Anarchitecture
Anarchitecture - ©Adèle Roisne

Exposition : Anarchitecture

Culture / Loisirs Publié le 28/03/2025
Du Vendredi 25 avril 2025, 14:00 au Samedi 14 juin 2025, 18:00
  • L'atelier papier
Accessibilité non renseignée
Anarchitecture
Anarchitecture - ©Adèle Roisne

Collages, papier et peinture aérosol.
« Ces constructions [brutalistes des années 60] réduites à un pur aspect pratique, souvent décriées pour leur froideur, font partie intégrante de notre quotidien. La philosophie associée marque encore aujourd'hui les perspectives de nos cités radieuses. » 

Tanguy Le Jeune est graphiste. Il présente à l’Atelier Papier des collages inspirés par l’architecture « brutaliste » des années 60. Il s’intéresse à ces bâtiments si présents dans le paysage urbain, des éléments de bâtiments, des percées, escaliers, chantiers de rénovation, symétries, répétitions.
Ses photographies, dessins, peintures exaltent les douceurs et l’agressivité du béton, les lumières et les contrastes des gris, subtils comme des aquatintes. Son travail est empreint de géométrie et de mathématique. 
On aime ou pas cette architecture de « Grands ensembles ».  C’est encore en débat, sauf quand les constructions sont signées Charlotte Perriand ou Jean Renaudie. Tanguy Le Jeune place cette histoire et ce paysage dans la culture urbaine – sur le terrain de l’abstraction mais aussi de la contestation sociale*. 
« Cette série de collages, inspirée du post-graffiti actuel, est une fusion entre explorations photographiques - que j'enrichis à chaque escapade citadine - et expérimentation graphique autour des formations architecturales.  La "bombe", peinture acrylique en spray, icône de la culture graffiti, offre un rendu proche du grain (argentique). Robuste et simple d'utilisation, cette technique apporte une multitude de variations et de contraintes qui permettent d'accentuer les sensations de mouvement et les illusions de textures. »

* Le titre se réfère au texte d’une chanson de Damien Saez de 2010 « Les Anarchitectures » (auteur-compositeur-interprète), plus généralement au mouvement critique et radical des années 70-80 (voir Manifeste Gianni Pettena et « Building Cuts » de Gordon Matta Clark) sur la position de l’artiste entre liberté et pression économique et politique.

Exposition du 25 avril au 14 juin 
entrée libre et gratuite
Ouvert les mercredis, vendredis et samedis et à d’autres moments sur rendez-vous.