupations locales. La métropole de Brest doit continuer à bénéficier d’une administration qui priorise la transparence, la responsabilité et l’efficacité dans la gestion des ressources et des projets.
L’équilibre entre les orientations politiques et la gestion pragmatique des affaires locales est un enjeu majeur. Les élus doivent s’assurer que leurs décisions sont prises en considération des besoins spécifiques de la métropole et qu’ils répondent aux attentes des citoyens, indépendamment des affiliations politiques. La collaboration entre tous les acteurs locaux est également essentielle pour garantir un développement équilibré de nos 8 communes.
En conclusion, bien que le soutien politique puisse influencer les processus électoraux, il est impératif que la gouvernance de la Métropole de Brest reste indépendante et centrée sur les priorités locales. La réussite de la gestion métropolitaine dépendra de la capacité des décideurs à maintenir cet équilibre et à servir l’intérêt général de manière équitable et transparente
Les élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané - elus-gica@brest-metropole.fr
Fermeture des dispositifs d’insertion : quand l’humanisme est mis à mal.
Le secteur de l’aide sociale et de l’insertion traverse une grave crise, comme jamais vue. Dans le Pays de Brest, nous assistons au détricotage progressif d’un tissu d’acteurs agissant depuis des décennies dans la lutte contre l’exclusion.
Les facteurs de fragilité sont multiples : inflation, revalorisation nécessaire des salaires, financements publics insuffisants. Face à ce constat, le Département, chef de file de l’action sociale, impose des objectifs, pour beaucoup d’associations, intenables ou mal calibrés. Un chef de file qui diminue aussi des moyens pour l’accompagnement socio-professionnel des jeunes à besoins multiples, en fragilité vis à vis de l’emploi ou de la santé.
Nous tenons à adresser notre soutien aux travailleurs sociaux ou médico-sociaux concernés.
Il est incohérent à la fois de renforcer comme jamais les contrôles sur les minima sociaux et de fragiliser les supports d’insertion. Il est choquant de constater en cette rentrée que la seule auto école sociale du territoire (Feu Vert) est menacée et cherche repreneur. Cette auto-école représente l’unique chance pour beaucoup d’accéder à la mobilité, au permis et donc à l’emploi !
Et malheureusement ces secteurs ne sont pas les seuls touchés. La situation des EHPAD est aussi catastrophique. 85 % des EHPADS publics en France sont en déficit !
Quel modèle social se dessine, à tous les âges, pour les plus vulnérables ? Les coupes budgétaires au monde associatif ne sont que des économies à courte échelle. Nous paierons collectivement d’une autre façon : la casse sociale aboutit à la colère, au sentiment d’injustice et à la violence ! Voulons-nous baisser les bras face aux inégalités et livrer des pans entiers de solidarité à la quête de profits ?
A l’heure où le niveau de la dette publique est dans tous les esprits, le danger est de nous habituer collectivement, plutôt que de résister, à cette réalité de destruction de tout ce qui fait solidarités à tous les âges.
Les élu.e.s écologistes de Brest : Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan
Une Fête Nationale du Sport le 14 septembre ? Ah bon…
Les JO ont été l’occasion de rappeler la nécessité pour notre pays de s’engager dans une vraie et ambitieuse politique sportive. Car oui, l’héritage de Paris 2024, c’est aussi ce besoin de se fixer des objectifs et de définir les moyens pour faire de la France une grande nation sportive.
Mais au lieu de penser aux investissements dans des équipements structurants, de soutenir les clubs, de donner une vraie place au sport à l’école, d’accompagner plus efficacement les athlètes durant leur parcours universitaire ou professionnel, le Président de la République propose d’instaurer une Fête Nationale du Sport tous les 14 septembre, dans un modèle proche de celui de la Fête de la Musique.
Au-delà du fait que cette intention louable a été exprimée dans une période d’instabilité politique et à un moment où nos concitoyens sont légitimement mobilisés autour de très nombreuses questions sur leur vie quotidienne et leur avenir, il y a des réalités qu’il est bon de rappeler.
En France, nous avons déjà de nombreux rendez-vous avec le sport : semaine dédiée aux sports olympiques en avril ; journée mondiale olympique en juin ; journée du sport scolaire organisée en septembre ; organisation par les fédérations et les associations et clubs locaux de journées Portes Ouvertes en septembre ; etc…
Et puis, il y a cette question centrale : qui va organiser et financer cette Fête Nationale du Sport ? Nous savons qu’il serait difficile, pour ne pas dire impossible de copier la Fête de la Musique. À Brest, ce grand rendez-vous musical populaire annuel fonctionne plutôt bien car il est organisé par la ville en partenariat avec les acteurs du monde culturel. Notre ville apportant financement, matériel et ressources humaines.
La Fête Nationale du Sport voulue par M. Macron générerait donc une dépense supplémentaire pour nos collectivités alors que de nombreux rendez-vous pour la promotion et la pratique du sport existent déjà à Brest.
A nos yeux, cette Fête Nationale du Sport n’est pas une bonne idée.
Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le centre gauche
Vademecum brestois.
Depuis juillet dernier la circonscription de Brest-Ville (Brest, Bohars, Gouesnou et Guilers) a un nouveau député.
Issu des rangs de la France insoumise, M. Cadalen était, dès le 1er tour, le candidat du maire-président François Cuillandre et des élus de sa majorité municipale brestoise. Ils l’ont soutenu, fait campagne et appelé à voter pour lui. De fait ils seront en partie comptables de son bilan futur.
Respectueux du suffrage universel, nous lui avons adressé des félicitations républicaines mais rappelé qu’il est pour nous un adversaire politique dont les conceptions sont très éloignées des nôtres.
Député de la Nation, il participe désormais, avec les 576 autres députés, à la Souveraineté pour l’intérêt supérieur de la France. Dans une assemblée nationale sans majorité, la responsabilité de chacun de ses membres se trouve renforcée pour concourir à la dignité des débats au sein de la représentation nationale.
Nous souhaitons qu’il fasse prévaloir, en toutes circonstances, l’intérêt général du pays dans le respect de toutes les valeurs de la République et au besoin, qu’il les rappelle à certains élus de son camp.
Vademecum à l’usage du nouvel élu.
Expliquant son choix de siéger à la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, plutôt qu’à celle de la Défense (comme ses prédécesseurs), il déclarait à la presse locale (24/07/2024) « je suis un spécialiste sur les questions environnementales à l’international, j’ai une expertise à apporter dans ce domaine ».
Justement parlons climat.
Dès 2014 et encore en 2020, nous en avions fait un marqueur fort de nos programmes des Municipales. Nous proposions des actions ambitieuses en rupture avec les choix néfastes de l’équipe en place sur ces questions depuis 20 ans. Parmi ses mauvais choix, l’extension urbaine, la destruction et l’artificialisation des terres agricoles, la poursuite de projets urbains en zones de submersion marine, la coupe massive d’arbres en ville. Tout cela amplifie la chaleur en ville… Certes, des annonces ont été faites pour changer de modèle municipal, mais bien tardivement. Attendons de voir les résultats concrets. Et puisque nous avons un « spécialiste international », il pourra peut-être donner quelques conseils à ses alliés.
En retour, nonobstant leurs propres insuffisances, sauront-ils l’alerter sur les enjeux locaux, dans le seul intérêt de Brest et sa Métropole. Parmi ceux-ci la sécurité des Brestois, le soutien aux créateurs d’emplois (entrepreneurs, artisans, commerçants), le désenclavement…
L’enjeu de la défense
Mais il est un point primordial pour un député brestois, c’est son engagement et son investissement pour conforter le site militaire.
Plus que jamais, face à la montée des périls ou des influences géopolitiques qui s’expriment, la France doit affirmer sa souveraineté maritime et sa fermeté stratégique.
Lors de la précédente législature le Parlement a marqué sa volonté de renforcement de notre appareil de défense - y compris dans sa composante de dissuasion nucléaire - et la protection de l’espace maritime.
Concrètement, dans ce nouveau format des armées et de ses moyens, Brest, par sa position sur la façade Atlantique, doit reprendre une part opérationnelle et industrielle plus forte.
Aussi, malgré la situation difficile des finances publiques, le strict respect de la Loi de Programmation Militaire votée il y a un an, est un impératif.
C’est là que l’on attend son action concrète.
Si pour le nouveau député de Brest, « avant de faire des armes, il faut savoir pourquoi on les fabrique », pour nous, la réponse est plus qu’évidente.
Elus Brest, c’est Vous ! – Droite & Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT
Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA
Françoise HOUARD
Bruno CALVES
Jean-Pierre RICHARD
Jean-Philippe ELKAIM
Franck BESOMBES
Vincent PERROT
21 rue Jean Macé – Brest
Impôts : rester vigilants
Les habitants de Brest Métropole ont vu, cette année, leur imposition locale augmenter. Si la taxe foncière n’est pas la plus impactée, entre le versement mobilité et la cotisation foncière des entreprises, les choix politiques de la majorité commencent à coûter cher.
Dans un contexte inflationniste, on peut comprendre la nécessité de financer des frais de fonctionnement en hausse. Mais ce sont les investissements de la Métropole qui pèsent sur les habitants et les entreprises. Des entreprises impactées, notamment dans le centre-ville de Brest, par les travaux de la seconde ligne de tramway.
Alors que l’inflation diminue et que la Métropole voit ses dotations globales de fonctionnement stabilisées par l’Etat, un geste envers celles et ceux qui font vivre notre territoire serait le bienvenue.
Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com