Droit d'expression des groupes politiques de la ville de Brest

Mise à jour le 27/11/2025

Le règlement du Conseil municipal de Brest, accorde aux groupes politiques un droit d'expression.
Vous trouverez ci-dessous les textes publiés dans ce cadre. Ces textes sont également publiés dans la revue Sillage.

Décembre 2025, janvier 2026 - Expression libre (Sillage 279)

Brest, un modèle social qui jamais ne renonce

Depuis huit ans, Brest subit de plein fouet les conséquences d’un État qui se retire. Finances publiques exsangues, coupes budgétaires, fermetures de services : chacun le constate dans son quotidien. Les files d’attente interminables devant les services publics d’Etat, les délais qui explosent au tribunal ou aux urgences du CHU, les commissariats de quartier fermés à Saint-Martin et à Lambézellec, les bureaux de poste disparus à Kérinou, Saint-Martin ou Saint-Marc, l’explosion du narcotrafic dans certains secteurs : voilà la réalité concrète laissée par huit années de macronisme, huit années d’abandon des territoires.

Face à ce désengagement inédit, véritable carburant de la défiance de nos concitoyens, la Ville de Brest n’a jamais cédé à la résignation. Depuis 2020, malgré la pression financière sur les collectivités, nous avons tenu bon. Nous avons refusé que les conséquences de l’austérité nationale se traduisent par moins de solidarité, moins de services, moins de dignité. Notre boussole est restée fixe : être aux côtés des plus fragiles et protéger le quotidien des Brestoises et des Brestois.

Brest peut s’enorgueillir d’un modèle social solide, construit patiemment, au service de toutes et tous. Plus de 500 dispositifs ont été recensés dans notre Projet territorial des solidarités dont l’élaboration a mobilisé plus de 56 acteurs du territoire : accès aux droits, accompagnement social, actions de santé publique, soutien alimentaire, inclusion numérique… Une politique lisible, cohérente, qui fait de Brest une ville où la solidarité n’est pas un mot, mais une réalité.

Dans nos écoles, la tarification sociale garantit l’équité : 30 % des enfants paient moins d’un euro le repas, et le prix de la cantine a baissé pour 70 % des familles. Dans nos quartiers, là où l’État se retire, nous renforçons la présence publique : 20 équipements sportifs construits ou rénovés depuis 2020, 1 162 interventions en un an de la Brigade de tranquillité urbaine, un maillage d’espaces de proximité qui maintient le lien, rassure, protège…

Nous investissons aussi pour les plus vulnérables. Le nouveau foyer du Port, qui ouvrira début 2026, offrira des conditions d’accueil dignes, apaisées et adaptées à des personnes en grande précarité, dans une architecture pensée pour favoriser l’autonomie et la reconstruction. Les nouveaux locaux du CCAS renforcent encore l’accès aux droits et la qualité de l’accompagnement. Les brestois les plus modestes ont désormais accès à un microcrédit et à une micro-épargne municipaux et la ville a fait l’acquisition de locaux pour un crédit municipal ouvert à tous.

À Brest, quand d’autres promettent, nous tenons. Quand l’État recule, nous avançons. Quand la logique comptable prime ailleurs, nous affirmons que la solidarité est aussi un investissement pour l’avenir. Notre ville démontre qu’un autre chemin est possible : celui d’une action publique qui protège, qui émancipe, qui construit une communauté soudée plutôt qu’une société fracturée.

Dans un pays abîmé par les renoncements, Brest continue de faire bloc. C’est notre fierté, et c’est notre responsabilité.

Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr

 

Face à l’austérité, défendre les services publics

De notre naissance à nos derniers jours, du lever au coucher, les services publics accompagnent chaque moment de notre vie. Crèches, écoles, équipements sportifs, transports, santé, services administratifs… Ils structurent notre quotidien et façonnent notre ville. Indispensables à chacun, ils permettent d’apprendre, de se déplacer, de se soigner et de vivre ensemble. Ils sont le socle de l’égalité et de la solidarité.

Mais ces services essentiels manquent de moyens. Lorsque l’État choisit de réduire de 4,6 milliards d’euros les dotations aux collectivités, ce sont directement les services publics locaux qui sont affaiblis. Cette décision fait peser sur les communes la responsabilité d’économies imposées par un budget national marqué par l’austérité, destiné à rembourser une dette issue de choix qui, depuis huit ans, ont favorisé les plus riches au détriment des classes populaires.

Faut-il alors sacrifier les services publics municipaux, qui sont l’ossature d’une ville juste, vivante et solidaire ? Les affaiblir, ce serait fragiliser le quotidien des habitants. En tant qu’élus communistes, nous défendons au contraire leur renforcement, convaincus qu’une société digne ne laisse personne de côté.

Pour financer les services publics, d’autres choix sont possibles : maintenir les dotations aux collectivités, faire contribuer les 1 % les plus fortunés, contrôler et réorienter une partie des 211 milliards d’euros d’aides aux entreprises versées chaque année sans véritable condition. Une autre politique est non seulement possible, mais nécessaire.

À Brest, les élus communistes continueront de défendre les services publics, patrimoine de celles et ceux qui n’en ont pas, courroie de transmission des solidarités et pilier du bien-vivre dans notre ville.

Le groupe des élues et élus communistes
Éric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

 

Brest, “Ville Ambassadrice du don d’organes” pour un changement de culture du don en santé

En 2024 en France, le nombre de donneurs et de donneuses d’organes décédés est en augmentation, permettant plus de 6 000 greffes. Toutefois, le double de patients restent sur liste d’attente. Selon la Loi, le don est gratuit et anonyme. Toute personne est considérée comme donneuses présumées à moins d’une opposition déclarée par la personne de son vivant, ou à travers sa famille. Or ce taux d’opposition se maintient à un tiers de la population. Les Bretons ont du cœur : les chiffres y sont plus bas pour atteindre 16 % à Brest en 2023. Ce taux d’opposition peut être dû à des réticences personnelles, mais aussi à un manque d’information.

Il faut donc faire progresser le regard de la société sur ce geste. C’est un véritable changement de culture qui s’impose à travers la sensibilisation de chacun au consentement éclairé. Ce changement doit passer par une éducation au don d’organes, mais aussi de tissu, de moelle et de sang, dès le plus jeune âge, dans les collèges et les lycées, lorsque la maturité permet la compréhension de ce qu’il implique, de ses enjeux. C’est une mission d’ores et déjà portée au quotidien par des associations telles que l’ADOT 29 et France Rein Léon.

Nous souhaitons rendre hommage aux donneurs d’organes, ainsi qu’à leurs proches. Car le don d’organe demeure pour chacun une question existentielle complexe. La réponse est fondamentalement personnelle, la démarche absolument altruiste. Ce don est un acte d’humanité comme il y en existe peu, car c’est un geste qui sauve des vies, porté également par une famille endeuillée au paroxysme même de la douleur. Un don qui se fait au moment même d’une perte.

Nous rendons aussi hommage aux soignants qui se retrouvent dans une posture toujours délicate lorsqu’ils doivent en échanger avec les proches.

En octobre, Brest est devenue Ville ambassadrice du don d’organe. Des plaques ont ainsi été posées aux entrées de la ville pour rendre visible cet enjeu de santé dans l’espace public. Cet outil de communication pérenne donnera, au quotidien, l’occasion aux habitants, de réfléchir, d’échanger et de préciser leur volonté à leurs proches, si le pire devait arriver. 

Groupe des élus UDB – Génération.s – Radicaux de Gauche
Fragan Valentin-Leméni, Christiane Migot, Xavier Hamon,
Béatrice Le Bel et Elise Hamard-Péron

 

Brest “moyennement favorable au vélo” : il faut que ça change

Au printemps près de 900 cyclistes ont répondu au baromètre vélo pour évaluer le “climat cyclable” de Brest. Et cette année notre ville obtient la note de 3,15 sur 6, à peine plus qu’en 2021 (3,12). Ce résultat la maintient au bas de la catégorie “moyennement favorable au vélo”. Les difficultés pointées restent les mêmes : sécurité insuffisante, un manque d’infrastructures et de continuité entre les aménagements existants, une signalisation défaillante, particulièrement en cette période de travaux. La rareté des voies réellement dédiées, séparées du trafic ou des aires piétonnes, rend la pratique risquée et crée des tensions avec les autres usager-ères.

On peut noter que les principaux progrès remarqués le sont sur le stationnement vélo et sur le quartier de Saint-Marc avec la rue Duchesse Anne et la rue du Bot. Par ailleurs dans les prochains mois, la fin des travaux “Mon Réseau Grandit” devrait améliorer nettement la circulation grâce à l’ouverture de 12 km de pistes cyclables le long de la future ligne de tramway et du Bus à Haut Niveau de Service.

Mais ces avancées ne suffiront pas si l’on souhaite rendre Brest véritablement accessible à vélo, pour tous les âges et toutes les pratiques. Un maillage cohérent de pistes sécurisées pourrait être développé, à l’image des “Réseaux Express Vélo” déployés dans plusieurs métropoles : des axes qui apportent sécurité, continuité et lisibilité des itinéraires. Parallèlement, une sensibilisation plus large aux règles de partage de l’espace public – via un Code de la Rue, par exemple – contribuerait à apaiser les déplacements.

Aujourd’hui nous constatons une vraie demande populaire pour plus d’espaces apaisés et pour une politique vélo ambitieuse. Le nombre de cyclistes ne cesse d’augmenter et si on veut les protéger et encourager cet essor il faut se donner les moyens de renforcer cette dynamique.

Les Écologistes : Gaëlle Morvan, Glen Dissaux, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Marion Maury

 

La Laïcité est un bien commun précieux, défendons-la !

Chaque 9 décembre, nous célébrons en France la promulgation de la loi relative à la séparation des Églises et de l’Etat. C’est aussi un rendez-vous incontournable pour célébrer la Laïcité, valeur fondamentale de la République, pilier de l’école laïque. Et avec la célébration cette année du 120 ème anniversaire de cette loi qui garantit le respect des croyances de chacune et chacun, il nous faudra être encore plus résolus collectivement pour stopper ce prosélytisme religieux rampant que quelques extrémistes veulent nous imposer.

Ce principe de laïcité ne doit pas bafoué et être rappelé sans relâche dans nos écoles au moment même où plus de 500 atteintes à la laïcité ont encore été enregistrées depuis la toute récente rentrée scolaire. Qui aurait pu penser que nous allions subir cette multiplication des atteintes à cette valeur à laquelle nous sommes viscéralement attachés ? Certainement pas celles et ceux qui pensent que dans notre pays, la laïcité est intouchable et acceptée par toutes et tous.

Chacun d’entre nous se doit donc d’être d’une extrême vigilance pour que cette augmentation ne se confirme pas dans les semaines à venir. Et surtout que l’entrisme à l’image de celui organisé sans bruit par des islamistes au sein de partis politiques dans le Nord de notre pays comme révélé par le journal Libération dans son édition du 5 novembre 2025, soit stoppé. Nous sommes convaincus que des actions de ce type peuvent malheureusement voir le jour à l’occasion de la constitution de listes lors des prochaines élections municipales.

Mais la vigilance passive ne suffira jamais. Il nous faut être également dans la proposition concrète. Par exemple comme nous le répétons depuis longtemps, en mettant en place des chartes que les villes pourraient proposer aux associations locales recevant des subventions afin de sceller un engagement fort de la part de ces dernières en faveur du respect de la laïcité dans des équipements sportifs ou culturels mis à disposition par nos collectivités.

Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le Centre gauche

Au service de tous les Brestois

Dans quelques semaines le mandat municipal 2020-2026 va prendre fin. C’est l’occasion de revenir sur l’action des élus de la Droite et du Centre à la Ville de Brest et à la Métropole.

Groupe d’opposition, nous avons depuis 2020 été actifs pour défendre les Brestoises et les Brestois. Nous portions un projet différent et nous avons, par nos interventions et nos votes, montré qu’une autre politique était possible. Nous avons réussi à faire bouger certaines lignes. C’est ainsi qu’en matière de sécurité, à l’encontre du déni et du bricolage du maire sortant, nous portons depuis l’origine un projet global avec police municipale, caméras et centre de supervision urbaine. La gauche semble s’y rallier. Une révolution culturelle ! Mais la volonté serait-elle au rendez-vous ?

Nous avons aussi défendu un usage sobre du foncier. Il ne s’agit pas de tout geler mais de limiter l’artificialisation des terres naturelles et agricoles. Nous avons refusé des extensions désordonnées d’habitat en privilégiant les constructions en tissu urbain. Nous préférons que le foncier disponible soit utilisé pour les activités porteuses pour l’économie et l’emploi. Nous nous sommes élevés contre les abattages massifs d’arbres et obtenu l’élaboration d’un plan arbre… qui reste à réaliser.

Mais il y a de nombreux sujets sur lesquels nous n’avons pas obtenu d’avancées. En premier lieu la transparence et la démocratie locale. Nos demandes de débats et de commissions d’évaluation ont été ignorées ou rejetées. Nous voulions plus de clarté sur la définition des critères d’attribution des subventions. Refus ! Et sur la gestion des équipements de quartier, les informations nous ont été transmises… après les décisions.

Il n’y a pas eu non plus beaucoup de progrès sur la gestion du patrimoine. L’équipe sortante l’a laissé se dégrader. Les usagers le voient : les locaux insuffisamment entretenus, les fuites d’eau, les toitures… Comme symbole de ces abandons, la fermeture en urgence du PL Sanquer dont il a fallu raser une partie ou celle du musée des Beaux-arts infesté par des champignons et sans perspective de réouverture. Notre groupe portait depuis des années un projet de rénovation du musée, à remettre à l’ordre du jour. Et que dire de l’état de la voirie à Brest ou dans la Métropole et des trottoirs souvent impraticables.

Sur les finances, le tableau est contrasté. La Ville a peu investi. Elle est peu endettée. Elle aurait pu consacrer plus de moyens à la sécurité des habitants. La plupart des grands équipements et des charges ont été transférés à la Métropole. Et là on est au bord de l’asphyxie. L’équipe Cuillandre a chargé la barque. Avec le projet « mon réseau grandit » (tram-BHNS), les finances métropolitaines vont être dans le rouge. Nous avions recommandé un autre projet plus souple et permettant un service plus large pour deux fois moins cher. On obère les finances de nos collectivités. Trop endettée, la Métropole ne pourra plus à terme continuer sur sa lancée. Une remise en ordre s’impose pour rendre les services nécessaires pour répondre aux besoins de la population.

A l’approche de Noël, nous formons des voeux pour que l’esprit de paix s’invite entre les nations comme dans nos familles. Plus de sérénité, plus de sécurité aussi dans notre ville. Plus d’espoir pour les malades, les personnes à la recherche d’un emploi. En 2026 les voeux peuvent se concrétiser lors des élections municipales des 15 et 22 mars 2026 où chacun pourra exprimer ses choix pour le mandat 2026-2032. Pour nous, une nécessaire alternance.

Nedeleg laouen ha bloavez mad !

Elus Brest, c’est Vous ! - Droite & Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA Françoise HOUARD
Bruno CALVES Jean-Pierre RICHARD
Jean-Philippe ELKAIM Franck BESOMBES Vincent PERROT

Sécurité : sortir du déni

La sécurité n’est pas de gauche, de droite ou du centre. La sécurité, c’est un sujet qui touche le quotidien des Brestoises et des Brestois. Mais la majorité sortante persiste dans son déni, demandant des renforts à l’Etat tout en refusant de prendre ses responsabilités sur le sujet.

Tout au long du mandat qui s’achève, nous avons demandé la tenue d’Etats généraux de la sécurité. Tout au long du mandat, nous avons demandé la mise en place d’une police municipale. Les incivilités se multiplient, des drames humains se déroulent sous nos yeux. Mais la majorité du maire-candidat François Cuillandre reste dans le déni. « Ce n’est pas moi, c’est l’autre… » On ne résoudra pas les problèmes d’insécurité qui minent notre ville avec ce genre de discours.

Les Brestoises et les Brestois attendent des actes forts. Des engagements concrets. Et surtout, ils ne veulent plus du déni.

Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
Groupe Brest Progressiste
brestprogressiste@gmail.com 

Octobre 2025 - Expression libre (Sillage 277)

Ces solutions locales qui changent la vie

Dans un monde traversé par les crises, marqué par l’instabilité politique, sociale et internationale, les communes restent des points d’ancrage essentiels. La guerre à nos portes, l’urgence climatique, les finances publiques exsangues, les fractures sociales et territoriales qui se creusent, l’extrême droite qui prospère sur les colères et les inquiétudes : tout concourt à un climat d’anxiété et d’incertitude. Face à ce désordre, les municipalités apparaissent comme des pôles de stabilité, d’action concrète et de proximité.

À Brest, comme dans d’autres villes de France, nous savons combien le rôle des collectivités locales est déterminant. Ce sont elles qui assurent le maintien du service public dans la proximité, qui accompagnent les familles au quotidien, qui investissent dans l’éducation, le logement, la culture, la transition écologique. Ce sont elles qui, chaque jour, donnent des réponses concrètes aux besoins de nos concitoyens, là où l’État recule et se désengage trop souvent.

Les élus locaux sont aujourd’hui en première ligne. Ils subissent la montée des violences, les intimidations, les discours de haine. Pourtant, ils tiennent bon, conscients que leur mandat n’est pas seulement administratif, mais profondément politique : maintenir le lien républicain, garantir la cohésion sociale, protéger nos valeurs démocratiques.

Face à l’instabilité gouvernementale, aux tensions parlementaires, à la crise de confiance démocratique, nous, élus socialistes de Brest, voulons réaffirmer notre conviction : les communes sont le dernier rempart contre le populisme, le cynisme et le repli. Elles portent l’espérance d’une République concrète, proche des citoyens, solidaire et protectrice. C’est pourquoi nous refusons les logiques d’austérité qui amputent les moyens d’action des collectivités, et nous affirmons la nécessité de renforcer le rôle des communes et des intercommunalités.

Alors que les attentes de nos concitoyens sont immenses, notre responsabilité est claire : offrir un point de repère solide, mais aussi l’innovation et l’ambition dont notre territoire a besoin. À Brest, nous avons montré que l’action locale pouvait changer la vie et inventer les solutions concrètes face aux défis de demain :

En investissant massivement dans les mobilités durables, la réhabilitation et la construction de logements abordables pour préparer l’avenir, en étendant notre réseau de chaleur ou en accompagnant la rénovation énergétique pour préparer la transition écologique, en renforçant les solidarités avec le projet territorial des solidarités, en favorisant le vivre-ensemble avec le label Ville amie des aînés ou encore en faisant de l’école et de l’éducation un pilier social et républicain de notre ville où chaque enfant peut s’émanciper avec le projet Grandir à Brest.

Dans ce moment de crise, nous continuerons d’être ce pôle de stabilité, fidèle aux valeurs de justice sociale et d’égalité, qui donne du sens et de la confiance à l’action publique. Socialistes, nous tiendrons le front des politiques publiques. Car si les tempêtes sont nombreuses, nos communes, Brest en pointe, resteront les ports sûrs de la République.

Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr

 

Une rentrée brestoise active !

Après un été toujours riche en animations et en fêtes dans notre ville, place à la rentrée !

Une fois n’est pas coutume, ce moment de l’année marque une période particulière pour chacun et chacune d’entre nous. La rentrée, c’est la reprise des activités scolaires, culturelles, sportives et associatives de notre ville ; ce sont des temps forts de retrouvaille, de rencontre et de partage, pour tous les Brestois et toutes les Brestoises. La Foire Saint-Michel, les Journées Européennes du Patrimoine, Brest Culture Sport, les occasions de se réunir ont déjà été nombreuses et témoignent du dynamisme constant de notre ville.

A l’école aussi, la rentrée scolaire des 11 000 élèves brestois (dont 7 000 élèves scolarisés dans les 67 écoles publiques de la ville) s’est bien passée, particulièrement grâce à l’engagement de toute la communauté éducative et des agents de la ville de Brest. Ils œuvrent chaque jour à offrir à tous les enfants les mêmes conditions d’apprentissage et les mêmes chances de réussite. Merci à eux !

La rentrée culturelle, de son côté, s’avère également active. Le Quartz, le Mac-Orlan, la Maison du Théâtre (etc.), les équipes de toutes les structures culturelles de la ville vous proposent pour l’année à venir une programmation extrêmement prometteuse, diversifiée, où chacun et chacune trouvera son bonheur. Festivals, expositions, spectacles vivants, cette nouvelle saison 2025-2026 sera rythmée par une vitalité créative et culturelle renouvelée dont Brest a fait sa force.

Sur le plan associatif enfin, Brest peut compter sur un vivier sans commune mesure d’associations (plus de 3 000 !) diverses et variées, dont de nombreux clubs sportifs, dans lesquelles vous pourrez découvrir de nouvelles activités et vous engager comme bénévole. Si vous souhaitez adhérer à l’une d’entre elles, il est encore temps de le faire ! Retrouvez l’annuaire des associations sur brest.fr.

Bonne rentrée à tous et toutes !

Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

 

Ce ne sont pas les femmes qui sont fragiles, ce sont leurs droits

Fin août, la Fondation des Femmes a publié une enquête inédite de l’impact des restrictions budgétaires sur les associations en charge de l’accompagnement des femmes victimes de violences. Cette étude met en lumière une réalité alarmante : en 2025, plus de 71 % des associations sondées déclarent une situation financière dégradée, conséquence directe de baisses de subventions ou de retards de versement des financements publics. Cette situation fragilise ces structures.

Bon nombre d’associations ne peuvent plus se concentrer sur leurs projets, ni sur leur objet ou leurs actions, mais sont dans des modalités de survie. Faute de moyens, elles sont contraintes de limiter l’accueil et l’accompagnement de femmes en danger ou vulnérables, alors que le nombre de violences conjugales et sexuelles signalées est en augmentation. Les zones rurales sont les plus impactées.

La Fondation estimait en 2023 les besoins réels pour accompagner les femmes victimes de violences entre 2,6 et 5,4 milliards d’euros par an. L’État y consacre aujourd’hui 184 millions d’euros, soit 0,04 % de son budget.

Anne-Cecile Mailfert, présidente de la Fondation des Femmes, en appelle à la sanctuarisation des financements dédiés à ces associations : « Ensemble, imposons un interdit moral : on ne touche pas aux budgets qui protègent les femmes et les enfants ». À quand une loi accompagnée d’un budget conséquent ?

Ville étape du Tour de France Féminin, Brest, dans son action politique, est engagée dans le soutien aux différentes structures et associations qui défendent les droits des femmes et la lutte contre les violences. Elle est à l’initiative d’un lieu d’accueil pour les victimes, de la mise à disposition gratuite de locaux pour le CIDFF et tout dernièrement du dispositif « demandez Angela » en partenariat avec les commerçants, afin de sécuriser les femmes dans l’espace public.

« N’oubliez jamais qu’il suffira d’une crise politique ou religieuse pour que les droits des femmes soient remis en question. Ces droits ne sont jamais acquis. » Simone de Beauvoir

Le groupe des élus Les Radicaux de Gauche – UDB – Génération.s
Christiane Migot, Xavier Hamon, Béatrice Lebel,
Fragan Valentin-Leméni, Elise Hamard-Péron

 

Octobre rose : changeons de stratégie pour lutter contre le cancer du sein

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez les femmes en France. Avec 12 000 décès par an, c’est pour elles l’une des premières causes de mortalité.

Depuis 30 ans, la campagne Octobre Rose sensibilise au dépistage du cancer du sein, à la collecte de fonds pour la recherche et au soutien des personnes touchées par la maladie. De nombreux évènements sont organisés, comme le concours de vitrines roses dans les commerces de Brest, pour renforcer le dynamisme autour de cette cause.

En France, un dispositif de prévention invite les femmes de plus de 50 ans à réaliser gratuitement un dépistage tous les 2 ans. Chaque année, plus de 10 000 cancers agressifs peuvent être ainsi soignés plus tôt, en général avec des traitements moins lourds laissant moins de séquelles.

Si en 30 ans, la médecine a fait des progrès, le nombre annuel de nouveaux cas de cancer du sein a presque doublé, atteignant 61 000 en 2022. Aussi, l’Organisation Mondiale de la Santé alerte sur le besoin urgent de s’attaquer aux causes environnementales en France, jusqu’ici très peu considérées.

10 % des cancers seraient dus à des facteurs génétiques et 33 % liés à des comportements individuels. Ainsi, les facteurs environnementaux au sens large joueraient un rôle dans plus de la moitié des cas : perturbateurs endocriniens, pesticides, pollution de l’air, alimentation ultra-transformée…

À l’encontre d’un discours culpabilisant pour les femmes, qui subissent déjà le retard de la médecine dans la prise en compte des maladies féminines, il est urgent d’agir sur la qualité de l’alimentation, de l’air, de l’eau, et des produits du quotidien.

Nous, Écologistes, appelons à revoir la stratégie de lutte contre le cancer du sein. Les pouvoirs publics doivent assumer leurs responsabilités au lieu de réintroduire des produits toxiques comme récemment avec la Loi Duplomb. Il est impératif de renforcer la réglementation, d’interdire ces substances et de promouvoir des alternatives saines et durables.

Les Écologistes : Glen Dissaux, Nathalie Chaline, Marion Maury, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan

 

La gratuité totale des transports en commun n’est pas une bonne solution !

À l’heure où nous écrivons cette tribune, M. Sebastien Lecornu vient tout juste d’être nommé Premier Ministre, nous avons vécu voilà quelques jours le mouvement « Bloquons tout » et nous sommes à la veille de la grande manifestation du 18 septembre.

Malheureusement, avec toute cette instabilité politique, il nous est difficile de parler aujourd’hui de ce qu’il nous est possible de faire pour Brest et ses habitants.

En effet, autant le budget 2025 pour notre ville a pu être voté fin le 1er avril dernier du fait de l’adoption très tardive du budget de l’Etat, autant il ne sera pas possible de recommencer cette opération pour le budget 2026. Pour une bonne et simple raison : les élections municipales ont été programmées aux 15 et 22 mars de l’année prochaine.

Alors, comment construire un budget pour Brest alors que nous ne savons toujours pas quelle seront les dotations d’Etat pour les collectivités locales ? Cette incertitude sur les recettes doit nous amener à un certain réalisme dans les propositions que les uns et des autres auront à faire.

Prenons par exemple les propositions avancées par certaines formations politiques d’instaurer la gratuité totale des transports en commun. La Cour des Comptes a publié un rapport sur le sujet le 15 septembre indiquant que la dite gratuité n’est pas une bonne solution pour les finances locales car elle coûte cher ! Voici un extrait du rapport des magistrats : « Si la gratuité peut, dans le cas de petits réseaux, constituer une solution parmi d’autres aux problèmes de fréquentation, c’est-à-dire de sous-utilisation des transports collectifs, elle entraîne, pour les réseaux importants et étendus, des effets négatifs sur le plan financier, tout en ne s’accompagnant que d’un report modal des automobilistes très limité ».

A la gratuité totale dont nous ne voulons pas, nous préférons proposer des tarifs adaptés à des situations particulières. Comptez sur nous pour faire preuve de vigilance afin que ce ne soit pas « Nicolas qui paye ! »

Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le Centre gauche

Sécurité des Brestois, une autre politique est possible

Quoi de nouveau dans le domaine de la sécurité ?

En 25 ans de mandat de maire, M. Cuillandre a érigé en dogme : pas de police municipale (c’est à l’Etat de s’en charger, seul !), pas de vidéoprotection (« les caméras ne courent pas après les délinquants… ») et par conséquent pas de Centre de supervision urbaine. Depuis des années, les Brestois subissent les agissements des voyous. Brest doit réagir comme les autres villes et le maire sortir du déni.

Sur la police municipale : le dogme se lézarde

Arcbouté sur sa position, le maire apparaît de plus en plus isolé. Car, dans sa majorité, quelques prises de conscience se manifestent :

  • Les Verts, se démarquant de la tutelle du maire, proposent une police municipale.
  • Les Radicaux de gauche ont annoncé y être favorables.
  • L’UDB a rejoint le mouvement.
  • Plus étrange, au PS, l’élu chargé de la tranquillité, M. Nédélec, pourtant désigné par M. Cuillandre pour appliquer sa politique, a eu une révélation après 5 ans d’apparente adhésion au dogme. Il se déclare pour une police municipale. Les autres socialistes se font encore discrets.

Ces revirements tardifs, sont-ils sincères ou liés au calendrier électoral et au ras-le-bol des Brestois ?

Mais tous ces élus de gauche refusent encore l’idée d’armer des policiers municipaux, en faisant donc des cibles potentielles. Ce n’est pas sérieux.

Sur la Brigade de tranquillité urbaine : sortir du bricolage

Justement la BTU, « pis-aller de police municipale », navigue à vue. Elle n’a ni les pouvoirs ni le même cadre légal qu’une police municipale.

Ce ne sont pas les agents qui sont en cause. Ils font ce qu’ils peuvent. C’est le modèle qui est inopérant. Il ne peut pas y avoir de bricolage sur des sujets aussi sensibles et complexes que la sécurité sur la voie publique. Cela réclame un encadrement rigoureux, une formation initiale et permanente exigeante et une éthique. Le cadre légal des polices municipales est justement là pour y répondre.

Sur les caméras : un 1er pas qui fait mal à la gauche

Malgré son refus idéologique de la vidéoprotection, et face à l’aggravation de la situation sécuritaire dans bon nombre de quartiers brestois, le maire avait fini par se résoudre à demander l’autorisation d’installation de caméras sur la voie publique.

Cependant, il persistait à refuser les responsabilités induites, comme la supervision des images nécessaires à la prévention des atteintes aux biens et aux personnes et à l’élucidation des affaires. En l’absence de ce chaînon municipal, c’était vers la sous-préfecture que ces images étaient renvoyées et analysées.

Cet été, face aux remontrances de la Commission Nationale Informatique et Libertés, sur ce montage approximatif, M. Cuillandre a dû bouger et faire un 1er pas. C’est une mission municipale.

Il ne pouvait indéfiniment se défausser sur l’Etat en réduisant ses responsabilités. La gauche brestoise voudrait maintenant faire croire que c’est uniquement pour rendre service à l’Etat… C’est pourtant l’inverse qui prévalait depuis 2023.

Une autre politique est possible

Les positions des élus de la Droite et du Centre sont connues depuis 2014 : un maire doit être le 1er acteur de la sécurité, acteur et non spectateur d’un continuum de sécurité, en étroite collaboration avec les autorités de l’Etat.

Nos choix sont clairs. Nos projets sont prêts : une police municipale armée d’une centaine agents (les policiers désarmés sont des cibles), la vidéoprotection dans le centre et les quartiers et un centre de supervision urbaine.

Les Brestois en ont besoin. Brest en a les moyens. Agissons !

Les élus Brest, c’est Vous ! – Droite & Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA Françoise HOUARD
Bruno CALVES Jean-Pierre RICHARD
Jean-Philippe ELKAIM Franck BESOMBES Vincent PERROT
21 rue Jean Macé – Brest

De l’importance d’être constructif

Dés le début du mandat, en 2020, nous avons annoncé que nous serions une opposition constructive à la majorité de François Cuillandre. A l’aube des futures échéances municipales, nous avons rempli ce rôle. Soutenir les actions de la municipalité en faveur des Brestoises et des Brestois, tout en alertant sur des sujets clés comme la sécurité ou les mobilités douces.

Une opposition constructive, ce n‘est pas jouer à la roulette russe avec la situation politique pour son propre intérêt électoral. Une opposition constructive, ce n’est pas censurer toute action de l’exécutif en place sous prétexte qu’on ne serait pas dans le même camp. C’est demander à la majorité d’agir. Sur la sécurité notamment. Mais face à ces enjeux, la majorité sortante est restée sourde et a laissé ces questions sous le tapis.

Une opposition constructive, c’est une opposition qui agit dans l’intérêt général, sans idéologie. Notre seule boussole a été, est et sera jusqu’au bout l’intérêt des Brestoises et des Brestois.

Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com

Juin, juillet, août 2025 - Expression libre (Sillage 275)

Gratuité des services publics : privilégier la justice

À l’approche des élections municipales, les promesses pleuvent. Ici, une centaine de policiers municipaux ; là, la gratuité des transports ou des cantines. Les idées ne manquent pas. Mais à quel prix ?

Dans un contexte où les finances locales sont asphyxiées par la baisse des dotations, la recentralisation et la quasi-suppression de la fiscalité locale, ces annonces posent question. Rien n’est jamais gratuit. Faute de financements clairs, elles risquent d’aboutir à plusieurs conséquences : augmentation des impôts locaux, dégradation des services publics et coup de rabot sur les dépenses sociales.

La gratuité pour tous : une illusion de justice sociale

La gratuité peut sembler séduisante, surtout à l’heure où la précarité progresse. Mais en réalité, lorsqu’elle n’est pas ciblée, elle ne corrige aucune inégalité. Le modèle de solidarité français repose sur un principe fort : contribuer selon ses moyens, recevoir selon ses besoins. Une gratuité indifférenciée rompt ce contrat implicite. Elle fait peser le même coût sur tous les contribuables à l’heure où la pression fiscale s’accroit, tout en bénéficiant également à ceux qui n’en ont pas besoin ou ne résident pas dans l’agglomération.

Les choix responsables de Brest

Cantines scolaires : une tarification juste et progressive

Le coût complet d’un repas à la cantine est d’environ 17,80 €. Pourtant aucune famille ne paie ce prix, car il est fait appel à la solidarité collective. 30 % des familles paient moins de 1,50 € dont 14 % en bénéficient gratuitement. Brest est une des rares villes de France où près de 1 000 enfants reçoivent chaque jour un repas gratuit à l’école. En 2024, la grille tarifaire a encore été ajustée, avec des baisses pour plus de 70 % des familles. Le tarif le plus élevé facturé aux familles est quant à lui de 6,20 euros (revenus supérieurs à 6 600 € pour un couple avec 2 enfants).

Ces choix sont ceux de la justice sociale. Et demain, en reprenant la gestion directe de la restauration scolaire, la Ville pourra renforcer encore la qualité du service. Une gratuité totale, sans conditions, mettrait cette ambition en péril.

Transports en commun : un équilibre à préserver

À Brest, en 2024, la métropole a versé 55,9 M€ à Bibus, pour un total de recettes tarifaires de seulement 13,4 M€. Pas un voyageur ne paie donc le prix réel de son trajet.

Rendre le réseau gratuit, sans compensation, signifierait un manque à gagner de plus de 13 M€ par an, sans compter les surcoûts liés à un usage accru du réseau.

Cela limiterait nos capacités à investir pour améliorer et développer l’offre, notamment pour les habitants les plus dépendants des transports collectifs au quotidien. La gratuité éventuelle des transports se doit d’être socialement ciblée pour être juste et efficace, y compris sur le plan écologique.

Nous ne choisissons pas la gratuité pour tous, mais la gratuité pour ceux qui en ont besoin.

Défendre les services publics, c’est aussi garantir leur qualité et leur pérennité. Dans une période où chaque euro compte, nous faisons le choix de la solidarité plutôt que de l’illusion.

Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr

 

Sécurité à Brest – Agir collectivement !

La sécurité est une préoccupation centrale de tous nos concitoyens et toutes nos concitoyennes.

Le droit à la sécurité est un droit fondamental et universel, un impératif qui se doit d’être garanti pour toutes et tous, de la même manière partout, sur l’ensemble du territoire de la République.

Nous étions présents le 26 mai aux côtés des agents de police nationale mobilisés pour exprimer notre soutien à leurs revendications de moyens supplémentaires face au désengagement de l’Etat. La sécurité des citoyens est une mission fondamentale de l’État qui ne peut être déléguée toujours plus aux collectivités sans risquer de créer une sécurité à deux vitesses, inégalitaire et inefficace.

Attachés à ce que l’ensemble de la population puisse vivre en sécurité, il est de notre responsabilité de continuer à agir dans le cadre des compétences qui sont dévolues aux communes, en coordination partenariale avec l’Etat, la Police Nationale et la Justice. Et en complémentarité avec les autres politiques menées (santé, action sociale, insertion, éducation…), tout aussi nécessaires.

Durant ce mandat, notre majorité a fait beaucoup, notamment au moyen d’un soutien réaffirmé en direction des associations portant des missions d’éducation populaire. Nous avons également mis en place une Brigade de Tranquillité Urbaine renforçant la présence physique sur l’espace public. Son action est en cours d’évaluation. Si le contexte de délinquance a évolué en France ces dernières années, ne mettons pas pour autant la charrue avant les bœufs en la matière.

Dans l’esprit de méthode qui est le nôtre et qui a toujours guidé nos décisions, c’est à la lumière du bilan des dispositifs mis en place qu’il sera collectivement décidé des actions nouvelles à engager. Et si la Police Municipale était envisagée à la lumière de ce bilan, celle-ci ne pourrait se déployer qu’en complémentarité avec la Police Nationale, surtout pas en substitution!

Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou

 

Éviter la panne sèche

Quel est le point commun entre les années 1976, 1989 et 2022 ? Épisodes de sécheresse exceptionnelle, elles ont eu pour conséquence de mettre la question de l’eau au centre des réflexions sur l’aménagement du territoire.

Ainsi, en 2022, les coupures d’eau au robinet furent évitées grâce à la réserve que constitue le barrage du Drennec, construit en réponse à la sécheresse de 1976. Cet or bleu a permis à l’usine de Pont ar Bled, opérée par Eau du Ponant, de contribuer à approvisionner de nombreux réseaux du Pays de Brest tandis que plusieurs autres points de captage étaient à l’arrêt.

Las, les évolutions climatiques font craindre à l’avenir une multiplication de tels épisodes de sécheresse.

Or notre ressource est particulièrement vulnérable : point de grandes nappes phréatiques en Bretagne. Il nous faut donc prélever des eaux de surfaces, plus sensibles aux aléas climatiques mais aussi aux polluants.

En effet, c’est un quart des points de captage qui ont dû être fermés depuis 1970 dans la région en raison de leur qualité dégradée, source de risques pour la santé humaine. Et si les effets nocifs des nitrates sont à présent bien caractérisés, dans le cas des pesticides, ou encore des polluants éternels tels que les PFAS, l’ampleur des dégâts encore mal mesurée.

Alors comment s’assurer qu’à l’avenir, l’eau ne cessera pas de couler de nos robinets chaque été ?

Parmi les pistes à explorer, nous plaidons pour la délimitation des aires d’alimentation de tous les points de captage, les périmètre de protection actuels étant bien insuffisants. L’agriculture biologique est le seul modèle à même d’éviter la contamination chimique des eaux, et à ce titre le seul type d’agriculture acceptable dans ces aires à protéger.

D’autre part, le développement économique et démographique de nos territoires devra inévitablement prendre en compte la disponibilité en eau pour ne pas amplifier la pression sur une ressource déjà sous tension.

La modernisation nécessaire des réseaux, les traitements de potabilisation, tout cela a un coût, et le prix de revient du mètre cube d’eau potable va continuer à augmenter. Malgré tout, l’eau doit rester accessible pour toutes et tous, et c’est l’objectif du dispositif du « chèque eau » mis en place en 2024 et de son élargissement progressif.

Elu.e.s du Groupe Génération.s – LRDG – UDB
Elise Hamard-Péron, Fragan Valentin-Leméni, Christiane Migot, Xavier Hamon et Béatrice Le Bel

 

En été et toute l’année : l’accès à la nature en ville doit être une priorité

C’est l’été ! A Brest, nous avons beaucoup de chance : des évènements culturels, sportifs et festifs animent les quartiers et nous avons accès aux plages et à des grands parcs arborés. Un cadre de vie exceptionnel qui offre des espaces de loisirs ou de tranquillité, d’autant plus précieux quand plus de 40% de la population ne part pas en vacances. Malheureusement, pour de nombreuses personnes, rester à Brest tout l’été n’est pas un choix.

Indispensable à un cadre de vie appréciable, la nature en ville rend des services inestimables : bénéfique pour la santé, ilots de fraîcheur en été, infiltration des eaux de pluie prévenant les inondations et d’éventuelles pollutions de la rade, réserve de biodiversité, contribution à la qualité de l’air… Ainsi, sur un territoire aussi urbanisé que l’est Brest, la présence de nature en ville est déterminante dans un contexte de changement climatique et d’extinction de masse des espèces. Il nous faut préserver le maillage existant et le développer pour en garantir l’accès à toutes et tous. C’est d’ailleurs une aspiration forte des habitant-e-s : Brest gagnerait à être plus verte, moins minérale. On ne peut que se réjouir de la mise en œuvre du Plan Arbres et d’initiatives citoyennes portées en ce sens via le budget participatif. Le dispositif des Fleurs dans ma Rue, la végétalisation des cours d’école et autres actions de désimperméabilisation des sols y contribuent également. A un autre niveau, la collectivité investit massivement pour préserver la rade de Brest et activités qui en dépendent, en déconnectant les réseaux d’eaux pluviales et assainissement en ville centre.

En complément des démarches enclenchées, le groupe des écologistes défend le «Zéro Artificialisation Nette» en matière d’aménagement du territoire et milite pour que soient progressivement crées des connexions entre espaces verts, propices à la biodiversité, à la création de cheminements doux et rendant davantage accessible la nature au quotidien.

Le groupe des Ecologistes : Marion Maury, Glen Dissaux, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan

 

Ne nous interdisons pas de débattre sur la création d’une police municipale

C’est une évidence ! Les Brestoises et les Brestois aspirent à plus de tranquillité et de sécurité.

Et nous le réaffirmons ici avec force : la sécurité est et doit rester la fonction régalienne de l’État sur tout le territoire, avec équité.

A l’approche de la campagne des élections municipales qui seront organisées en mars 2026, nous proposons d’ouvrir le débat sur l’intérêt de créer ou pas une police municipale à Brest. En effet, il nous faut réfléchir à compenser par des mesures locales la grande casse résultant de la Révision Générale des Politiques Publiques mise en application en 2008. Sans se préoccuper des réalités locales, l’Etat a supprimé d’un trait de plume 8000 Policiers et Gendarmes au plan national. Et cela s’est traduit par une perte d’une centaine de policiers pour la seule ville de Brest.

Mais pour assurer ses missions, la Police Nationale n’a malheureusement plus assez d’effectifs du fait des effectifs réduits arbitrairement par les ministres de l’Intérieur qui se succèdent depuis une quinzaine d’années.

Il nous faut apporter des réponses locales pour soulager la Police Nationale dans certaines tâches afin qu’elle se consacre pleinement à la lutte contre l’augmentation de la délinquance, du narco trafic, des violences de tous types …

Le réalisme doit nous amener à ouvrir le débat sur l’insécurité, sans tabou et sans prisme idéologique. Et la création d’une police municipale pour laquelle nous nous prononçons favorablement, avec des missions bien encadrées, soulagerait la Police Nationale dans un travail pouvant être délégué. Et lui permettrait de combattre plus efficacement une délinquance qui se développe à notre grand regret.

Afin de pallier à un manque flagrant d’effectifs et de moyens matériels performants décidés par l’Etat, l’augmentation du nombre de policiers est d’une impérieuse nécessité pour faire face à la forte croissance des violences de tous types, aux infractions et incivilités de plus en plus nombreuses, et répondre aux attentes de la population en matière d’insécurité.

Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le Centre gauche

Agir sans relâche pour le bien-être animal

La manière dont nos sociétés traitent les animaux est le reflet de notre conception de la justice et du respect du vivant. Le 15 octobre 1978 à l’Unesco était proclamé la Déclaration universelle des droits de l’animal (actualisée en 1989 et 2018) Ce fut une étape importante pour marquer les droits et promouvoir le respect animal par les êtres humains. Au-delà de sa forte valeur symbolique, elle a influencé bon nombre de lois, de règlements et d’accords internationaux en faveur de la condition des animaux. Dans de nombreux pays la cause a avancé. C’est le cas en France et en Europe. Sous l’impulsion de Fondations et d’associations, de personnalités, de militants et de juristes. Mais il reste encore beaucoup ici et dans le monde. En France justement, Il y a un combat permanent à mener et plus fort encore à l’approche de l’été. Car notre pays détient un sinistre record : plus de 100 000 animaux de compagnie abandonnés ! Des abandons qui restent une cruelle réalité et une période de tension pour les bénévoles, pour les fourrières et les refuges.

A Brest, des milliers de chats et chiens vivent auprès de familles aimantes, ils font la joie de tous, ils sont aussi les compagnons fidèles pour beaucoup de nos aînés ou de personnes isolées. Saluons les bénévoles des associations très actives. Qu’il s’agisse de l’accueil, du soutien aux populations précaires, de l’intervention d’urgence ou de la santé animale. Toutes ces associations doivent être soutenues.

Depuis des années, les élus Droite & Centre militent sans relâche pour que Brest devienne la référence comme « ville amie des animaux ». C’est ce que nous avions proposé lors des Municipales en 2020. Nous étions les seuls à présenter un programme complet d’actions et de services pour le bien-être et la protection animale.

Ce projet reste pertinent dans sa totalité. Car peu a été fait depuis par l’équipe actuelle. M. Cuillandre a encore dit en conseil de Métropole (23 mai 2025) que « les animaux ça ne vote pas ! »

Pour nous, il faut oser aller plus vite et plus loin : ne plus se contenter de l’existant.

2 questions à Valérie ABALLEA

  • Vous êtes la référente dans l’opposition sur la cause animale. Votre analyse aujourd’hui ?
    Je suis élue et d’abord militante. Le bien-être animal constitue de longue date une des priorités des élus « Brest, c’est Vous ! ». Nous avons donc toujours voté ce qui allait dans le bon sens. Même si c’était tardif et insuffisant.
    Dans le projet municipal de 2020, nous avions proposé une large palette de services permettant une cohabitation harmonieuse en ville avec les animaux. Beaucoup de ces besoins ne sont toujours pas couverts : la création d’une fourrière qui est une obligation légale ; une aide active à la création d’un refuge animalier (à but non lucratif) par une fondation ou une association, la création d’espaces de liberté pour les chiens, la création d’un cimetière animalier.
  • Mais un projet de fourrière est annoncé ?
    Enfin, il était temps !
    Rappelons quand même que la fermeture administrative de la fourrière animale du Minou est intervenue en 2013. Et si elle continue d’être exploitée, c’est sur réquisition préfectorale. Pourtant c’est bien à la collectivité d’organiser ce service public. C’est la loi.
    Sur ce projet de fourrière au Questel, dont nous avons voté l’acquisition du terrain en 2022, il est désormais annoncé pour une ouverture en 2028.
    2013-2026, il aura donc fallu plus de 12 années à l’équipe de M. Cuillandre pour faire émerger le projet concret d’une fourrière.
    Il faut une autre politique pour les animaux à Brest.

Les élus Brest, c’est Vous ! – Droite & Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA Françoise HOUARD
Bruno CALVES Jean-Pierre RICHARD
Jean-Philippe ELKAIM Franck BESOMBES Vincent PERROT
21 rue Jean Macé – Brest

Police municipale : pourquoi attendre 2026

Glen Dissaux, Fortuné Pellicano et Yohann Nédelec, adjoint à la tranquillité urbaine, ont un point commun. Pourfendeurs de notre projet de créer une police municipale hier… Et demandeurs d’une police municipale aujourd’hui. Le pragmatisme l’emporterait-il enfin sur l’idéologie ?

Que de temps perdu pour la sécurité des Brestoises et des Brestois ! Avec le Groupe Brest Progressiste, nous avons demandé des Etats Généraux de la Sécurité à Brest. En vain. Nous réclamons depuis 2020 la création d’une police municipale. En vain.

Brest reste la seule ville de plus de 100 000 habitants sans police municipale. Il est temps que ça change. Sans attendre 2026. Nous demandons la mise en place de cette police municipale dès maintenant.

Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire - brestprogressiste@gmail.com