Droit d'expression des groupes politiques de la ville de Brest
Le règlement du Conseil municipal de Brest, accorde aux groupes politiques un droit d'expression.
Vous trouverez ci-dessous les textes publiés dans ce cadre. Ces textes sont également publiés dans la revue Sillage.
Novembre 2024 - Expression libre (Sillage 269)
Violences et harcèlement sexistes et sexuels : une prise de conscience historique ?
Le 25 novembre se déroulera, comme chaque année à Brest et ailleurs, la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Une journée qui entrera en résonnance avec deux évènements dramatiques qui, en cette rentrée 2024, ont remis un coup de projecteur sur ce fléau : le procès des viols de Mazan et le meurtre de la jeune Philippine retrouvée enterrée dans le bois de Boulogne.
Si l’on peut espérer que l’hyperfocalisation de la machine politico-médiatique soit le signe, 7 ans après le début du déferlement de la vague MeToo, d’une société qui bouge enfin sur la question de la culture du viol, elle peut néanmoins interroger.
Rappelons qu’avec 114 000 victimes de violences sexuelles en 2023, dont 74 % ont subi ces violences hors du cadre familial parmi lesquelles seules 6 % portent plainte, les chiffres reflètent une réalité structurelle de notre société.
A ce titre, l’audience du procès dit de Mazan est édifiant. Comme le rapportent les observateurs, l’incapacité de la plupart des 51 accusés à définir un viol et à comprendre ce que recouvre le fait d’être un violeur est particulièrement frappante. Les témoignages de ces hommes, de ces 51 « monsieur Tout-Le-Monde », intégrés socialement, de tous âges et tous milieux, montrent combien il reste à faire dans la lutte contre les violences sexuelles et la prise en compte du consentement notamment en matière d’éducation, mais aussi d’évolutions législatives. Si l’on peut espérer que ce procès permette une conscientisation et une meilleure compréhension du viol, c’est d’abord grâce à l’incroyable courage de Gisèle Pélicot qui réfute le huis clos afin que chacun se confronte à découvert à la réalité des faits. Pour autant ne soyons pas naïfs sur l’origine de l’ampleur de la couverture médiatique autour du procès. Elle tient sans doute d’abord à une forme d’effroi face au récit cauchemardesque des viols commis sur Mme Pélicot,
Or ce procès est tout sauf un fait divers isolé, une réalité marginale, il est au contraire un miroir grossissant sur ce crime de l’ordinaire que constitue le viol, et notamment le viol entre époux, sa forme la plus courante reconnue par la justice depuis 1990.
Nul doute que ce procès jugera aussi notre manque de préoccupation collective pour l’ampleur du fléau des violences sexistes et sexuelles.
Concernant le meurtre de Philippine, quelle dramatique caractéristique de cette affaire a fait qu’elle cristallise le débat public parmi la centaine de féminicides commis depuis le 1er janvier ?
Là non plus ne soyons pas naïfs : Philippine a été violée puis tuée parce qu’elle est une femme. Or, nous avons assisté à une instrumentalisation honteuse de ce drame devenu prétexte à la relance du débat xénophobe, au profit d’un discours politique sur l’immigration par ceux y ont intérêt. Un détournement qui empêche de réfléchir aux vraies solutions pour prévenir les féminicides et la récidive et pour une peine juste et efficace.
Alors, ne nous trompons pas de combat. Les VHSS sont un vrai sujet de notre société qu’il nous faut regarder en face et prendre à bras le corps en tant que tel. Pour ce qui est de la réponse politique, une chose est sûre, la composition du nouveau gouvernement avec la disparition du ministère délégué aux droits des femmes pour un simple secrétariat d’Etat à l’avant-dernier rang protocolaire, comme les propos démagogiques du nouveau ministre de l’intérieur, n’envoient pas un bon signal quant à la prise en compte de ces enjeux majeurs par l’exécutif.
Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr
Améliorer vos conditions de vie
Etre bien dans sa ville, c’est pouvoir compter sur des services publics et des dispositifs de solidarité de qualité, au cœur des quartiers, accessibles à toutes et tous. En cette période de difficultés, alors que l’inflation continue de rogner le pouvoir d’achat, chaque Brestois et chaque Brestoise doit pouvoir vivre dignement.
Avec la majorité, nous avons agi pour améliorer concrètement et sensiblement votre quotidien en menant des politiques de progrès social de haut niveau.
Ici à Brest, la solidarité est partout. De nombreux dispositifs et de nombreuses mesures ont vu le jour.
Depuis 2 ans, nous avons décidé d’un gel des tarifs jeunes et d’une diminution de 3 % des tarifs solidaires, dans les transports en commun. Un pas vers la gratuité ?
Tout récemment, notre collectivité octroyait à plusieurs milliers de bénéficiaires un chèque de 20 € pour alléger les factures d’eau.
Dernièrement, c’est la diminution du prix de la cantine qui a profité à 3 familles sur 4.
Face à la crise du logement et de l’énergie, le montant des aides octroyées pour le paiement des factures d’énergie et des loyers a été augmenté de 50 %.
A côté de cela, nous veillons à ce que les services publics locaux se déploient sur tout le territoire, en proximité, dans tous les aspects de votre vie quotidienne. C’est un impératif.
Deux exemples ? Nous avons fait le choix d’augmenter le soutien octroyé aux associations d’éducation populaire qui interviennent dans les équipements de quartier au moyen d’actions variées. Face aux incivilités, notre collectivité a par ailleurs créé une brigade de tranquillité publique dont les effectifs vont augmenter pour davantage de présence sur l’espace public. Nous en ferons le bilan prochainement.
Malgré un contexte budgétaire difficile, vous pouvez compter sur les élus communistes pour continuer à prendre toutes les initiatives et les décisions qui iront dans le sens d’un renforcement du service public local.
Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou
L’Université : ce service public que l’on déconstruit
L’Université de Bretagne Occidentale finira l’année en déficit. Il n’est pas question ici de mauvaise gestion, mais bien d’un sous-financement général de l’enseignement supérieur par l’État français. Jugez donc : le déficit touchera 80 % des universités françaises en 2024, contre seulement 20 % en 2022 !
Sur notre territoire, le sous-financement chronique de l’État engendre depuis plusieurs années de lourds sacrifices à l’UBO : non remplacements de départs à la retraite, recrutement de contractuels au lieu de fonctionnaires, modules de cours annulés par manque d’enseignants, etc. Les collectivités territoriales soutiennent les établissements d’enseignement supérieur public, mais ne sauraient se substituer à l’État dont c’est la responsabilité.
Afin de se rendre visibles aux yeux de ministères enfermés dans des logiques libérales, les établissements d’enseignements supérieur s’estiment contraints de créer des regroupements et d’entrer en concurrence avec leurs voisins. Ainsi, début Octobre, dans un climat social très tendu, l’UBO est devenue Établissement Public Expérimental (EPE), en s’associant à l’ÉNIB, mais surtout en renonçant pour cela au cadre protecteur du code de l’éducation.
Partout, le service public recule, la logique de libéralisation de l’enseignement supérieur avance, au détriment d’une réflexion sur l’harmonisation de l’offre de formation.
Pourtant, la question de l’enseignement supérieur est centrale dans une optique de développement territorial équilibré, tant à l’échelle nationale que régionale.
L’accès aux études supérieures, et en particulier en premier cycle, connaît de nombreux obstacles, au premier rang desquels les coûts prohibitifs du logement ou encore la peur de l’éloignement familial. Ainsi, permettre aux néo-bacheliers d’avoir accès à un panel large de formations à proximité de leur domicile est essentiel pour accompagner ces jeunes adultes dans leur parcours d’émancipation.
Sous-financer l’enseignement supérieur et la recherche, c’est produire des inégalités, mais c’est aussi se résoudre à ne pas préparer l’avenir, à ne pas accompagner les transitions indispensables. C’est en somme irresponsable.
Le groupe des élus Génération.s – LRDG – UDB
Elise Hamard-Péron, Fragan Valentin-Leméni, Christiane Migot
Xavier Hamon, Béatrice Le Bel
Poent eo saveteiñ ar brezhoneg ! Il est temps de sauver la langue bretonne !
En arvar bras eo ar brezhoneg. La langue bretonne est gravement menacée, selon l’Unesco. A peine 200.000 personnes parlent breton, la moitié ayant plus de 70 ans... Il n’est aujourd’hui pas impossible d’imaginer qu’elle disparaisse en tant que langue d’usage : ce serait un drame culturel, identitaire et patrimonial. Deskiñ brezhoneg n’eo ket un afer yezhel nemetken. Apprendre le breton ce n’est pas seulement apprendre une langue régionale mais c’est aussi parler de territoire, d’histoire, de traditions, de culture. C’est tout cela qui est véhiculé à travers le breton à l’école, qui rayonne pendant la fête de la musique, le printemps des sonneurs, Deus’ta, les Kermesses, etc. Le soutien à l’initiation, aux filières bilingues, publiques et privées, et à Diwan, est absolument nécessaire mais malheureusement encore insuffisant. Skoazellañ an tañva eus ar brezhoneg, an hentennoù divyezhek publik ha prevez, ha Diwan, a zo mil a-bouez met n’eo ket a-walc’h siwazh. Rannvro Breizh, an departamantoù, ha kumunioù a skoazell ar brezhoneg, er vuhez foran hag er skol. Rak aze emañ ar pouezusañ, an alc’hwez evit ma chomfe bev ar brezhoneg. En cette rentrée à Brest, Diwan rassemble 255 élèves et Div Yezh, la filière bilingue publique 406 élèves ; c’est 60 de plus que l’an dernier. La ville de Brest prend sa part, il y a une filière bilingue dans chacun des 8 quartiers brestois désormais. Kêr Vrest a ra he labour o skoazellañ Diwan (o prestañ savadurioù). Met kerent ha tud a-youl vat a zo skuizh-marv ; diaes ha pounner eo bed ar c’hevredigezhioù ha n’eo ket a-walc’h skoazell arc’hant ar Stad, hag a zo goustad o tiorren deskadurezh e brezhoneg, o digor postoù kelennerien nevez, n’o deus ket peurwiriekaet karta ar yezhoù minorel c’hoazh… Alors que Diwan connaît de sévères difficultés financières, que le développement de l’enseignement se fait au ralenti et que les élus nationaux ne s’émeuvent pas de la disparition du breton, les élus locaux ont plus que jamais l’avenir de la langue bretonne entre leur mains. Deomp de’i.
Les élu.e.s écologistes de Brest : Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan
Oui aux efforts pour réduire la dette de l’Etat. Mais au détriment de qui ?
Le Projet de Loi de Finances 2025 est un véritable casse-tête pour les Collectivités locales comme la notre. Mais ce projet est aussi et surtout une très mauvaise nouvelle pour les services publics et les citoyens.
A Brest, nous ne sommes pas dans une logique de projets fastueux. Nous n’avons pas des caprices de ville riche. Notre équipe s’est engagée à mener à bien des projets sociaux, pour le bien-être quotidien des habitants : développement des transports en commun, politiques de constructions et de rénovations à portée énergétique, investissements dans des équipements de sports et de loisirs qui répondent aux besoins de nos clubs et des acteurs culturels. Tout en respectant nos capacités financières et en tenant nos promesses de ne pas alourdir la pression fiscale.
Cela peut être remis en question et certainement réévalué à la baisse au motif que l’Etat ne sait plus comment gérer la dette abyssale creusée depuis des dizaines d’années.
Certes, chacun peut et doit se montrer solidaire, dans la mesure de ses moyens financiers, des mesures indispensables au redressement de nos finances publiques. Mais est-ce un bon signal que de punir les bons élèves en leur ponctionnant des dizaines de millions alors que certaines économies peuvent être faites avec d’autres acteurs publics ?
On ne va pas détailler ici ce qu’il est souhaitable de faire, chacun de nous ayant sa petite idée en fonction de sa philosophie politique. Mais il est juste et bon de mettre en évidence un très mauvais exemple. Alors que des économies conséquentes sont prévues et que de nombreux ministères voient leurs dotations diminuer, la dotation pour les pouvoirs publics s’élèvera à un peu plus d’un milliard d’euros, dont 125,60 M€ pour la présidence de la République (+ 3 M€ ), 617,90 M€ pour le fonctionnement de l’Assemblée nationale (+ 10,3 M€) et 359,40 M€ pour celui du Sénat (+ 6 M€).
On peut légitimement s’interroger sur la répartition des efforts à fournir pour la maîtrise des dépenses publiques.
Fortuné PELLICANO,
Hubert BRUZAC,
Frédéric DEVAUX
PRG-le Centre gauche
Inclusion, handicap ou perte d’autonomie : être au rendez-vous des besoins.
Dans le prolongement des JO 2024, nos concitoyens se sont pris de passion pour les épreuves des Jeux paralympiques. Des figures marquantes et des pratiques sportives se sont révélées au grand public.
Depuis la rentrée, la demande s’est accrue pour la pratique handisport et adaptée. A nos collectivités d’être à la hauteur pour faciliter l’accueil et accompagner les associations.
Tous ont affirmé lors des Jeux, qu’il y aurait un avant et un après.
Mais la prise en charge du handicap et de la mobilité dans la ville, c’est tout le temps et partout.
Au préalable il convient de saluer ceux qui interviennent dans le champ du handicap et de l’inclusion (sociale, éducative ou par le travail). Ils viennent souvent aiguillonner l’action publique afin d’améliorer les conditions de vie des personnes porteuses de handicap.
De fait ce sont tous les niveaux de la société, tout l’écheveau administratif et politique qui doivent assumer dans le cadre de leurs compétences leur part de responsabilité.
Au 1er rang figure bien entendu l’Etat. Il y a bien des efforts à faire pour assurer la scolarisation en milieu ordinaire des enfants souffrant de pathologies ou de handicaps divers comme pour les troubles autistiques… Trop familles restent encore sans réponse pour l’accueil ou l’accompagnement de leurs enfants.
L’inclusion passe aussi pour ceux qui le peuvent par l’emploi. Ici, nos collectivités s’honorent en accueillant dans leurs rangs des personnels ayant obtenu la reconnaissance de travailleurs handicapés.
Les aidants, les aimants
Et puis il y a le soutien à apporter directement à celles et ceux qui doivent être accompagnés au quotidien pour vivre. Tout soutien aux aidants familiaux et l’augmentation des places en structures apporteront des réponses bienvenues.
A cet égard soulignons les actions et les mesures de soutien en faveur des aidants familiaux, dont beaucoup de Brestois. C’est aussi redevenu une priorité du Conseil départemental depuis 3 ans.
Mais il faut encore lever le tabou sur un phénomène longtemps invisible. Sur les 9 à 10 millions d’aidants estimés en France, près d’un million ont entre 16 et 25 ans (étude de la Dress). C’est une lourde charge pour eux, à une période où ils sont eux-mêmes en construction de vie sociale et affective. Conséquence, un quart serait en échec scolaire.
Agir pour l’accessibilité
Nos collectivités sont aussi en 1re ligne pour faciliter la ville à Tous. Beaucoup reste à faire.
Nous militons pour rendre plus rapidement accessible les équipements, la voirie, les logements sociaux, la réservation des rez-de-chaussée aux non-valides, etc… C’est une question de choix. C’est notre priorité.
La voirie ? Les routes et trottoirs se dégradent, la présence d’ornières, de racines qui dépassent, de dalles déchaussées sont des questions cruciales pour les personnes à mobilité réduite, les personnes âgées, les familles avec enfants en poussettes. Il y a des travaux qui ne peuvent attendre.
Lutter contre les incivilités du quotidien
Depuis 4 ans, nous demandons des actions de communication vers tous les Brestois, les bailleurs sociaux, les copropriétés, les syndics pour rappeler les règles du vivre ensemble.
Des bacs poubelles qui encombrent les trottoirs parce que personne dans une copropriété ne les ramasse, des voitures mal-garées sur les places PMR ou sur la partie aménagée pour l’accès handicap sur les trottoirs… ce n’est pas acceptable. Voilà encore un rôle utile pour une police municipale.
Pour nos concitoyens les plus fragiles, nous proposons des solutions.
Les élus Brest, c’est Vous ! – Droite & Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA Françoise HOUARD
Bruno CALVES Jean-Pierre RICHARD
Jean-Philippe ELKAIM Franck BESOMBES Vincent PERROT
21 rue Jean Macé – Brest
Dotations aux collectivités : soyons exigeants
Les dotations de l’Etat aux collectivités permettent, dans le cadre de la décentralisation, de financer une partie des missions confiées à la commune, au département ou à la région. Après une baisse de ces dotations de 2014 à 2017, l’ancienne majorité présidentielle a, durant 7 ans, garanti une stabilité à la Ville de Brest sur ces financements. Et ce, même lorsque la fiscalité locale pour les ménages diminuait, comme avec la taxe d’habitation.
Aujourd’hui, cette stabilité est remise en cause, dans un contexte budgétaire complexe. Si des efforts sont nécessaires de la part de tous les acteurs locaux ou nationaux, nous serons vigilants au maintien d’une certaine stabilité assumée par l’ex majorité d’Emmanuel Macron.
Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com
Septembre 2024 - Expression libre (Sillage 267)
1989-2024 : 35 ans de transformation
Cette année 2024 marque les 35 ans de la victoire de la gauche rassemblée autour de Pierre Maille lors des élections municipales des 12 et 19 mars 1989 à Brest. La liste « Brest change d’air » rassemblant PS, PCF, UDB ou encore MRG l’avait emporté au soir du 19 mars 1989 avec 63,71 % des voix sur la liste de droite alors menée par le Maire sortant Georges Kerbrat.
En 35 ans, grâce à un large rassemblement de la gauche, la ville de Brest, comme notre métropole, a changé de visage au fil des mandats successifs de Pierre Maille puis de François Cuillandre. Un temps long qui nous a permis de transformer notre territoire en profondeur.
En 35 ans, nous sommes passés d’une quasi mono-industrie de défense à une économie diversifiée et dynamique qui a su prendre en marche le train de l’innovation, portée par des secteurs d’activité de pointe reconnus sur les marchés nationaux et internationaux. L’installation de l’entreprise Accenture aux Capucins avec un objectif de 500 créations d’emplois en est la dernière illustration.
En 35 ans, nous avons investi dans tous les quartiers, dans toutes les communes : vastes programmes de renouvellement urbain, grands équipements, mobilités, transition énergétique… Pour les générations futures, nous avons repris en main de très grands services publics tel que celui de l’eau avec la création d’Eau du Ponant.
En 35 ans, nous avons profondément modifié notre manière de nous déplacer dans la métropole, à pied, en vélo, en transports collectifs ou en automobile. Et les nouvelles lignes de transports en commun que nous construisons transformeront toujours plus notre ville et notre métropole.
En 35 ans, nous avons renforcé la démocratie et les liens dans notre ville avec des politiques éducatives, sportives, culturelles, et de solidarités toujours plus ambitieuses et innovantes. Brest peut s’enorgueillir de pouvoir s’appuyer sur un tissu associatif et des réseaux de solidarité très denses et dynamiques, qui contribuent à ce modèle social à part que la gauche façonne ici depuis 35 ans. Un modèle intergénérationnel, mixte, collectif, inclusif, coopératif auquel chaque Brestoise et Brestois est attaché.
C’est bien cette façon unique qu’ont les Brestoises et les Brestois d’habiter leur ville qu’il faudra plus que jamais accompagner dans les années à venir face à ceux qui n’ont que le repli sur soi et la division comme programme, tout en poursuivant les transformations indispensables pour toujours plus de justice sociale et climatique.
Depuis 35 ans, rien de grand n’aurait été possible sans l’union successive des formations politiques de gauche qui accompagnent ce changement que nous mettons collectivement en œuvre. Demain, plus qu’hier, notre responsabilité sera grande pour défendre ce que nous avons fait ensemble, les engagements tenus et offrir un projet de progrès social et écologique et des perspectives d’avenir heureuses à notre ville et ses habitants. Nous y sommes prêts, parce que nous avons en commun la fierté de Brest.
Groupe des élues et élus socialistes
Évolutions récentes dans la politique du stationnement
En 2023, notre collectivité faisait évoluer la politique du stationnement à Brest avec la création de nouveaux tarifs. Ces évolutions ont marqué une nouvelle étape dans notre objectif commun, au sein de la majorité, d’un meilleur partage de l’espace public entre toutes et tous. Nous en partageons les principes et les objectifs.
De la même manière, nous saluons le choix politique réalisé pour ce faire de ramener la gestion et l’exploitation de ce service public du stationnement dans le giron public, au moyen de la Société Publique Locale Brest Aim’ nouvellement créée.
Derrière la politique du stationnement, c’est la manière de répondre aux enjeux climatiques, sociaux, d’attractivité et d’accessibilité des espaces publics, dont il s’agit.
Où en sommes-nous aujourd’hui ? Il y a quelques mois, une délibération proposait la création de 2 parcs en enclos au Port de Commerce (Parc à Chaine et Carène), emportant ainsi une nouvelle mise en stationnement payant de ces 2 secteurs.
Élues et élus communistes, nous réaffirmons que certaines zones de stationnement précises, et notamment celles permettant l’accès de la population au front de mer et à ses promenades, doivent demeurer gratuite d’accès. Il en va de l’accessibilité et de l’attractivité des lieux visés.
A l’instar du Moulin-Blanc avec ses nouveaux aménagements, le Port en fait également partie.
Plutôt qu’une marche de plus vers le payant, nous sommes donc favorables à une extension de la zone bleue sur ce secteur, avec des places réservées aux PMR en nombre suffisant.
Enfin, le projet d’ascenseurs urbains ainsi que le développement de la gratuité des transports collectifs, en direction des jeunes pour commencer, contribueraient assurément à renforcer l’accessibilité du Port tout en incitant nos concitoyens et nos concitoyennes à privilégier un type de déplacement peu ou moins polluant.
Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou
L’Urgence d’une loi ambitieuse de solidarité pour le grand âge
Un Brestois sur cinq a déjà dépassé les 60 ans et cette tendance va s’accentuer : en effet, un Français sur trois aura plus de 65 ans à horizon 2050. Face à ce constat, il est urgent de penser un nouveau modèle de société. Nos ainés sont une chance pour notre société : piliers de la transmission intergénérationnelle, ils contribuent à la richesse de notre pays par leur consommation. Ce sont également des bénévoles indispensables au fonctionnement de nos associations et des aidants. Nous les remercions pour ces engagements. Le secteur grand âge est, quant à lui, un grand pourvoyeur d’emplois : il représente actuellement 830 000 équivalents temps pleins en France, emplois de nature non délocalisable.
Brest s’est engagée dès 2011, dans une démarche favorisant le bien vieillir, l’autonomie, la dignité et la lutte contre l’isolement des ainés, par la mise en œuvre d’actions dans de d’innombrables domaines
tels que la mobilité (Lambézellec et Saint-Marc). Elle a obtenu le label « ami des aînés » en 2022.
Cependant, au-delà de toutes ces actions prises à l’échelle locale, nous avons besoin d’une vraie politique nationale. En effet, les Ehpad publics et privés à but non lucratifs, qui constituent 95 % des Ehpad en Bretagne, sont touchés par une crise structurelle (ressources humaines : manque de personnel, arrêts maladies longue durée, réorientations professionnelles… ) et conjoncturelle (augmentation du coût de l’énergie, inflation : prix du matériel) sans précédent. Ils sont aujourd’hui confrontés à des difficultés de financement : de fait, c’est plus de 85 % d’entre eux qui sont en déficit.
Alors, comment repenser le financement de ces établissements pour préserver le caractère qualitatif, bien traitant, un accès aux soins universel ? La loi « bien vieillir » du 8 avril 2024 n’est pas à la hauteur des besoins et des attentes des citoyens.
C’est pourquoi, convaincus que le vieillissement de la population est un enjeu majeur, nous nous associons aux voix qui appellent à bâtir une véritable loi de programmation du grand âge, alimentée grâce au financement solidaire et durable, par la cinquième branche de la sécurité sociale.
Groupe des élu.e.s UDB – Génération.s – LRDG
Fragan Valentin-Leméni, Christiane Migot, Xavier Hamon, Béatrice Le Bel et Elise Hamard-Péron
Des grands voiliers toute l’année au port de Brest !
Le fret à la voile a le vent en poupe : de plus en plus de cargos véliques sont construits pour le transport de marchandises ou de personnes.
C’est une bonne nouvelle pour la planète ! La décarbonation du transport maritime est certes un défi à relever, mais elle est devenue indispensable. Le fret maritime est de loin plus performant que le transport routier ou aérien. Néanmoins, les quantités transportées sont telles, que le secteur est à l’origine de 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Si le fret maritime était un pays, il serait le 6ème plus polluant ! Face à la hausse prévisible du trafic, l’Organisation Maritime Internationale fixe des objectifs de réduction d’émissions de 40 % à horizon 2030 et 50 % en 2050. Avec un cargo à voiles, les émissions sont réduites de 90 % pour le CO2, 98 % pour le souffre et 92 % pour l’oxyde d’azote. Il ne produit pas de particules fines, ni de méthane. Moins bruyant, il est moins impactant pour la faune marine. Les risques de déversement de pétrole sont considérablement amoindris. Sur une flotte existante, l’assistance par le vent permettrait de réduire jusqu’à 20 % la consommation de carburant et les émissions associées.
C’est une bonne nouvelle pour le territoire ! En 2022, une étude commandée par la Région Bretagne révèle que plus de 150 entreprises bretonnes investissent cette activité ou s’y intéressent. Rassemblant déjà les compétences requises, le territoire présente de nombreux atouts pour le développement de cette filière à la fois pourvoyeuse d’emplois et vertueuse.
Pourquoi ne pas accueillir ces bateaux à Brest ? Les ports de proximité seraient propices à l’épanouissement du cargo à voile sous réserve d’aménager un terminal et les services adaptés. Pour nous écologistes, l’accueil de fret à la voile doit être encouragé et accompagné, car il est le plus significatif des leviers de la transition du secteur et une vraie opportunité pour le bassin économique du territoire.
Bonne rentrée !
Les élu.e.s écologistes de Brest
Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan
L’été a été magnifique, la rentrée sera difficile et compliquée.
Revenons sur la dissolution surprise de l’Assemblée Nationale. Pour ne pas rajouter de la confusion à l’exaspération devant le spectacle offert par la gauche, nous avons indiqué que notre formation politique ne présenterait pas de candidats sur les 2 circonscriptions brestoises. Mais devant ce qui était en train de se tramer, tout en maintenant la même ligne qu’en 2022 lorsque nous avons refusé de nous compromettre dans la Nupes, nous avons exprimé une position claire : opposition claire et ferme contre le parti de M. Le Pen, et à Brest où le RN n’avait aucune chance d’être élu un refus de soutenir et d’appeler à voter pour un candidat présenté par LFI, même si celui-ci était choisi par l’ensemble des autres composantes de la majorité municipale à laquelle nous appartenons. D’autres possibilités existaient, nos choix et nos soutiens ont été sans équivoque !
Le PRG-le Centre gauche est une formation politique qui ne manquera jamais de rappeler son opposition à tout accord avec LFI, que ce soit au niveau municipal, départemental, régional, national. Même si cela doit passer par une prise de distance avec certains de nos partenaires politiques habituels. Chaque acteur engagé politiquement peut et doit faire des propositions afin d’enrichir un programme de gouvernance ayant pour fil conducteur l’ambition que nous devons tous avoir pour notre territoire et ses habitants. Mais en aucun cas, nous ne transigerons sur les valeurs qui sont les nôtres, celles de la République, celle de la laïcité.
Mais parlons aussi de ce bonheur que nous avons connu avec les JO au plan national et de toutes les émotions partagées avec tout ce qui a été proposé à Brest durant deux mois.
Ce moment de concorde et de partage a également été vécu par les milliers de personnes venues à Brest pour les Fêtes Maritimes, les Jeudis du Port où d’autres événements organisés ici. Des gens heureux d’être là, fiers de notre ville, de ce qu’elle propose. Une ville qui a su projeter la plus belle image d’elle-même.
Mais la politique va vite reprendre ses droits. Les Brestoises et les Brestois savent qu’ils peuvent compter sur nous pour défendre leurs intérêts et ceux de notre ville.
Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le centre gauche
Ville de Brest et Brest métropole
Rythmes scolaires : seul l’intérêt de l’enfant doit compter
A Brest, l’adjointe à l’éducation l’affirme : « les rythmes scolaires ne font même plus débat » (presse du 13/06).
La municipalité est bien la seule à le penser, car à chaque rentrée dans nos écoles, la question est posée par la communauté éducative.
L’équipe Cuillandre a érigé le système actuel comme un dogme depuis 2013. Le seul fait de s’interroger sur son opportunité ou d’appeler à la concertation, est pour elle une hérésie.
Nous invitons au contraire depuis 2014, chacun à se poser les bonnes questions basées sur le seul intérêt de l’enfant, sur l’expertise des équipes pédagogiques et la volonté des familles.
Toutes nos préconisations - l’expérimentation sur une année, l’évaluation des effets et des bénéfices éventuels, avec des spécialistes, les équipes pédagogiques et les parents -, ont été refusées par la majorité municipale.
Et alors que la possibilité était ouverte aux communes de réaménager le temps de l’enfant avec un retour possible à la semaine de 4 jours en 2017/2018, nous demandions un débat et une large concertation avec l’ensemble des acteurs. Nouveau refus.
Revenir à la semaine de 4 jours ?
96 % des communes sont déjà ou sont revenues sur ce modèle, car c’est le moyen efficace de limiter la fatigue constatée chez les jeunes enfants. Ils ont besoin d’un temps de repos le mercredi matin. Cela permet aussi une meilleure articulation entre le temps de l’enfant, le temps du travail et la vie familiale.
A Brest, de nombreuses familles et professionnels de l’éducation et de l’enfance (enseignants, Atsem…) y sont favorables. Mais pour la municipalité, hostile à toute évolution ou remise en cause de son dogme, peu importe l’insatisfaction dans nos écoles publiques.
Face à la baisse des effectifs du public (plus forte que dans le privé), pour l’adjointe à l’éducation, « si des parents choisissent parfois le privé, c’est plutôt en raison des grèves. Ce n’est pas la semaine de 4,5 jours » ! (Presse 13/06)
Etrange conception de la défense du service public. La municipalité refuse tout dialogue et crée alors les conditions de conflits sociaux. Puis elle en rejette toute la responsabilité sur les agents municipaux.
Faire mieux et autrement
Ce qui est primordial pour nos jeunes, c’est avant tout l’acquisition des savoirs fondamentaux : lire, écrire, compter. C’est la condition de leur réussite scolaire et de leur avenir.
Bien sûr il faut aussi leur offrir plus, un épanouissement culturel et sportif. On peut le faire différemment et mieux qu’aujourd’hui.
L’argument de l’équipe municipale visant à permettre aux enfants d’avoir une activité régulière ne tient pas. Tous ont déjà, dans le cadre scolaire une pratique obligatoire du sport et de l’éveil culturel.
Les professionnels de l’enfance, comme des organisations syndicales, pointent la difficulté de trouver des personnels qualifiés pour ces Temps d’Activités Périscolaires. On ne s’improvise pas animateurs auprès de jeunes enfants, cela demande une approche spécifique.
Quant au budget des TAP, il est de 2 M€, avec des aides de l’Etat (non-assurées dans la durée) avec un reste à charge d’1 M€ pour la ville.
Dans l’intérêt des enfants, imaginons une nouvelle offre de qualité en mettant en place des « Journées Découvertes de la Culture et du Sport ». Intégrées au parcours éducatif, elles ouvriront un champ plus large et plus enrichissant.
Et avec le million d’euros dégagé, renforçons l’action des associations vers une politique sociale d’accueil des jeunes brestois, dès l’enfance.
Voilà notre idée. Nous, nous sommes prêts à en discuter avec tous.
A vos côtés,
Brest, c’est Vous ! – Elus Droite et Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT, Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA, Françoise HOUARD,
Bruno CALVES, Jean-Pierre RICHARD,
Jean-Philippe ELKAIM, Franck BESOMBES, Vincent PERROT
21 rue Jean Macé, Brest
Bonne rentrée sportive !
Avec les Jeux Olympiques et Paralympiques, la France a vibré pour ses athlètes. Record de médailles battu aux JO de Paris, notamment grâce aux sportifs brestois ! Cette excellente moisson s’ajoute aux performances des clubs de la ville, comme le Brest Bretagne Handball ou le Stade Brestois, qui va disputer la Ligue des Champions.
Le sport, c’est ce qui nous rassemble. A Brest, nous devons plus que jamais, tous ensemble, soutenir le développement de tous les sports. Professionnels comme amateurs. Grâce au Pass Sport renouvelé cette année par l’Etat, les jeunes, de 6 à 30 ans, peuvent bénéficier d’une aide de 50 euros pour pratiquer une activité sportive. Pourquoi ne pas imaginer un Pass Sport municipal pour nos écoliers, collégiens et lycéens ? Cette rentrée sera sportive, rendons la sportive pour toutes et tous !
Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
contact par mail
Mai 2024 - Expression libre (Sillage 265)
Le 9 juin, Brest l’européenne a rendez-vous avec son histoire.
Le 9 juin prochain, les citoyennes et citoyens sont appelés aux urnes pour désigner nos représentants français aux parlement européen. Dans un contexte de guerre aux portes de l’Europe, de montée des populismes partout dans le monde et de crises multiples auxquelles nous faisons face, jamais un scrutin européen n’aura semblé aussi déterminant pour l’avenir de l’Europe comme de nos démocraties.
Des décennies de domination de l’idéologie néolibérale sur les politiques européennes ont contribué à dépolitiser les processus de décision et à éloigner toujours plus les citoyens d’une Europe qui semble parfois impuissante. Pourtant, plus que jamais, nous avons besoin d’une Europe qui s’affirme, qui reprend son destin en main et qui protège l’emploi, les revenus, les droits des citoyens et des travailleurs, l’environnement, la démocratie et les droits humains. En quelque sorte d’une Europe qui tient tête, d’une Europe du quotidien.
Sur notre territoire brestois, peut-être plus qu’ailleurs, cette Europe de la vie quotidienne s’illustre de façon très concrète par ses actions et réalisations. Depuis plus de 10 ans, l’union Européenne intervient avec la collectivité brestoise, en lien avec la Région Bretagne, pour cofinancer des projets et des actions qui contribuent à améliorer notre qualité de vie et à changer le visage de Brest. Cette logique de coopération est le fruit d’une volonté politique forte de notre collectivité qui profite aujourd’hui à tout l’ouest breton.
En effet, Brest est européenne par nature, de par sa position géographique et stratégique en tant que ville portuaire connectée à tous les ports européens. Mais elle l’est aussi par construction. Ville détruite et reconstruite grâce à la solidarité internationale et européenne, elle a su depuis les années 90, faire muter son port et son économie vers l’innovation et les services grâce à des fonds européens pour les régions en transition.
La 1ère ligne de tramway, la construction au port d’un nouveau terminal dédié aux énergies marines renouvelables, le téléphérique, la réhabilitation des ateliers des capucins et la construction de la médiathèque François Mitterrand, nos pistes cyclables, l’espace parents de la ville de Brest, la réhabilitation thermique d’écoles ou de centaines de logements sociaux sont autant de projets majeurs auxquels l’Union européenne a contribué à hauteur de plus de 50 millions d’euros.
Ces coopérations sont très nombreuses et touchent à tout ce qui fait que nous sommes une métropole. Mais l’Union européenne va aussi directement jusqu’aux personnes en formation et en insertion en soutenant les dispositifs et structures qui assurent leur accompagnement dans leur projet professionnel, avec notamment 7 M€ pour notre plan local pour l’insertion et l’emploi.
Cette Europe ancrée dans la réalité des territoires doit aujourd’hui être renforcée. Elle doit aussi garantir ses valeurs humanistes originelles face au fascisme d’atmosphère. Enfin, elle doit construire sa propre défense et produire sa propre sécurité pour devenir un acteur politique à part entière. Là encore, Brest a un rôle à jouer. Le 9 juin, nous avons toutes et tous rendez-vous avec notre destin.
Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr
Renforçons les associations !
A Brest, le tissu associatif structure le quotidien de toutes et tous. Engagées dans les quartiers, ces milliers d’associations sont un bien commun précieux. Elles œuvrent au développement des solidarités et des dynamiques d’engagement comme levier d’émancipation. Elles sont l’expression de la démocratie, la garantie de celle-ci.
Cette richesse associative est une force. Saluons la place centrale qu’occupent les solidarités concrètes et l’engagement militant dans la dynamique d’éducation populaire portée par nombre d’associations brestoises afin de former des citoyens libres et responsables, émancipés, acteurs d’un projet de société de progrès social. Nous partageons ces valeurs et ces objectifs.
A l’heure où le Contrat d’Engagement Républicain provoque une telle levée de bouclier chez des acteurs du monde associatif qui ont le sentiment de voir leur liberté attaquée, où l’État diminue les moyens alloués aux associations (ainsi qu’aux collectivités), nous n’insisterons jamais assez sur la nécessité d’une dynamique associative solide comme creuset démocratique et contrepouvoir au sein de notre société.
A Brest, nous avons construit des outils à rebours des logiques capitalistes.
Plutôt que la mise en concurrence, nous œuvrons aux coopérations, avec la Maison des associations ou les Assises de la Vie Associative et de l’Éducation Populaire.
Plutôt que la généralisation de l’appel à projets, nous veillons à ce que le conventionnement demeure la norme.
Plutôt que l’austérité, nous renforçons le soutien financier global aux associations.
Plutôt que la défiance, nous misons sur la confiance partagée, travail mené avec le monde associatif autour d’une Charte d’Engagements Réciproques.
Le contexte difficile que la société traverse crée toujours plus de défis pour le monde associatif. Relevons-les ensemble ! Nous soutenons le monde associatif dans l’expression de sa diversité, nous soutenons les libertés associatives.
Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou
Une autonomie pour la Corse : et pourquoi pas la Bretagne ?
Une réforme constitutionnelle est engagée pour reconnaitre à la Corse « un statut d’autonomie au sein de la République qui tient compte de ses intérêts propres, liés à son insularité, et à sa communauté historique, linguistique, culturelle ». L’Assemblée corse pourra ainsi voter des lois dans certains domaines, sous le contrôle du Conseil constitutionnel. Péninsulaire, la Bretagne a des spécificités similaires, justifiant le vœu, voté en 2022 par toutes les composantes politiques du Conseil régional (RN mis à part), pour qu’elle puisse accéder elle aussi à une autonomie réelle.
Jugée favorablement une personne, l’autonomie est tout aussi positive pour un territoire. L’autonomie, c’est la liberté et la responsabilité, c’est une capacité d’action pour répondre plus efficacement aux besoins et aux attentes d’une population dans son environnement et son quotidien.
Certains craignent la décomposition de la République. Au contraire ! Nous traversons une époque de crise démocratique où un nombre croissant de Français.es se défient des institutions et des acteurs politiques nationaux, s’abstiennent ou sont tentés par les extrêmes. Une autonomie réelle, c’est rendre la prise de décision politique plus proche du terrain et plus lisible pour les habitants. Elle permettrait de nouveaux contre-pouvoirs pour équilibrer notre monarchie présidentialiste.
Permettons à l’Etat de se concentrer davantage sur la diplomatie, la sécurité, la justice et la solidarité entre les personnes et entre les territoires. Permettons aux Régions qui le souhaitent de légiférer en matière de mobilité et de logement, d’emploi et de formation, de transitions et de santé, de diversité culturelle et linguistique, en adéquation avec leurs spécificités environnementales, culturelles et sociales. Mais une autonomie législative doit s’accompagner d’une autonomie de moyens : les collectivités doivent retrouver l’autonomie fiscale que l’Etat ne de cesse de leur rogner.
L’autonomie, c’est le fédéralisme : un équilibre entre liberté et solidarité. Loin de menacer les valeurs de la République, une autonomie des territoires permettra de les renforcer, en y associant le principe de diversité.
Groupe des élu.e.s UDB – Génération.s – LRDG
Fragan Valentin-Leméni, Christiane Migot, Xavier Hamon, Béatrice Le Bel et Elise Hamard-Péron
I want my 500 000 € back
La compagnie aérienne Céleste, qui souhaitait ouvrir une ligne entre Brest et Orly, et proposer des destinations “Soleil et Ski” connait des déboires. En 2023, la société Malaisienne a sollicité le soutien financier des collectivités dont celui de la métropole via une avance remboursable de 500 000€.
Les écologistes s’y sont opposés. Investir dans le mode de transport le plus polluant, au bénéfice d’une minorité de la population orientée “affaires”, va à contresens des objectifs de notre Plan Climat, de transition écologique, et cela, aux dépends des transports du quotidien. Nous avions soulevé la fragilité économique du projet, la non-rentabilité de la ligne Brest-Orly, l’absence de garantie de la part de la compagnie vis-à-vis du maintien de cette ligne.
Sur ce dossier, la subvention de Brest Métropole était une erreur. Les problèmes identifiés se vérifient. La DGAC refuse la licence d’exploitation à l’entreprise. La compagnie a beau multiplier les business plan, remplacer sa ligne “phare” Brest-Orly par un Brest-Nice pour améliorer ses résultats prévisionnels, agiter l’espoir que les 40 % manquants à son budget seront comblés par des fonds propres et privés, le projet semble irréaliste et irresponsable.
Oui, le désenclavement de la pointe bretonne est un sujet. Le transport aérien n’est pas une solution souhaitable. Nous devons militer pour rendre les offres des alternatives ferroviaires, aux échelles nationales et régionales, accessibles, plus fréquentes et efficaces ; continuer d’encourager les entreprises du territoire qui questionnent le besoin de leurs déplacements et valoriser le temps de travail en train. Pour arrêter l’avion.
De plus, la DGAC souligne qu’un gros engagement de l’argent public dans une entreprise privée est une prise de risque vis-à-vis de la réglementation européenne en matière de concurrence et implique des contrôles. Tout ça pour un projet privé climaticide, profitant à une minorité, alors qu’il y a tant de besoins ailleurs.
Les élu.e.s écologistes de Brest
Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan
Oui à une Europe des territoires qui fonctionne, qui protège, qui respecte.
Le 9 juin prochain, les élections permettront de choisir nos représentants au Parlement européen. Chacune et chacun d’entre nous aura la possibilité de montrer son attachement à l’Europe. À quelques semaines de cette échéance démocratique importante pour notre avenir, nous ne voulons pas simplement une Europe qui impose des règles qui ne tiennent pas compte de la réalité vécue au quotidien par nos concitoyens.
Nous voulons une Europe fondée sur des valeurs qui nous unissent et des politiques qui nous protègent. Une Europe qui doit être à la hauteur des enjeux de solidarité, en relevant les défis qui s’annoncent et en assumant pleinement ses responsabilités. Une Europe qui stimule, qui fonctionne, qui protège, qui respecte ses États membres et leurs citoyens. Une Europe plus démocratique où le Parlement européen aurait plus de pouvoir et son président serait élu par les citoyens européens.
Mais pour atteindre ces objectifs, celles et ceux qui auront la responsabilité et l’honneur de nous représenter doivent être à l’écoute de nos préoccupations et tenir compte de nos légitimes inquiétudes. Et répondre par une réelle prise en compte de la diversité des territoires dans les politiques européennes. C’est ainsi que nous répondrons à la progression des eurosceptiques. Il ne faut plus que l’Europe donne cette impression détestable d’être toujours très loin, très technocratique et de mettre du temps à répondre.
C’est pour cela que nous militons pour la liste conduite par Guillaume Lacroix, liste de centre gauche composée de candidats issus des territoires, représentant les identités régionales, défendant le progrès social, le respect des droits humains, la décentralisation, mais aussi le respect du vivant et la défense de la diversité culturelle.
Fortuné PELLICANO, Hubert BRUZAC, Frédéric DEVAUX,
Groupe des élus PRG-le centre gauche - Ville de Brest et Brest métropole
A Brest aussi, libérer la parole et promouvoir les femmes
Quelle est la place des femmes dans notre société ? Quelle protection dans l’espace public ?
Dans le monde, le sort de la moitié de l’humanité reste cruel. Les droits des femmes sont bafoués. La négation de l’autre, de sa liberté et de son intégrité sont légion : mariages forcés, mutilations, victimes de la prostitution, de la pornographie, des guerres ou du terrorisme. L’indignation face aux crimes ne se divisent pas en fonction des nationalités ou des circonstances politiques.
En France, la situation a considérablement évolué sur le plan juridique, sur la capacité d’agir en tant qu’être autonome, les droits sociaux et sociétaux, les droits politiques, l’accès à la formation et à l’emploi… Tout cela est le fruit d’un combat qui n’est pas terminé, mais surtout qui n’est pas acquis. Malgré tous les dispositifs, les violences faites aux femmes restent dramatiquement élevées.
Ainsi, le 5ème rapport sur le sexisme en France du Haut Conseil à l’égalité (janvier 2024) dresse un bilan où les harcèlements et atteintes sexistes, dans l’espace public comme au travail, sont courants. Près de 100 % des femmes ont été placées un jour dans cette situation et 90 % ont renoncé à des actions ou modifié leurs comportements pour ne pas être victimes.
Il fait le constat d’un sexisme qui perdure et dont les « manifestations les plus violentes s’aggravent », notamment chez les « jeunes générations », désignant l’école aux côtés de la famille et du numérique comme les incubateurs du sexisme.
Les 25-34 ans sont plus imprégnés par les stéréotypes que leurs aînés :
- Pour 20 %, une femme agressée sexuellement peut-être en partie responsable et que « pour être respecté en tant qu’homme dans la société, il faut vanter ses exploits sexuels ».
- Pour 23 %, « il faut être violent pour se faire respecter » !
Quant à la pornographie, seuls 48 % (15-34 ans) jugent que « l’image des femmes véhiculées par les contenus pornographiques est problématique ».
Dans les autres domaines ? La situation est fragile ou se dégrade. Les clichés sont là dès la maternelle et sur toute la scolarité. Ils découragent souvent les filles de s’orienter vers les filières techniques, numériques et scientifiques.
Au travail, l’écart de salaire demeure. Au moment de l’embauche à un poste de responsabilité, c’est la tentative (illégale !) de connaître le projet d’enfant. Ce sont les avancements de carrière moins rapides ou il faut faire un choix entre la carrière et les enfants.
Ce sont aussi des accommodements face à la montée de revendications contraires au principe de laïcité et aux lois de la République.
Ces barrages sont aussi dans la politique. Les femmes sont fortement incitées à passer leur tour au profit des hommes, voire à démissionner pour permettre à un collègue masculin de cumuler des fonctions. Dans les nominations, la parité n’est pas souvent la règle… et on trouve naturel de remplacer des hommes par des hommes.
Pour nous, les collectivités ont un rôle essentiel à jouer dans la libération et la promotion des femmes. Les collectivités doivent être irréprochables en matière de prévention et de lutte : agir dans l’espace public et comme employeur, dans toute la hiérarchie.
Si Brest a adopté une action volontariste pour l’égalité, au-delà des dispositifs d’alerte et de signalement, c’est par l’exemplarité des responsables, élus et agents, que pourra se libérer la parole des femmes contre les violences sexistes ou sexuelles, faire respecter la dignité et promouvoir l’égalité.
Nous y veillons. C’est la source de notre engagement.
A vos côtés,
Brest, c’est Vous ! – Elus Droite et Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT, Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA, Françoise HOUARD,
Bruno CALVES, Jean-Pierre RICHARD,
Jean-Philippe ELKAIM, Franck BESOMBES, Vincent PERROT
21 rue Jean Macé, Brest
Sécurité : rester mobilisés !
Chaque semaine, la presse régionale se fait l’écho de nouveaux épisodes de violence urbaine à Brest et d’incendie de véhicules. Pourtant, on ne peut pas se résigner et s’habituer à ce que des habitants perdent leur moyen de locomotion et leur outil de travail sans réagir.
Loin des caricatures et des invectives politiciennes, depuis le début du mandat, nous demandons au Maire, en charge de la sécurité, de faire des efforts supplémentaires pour assurer la sérénité des Brestoises et des Brestois. Car tout ne peut pas venir de l’Etat. Certes, une brigade de tranquillité urbaine a vu le jour mais elle ne peut pas remplacer une véritable police municipale, qui a montré son efficacité dans d’autres villes bretonnes.
Nous demandons toujours la mise en place de véritables Etats Généraux de la Sécurité à Brest, autour des habitants, des forces de police et des élus municipaux, mais aussi des conseils de quartier et des associations. C’est la solution la plus efficace pour écouter la lassitude de la population face à l’insécurité et prendre les décisions courageuses, mais nécessaires, que la Ville doit prendre.
Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com
Mars 2024 - Expression libre (Sillage 263)
Des services publics partout et tout le temps !
Ce début d’année 2024 est marqué dans nos quartiers brestois par l’annonce de la fermeture de certaines institutions ou services. Les bureaux de poste, les commissariats de quartier, les centres départementaux d’action sociale (CDAS), pas un jour sans qu’une nouvelle menace ne vienne planer sur nos services publics de proximité. Des services publics qui sont le patrimoine de ceux qui n’en ont pas.
Dans un contexte où nos concitoyens sont asphyxiés chaque jour un peu plus par l’inflation comme par la politique d’austérité du gouvernement, la demande d’un service public accessible et de qualité n’a jamais été aussi grande. Preuve en est, le nombre de ménages accueillis dans nos mairies de quartier a bondi en 2023. Une augmentation de la fréquentation qui témoigne de l’importance pour les habitants d’un accueil physique de proximité dans leur quartier.
Socialistes, nous défendons fermement une présence en proximité de l’ensemble des services publics. Les services que nous offrons dans l’ensemble de nos mairies de quartier, services en tout point identiques à la mairie centrale, sont là pour prouver notre engagement sur le sujet.
A Kerinou et Saint-Martin, la fermeture définitive au public des bureaux de poste est annoncée pour ce début d’année. D’autres seraient déjà prévues ou à l’étude. Sans nier la nécessaire adaptation du service postal face aux mutations en cours, on oublie qu’un bureau de poste c’est aussi une agence de la banque postale, un accès à un service bancaire essentiel pour les personnes âgées, les personnes à mobilité réduite comme pour les plus fragiles d’entre nous.
Comme si cela ne suffisait pas, dans le cadre de la réforme de la Police judiciaire portée par Gérald Darmanin, la Police nationale envisage elle aussi de réorganiser d’ici le printemps ses 4 bureaux de proximité pour « gagner en efficacité » en fermant l’accueil du public à Lambézellec et Saint-Martin. Mais, plus d’efficacité pour qui ? La garantie d’un service public de qualité, c’est précisément un service public totalement accessible sur tous les territoires. Nous appelons de nos vœux le maintien de la possibilité d’une prise de plainte dans ces quartiers.
Enfin, nous sommes inquiets face à la fermeture annoncée du CDAS de Lambézellec par le Conseil départemental et à son regroupement avec celui de Saint-Marc. En effet, c’est le seul CDAS brestois à intervenir sur trois quartiers prioritaires et un quartier de veille. Des quartiers dont les populations comptent parmi les plus fragiles du Finistère et qui ont le droit elles aussi à un service public de proximité au plus près de chez elles.
Le maintien de tous ces accueils de proximité est essentiel, d’autant que ces désengagements entrainent une pression croissante sur nos propres services publics dont nous maintenons la qualité d’accueil et de prise en charge du public. Parce que pour nous, à Brest, le service public c’est partout, tout le temps, pour tous.
Groupe des élues et élus socialistes
Crise du logement, agir vite !
70 ans après l’appel de l’Abbé Pierre pour venir en aide aux sans-logis durant l’hiver glacial 1954, où en sommes-nous concernant la situation du logement en France ? Les politiques publiques nationales menées ont-t-elles pris la juste mesure de ce qui est en train de se passer ?
Le 29ème rapport de la Fondation Abbé Pierre sur l’état du mal logement en France est paru et dresse un lourd constat.
15 millions de personnes sont toujours menacées par la crise du logement, 4 millions en souffrent directement, dans leur quotidien. En 10 ans, le nombre de sans-abris a plus que doublé. Partout, la tension sur le logement gagne. De nombreux ménages qui ne sollicitaient pas, jusqu’à présent, l’aide publique, sont aujourd’hui contraints de le faire.
Pour contrer ces situations d’exclusion grandissantes, la solidarité citoyenne et associative est vitale mais ne pourra pas, à elle seule, tout résoudre.
En effet, ce sont des politiques publiques ambitieuses qu’il s’agit de mener, à tous les niveaux, avec tous les partenaires, pour répondre à l’ampleur du défi.
Très tôt, notre collectivité a souhaité développer une action volontariste sur le logement, des dispositifs d’accompagnement des ménages les plus modestes mis en place jusqu’aux choix d’investissement réalisés, avec BMH, en faveur d’une forte production de logement public, etc. Oui, notre majorité a fait de l’accès au logement pour tous et toute une priorité de son action, un engagement historique que nous entendons aujourd’hui accélérer et renforcer.
Mais du côté de l’Etat, le compte n’y est toujours pas ! Après les mauvais coups portés au logement social par Macron et son équipe, nous alertons… En tant que garant de la solidarité nationale, l’Etat doit assurer aux collectivités, aux organismes HLM, des moyens financiers dignes de ce nom pour agir. Au-delà des effets d’annonce dont la Macronie est coutumière, nous attendons des actes concrets.
Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou
Pour mettre un peu de chaleur…
Depuis 1988, le réseau de chaleur brestois est alimenté par l’incinération des déchets à l’UVED du Spernot. Ce réseau n’a cessé depuis de grandir et d’évoluer. Ainsi, depuis 2019, l’élégant « miroir des énergies » trônant sur l’avenue Le Gorgeu permet, de par son rôle de tour de stockage, d’ajuster la fourniture de chaleur aux pics de consommations.
Mais ce mode de production de chaleur est émetteur de CO2, puisqu’il s’agit au moins en partie de la combustion de matières plastiques fabriquée à partir de pétrole. Cela nous donne deux bonnes raisons de souhaiter diminuer la quantité de déchets à traiter : d’une part, il s’agit de réduire notre empreinte carbone, d’autre part, cela va bientôt coûter très cher ! En effet, cette production de CO2 risque de se trouver lourdement taxée dès 2028, via le nouveau marché européen des quotas carbone.
Doit-on pour autant renoncer à développer le réseau de chaleur ? Certainement pas ! Au contraire, nous avons pour ambition de l’étendre, afin de faire bénéficier toujours plus de Brestoises et de Brestois. Indispensable, tant l’augmentation du prix de l’énergie ne cesse d’alourdir le budget des ménages, en particulier des plus modestes.
Pour cela, il faut augmenter la part des énergies renouvelables dans le dispositif de production de chaleur : c’est la raison qui a incité la communauté à faire le choix de l’installation d’une chaufferie bois, en service depuis 2017. Il faudra par ailleurs réduire drastiquement le volume de nos poubelles « tout venant ».
Doit-on pour autant renoncer à incinérer les déchets que nous n’aurons pas réussi à réduire ? Certainement pas, car l’alternative de l’enfouissement serait bien pire ! Mais alors, comment faire face à l’augmentation du prix de revient de ces émissions de CO2 ? Il s’agira d’être réactifs dans la mise en place de procédés innovants de captation du carbone, car plusieurs technologies arrivent à maturité dans ce secteur.
La résilience de notre modèle de production de chaleur repose sur une dynamique d’innovation permanente, nous appelons de nos vœux la collectivité à continuer sur cette voie.
Le Groupe des élus Génération.s – LRDG – UDB
Elise Hamard-Péron, Fragan Valentin-Leméni, Christiane Migot, Xavier Hamon, Béatrice Lebel
Froutven : Mais pourquoi donc mettrait-on autant d’argent public pour un nouveau stade ?
On parle beaucoup du projet de stade au Froutven mais très peu d’éléments financiers précis ont été communiqués et encore moins discutés. La ville de Brest n’a pas encore eu son mot à dire, une première délibération est apparue à la métropole. Pourtant, on comprend en lisant entre les lignes que beaucoup d’argent public sera mobilisé autour de ce projet : est-ce bien raisonnable ?
Que s’est-il passé depuis l’annonce d’un projet 100 % privé en 2018 ?
La pression mise par les porteurs du projet pour que celui-ci démarre est un véritable coup de force. Après avoir menacé d’abandonner leur investissement dans le sport professionnel brestois si on n’accédait pas à leurs requêtes (de l’argent public, donc), voilà qu’une campagne de communication fait comme si tout était réglé. Ce n’est bien sûr pas le cas : il y a encore de nombreux écueils économique, réglementaires, environnementaux, sportifs, et financiers donc.
Discuter, trouver des solutions pour le nécessaire soutien au sport professionnel oui, mais céder au chantage au mépris du bon sens et de l’intérêt général, c’est non.
Il faut se rendre compte qu’entre subventions, aménagements, prise de participations, contributions, on parle au bas mot de 30, 40 ou 50 millions d’euros de fonds publics ! Plus encore avec la garantie d’emprunt et les diverses contributions annuelles ensuite…
C’est une véritable gabegie, alors qu’on a des solutions bien moins chères, respectueuses de l’identité du club, en rénovant notre vieux stade Francis le Blé. Une étude l’a démontré.
Dans la période, ne peut-on pas mieux dépenser notre argent ? Il nous faut nous interroger sur la pertinence de ce projet avant qu’il ne soit trop tard : le processus démocratique n’a pas été suffisamment mené, il a même été entravé lorsqu’un collectif d’opposition au projet s’est vu refuser la réservation d’une salle municipale au motif de soupçons de désinformation et de maintien de l’ordre public, par le maire de Guipavas, ce qui est absolument scandaleux.
Dans ce dossier, chaque nouvelle étape manque de transparence et nous donne l’impression d’un regrettable passage en force.
Les élus écologistes de Brest
Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan
Un budget à la hauteur pour Brest et ses habitants.
Lors du dernier Conseil municipal, nous avons été amenés à nous prononcer sur la stratégie budgétaire mise en place pour 2024. Notre groupe a validé celle-ci car elle est selon nous la meilleure qui soit dans le contexte actuel. Oui, c’est la meilleure stratégie car avec ce budget, nous ne sommes pas dans l’inaction ! On agit, en y mettant les moyens, et on répond aux attentes de nos concitoyens et à celles des acteurs de notre territoire.
Les chiffres, indicateurs, taux et ratios sont bons et mêmes excellents pour certains. Et on ne peut que se réjouir des choix forts qui ont été faits, comme par exemple la baisse de 1 % des taux d’imposition en Mais s’il y en a une ligne budgétaire qui nous réjouit particulièrement, c’est le niveau d’investissement.
Avec 42,30 M€ inscrits au budget, nous atteignons un record ! Cette intensification de l’effort d’investissement pour notre ville et la répartition équilibrée des montants affectés dans chacun des domaines de compétence de notre collectivité, sont un marqueur fort de notre volonté politique, de ce que nous souhaitons pour les Brestoises et les Brestois, mais aussi pour celles et ceux qui résident non loin de notre Brest et qui viennent ici pour profiter des équipements métropolitains et y travailler.
C’est ce désir de structurer durablement notre ville qui nous a motivé pour apporter cette année 5 M€ au financement de « Mon réseau grandit ». Nous assumons totalement cette contribution de notre ville au financement de la politique transports collectifs, même si celle-ci est de la compétence de la métropole. N’en déplaise à certains esprits chagrins, élus dans d’autres communes de notre agglomération, qui pensent que notre collectivité est la seule bénéficiaire des politiques métropolitaines, nous savons qu’il est de notre responsabilité d’élus de la ville centre de faire de Brest une locomotive pour l’ensemble du territoire métropolitain.
C’est donc un budget sérieux que nous avons voté pour 2024. Un budget solidaire, ambitieux et responsable ! Un budget auquel les élus du PRG-le centre gauche sont fiers d’avoir apporté leur contribution. Un budget qui nous permet de respecter nos engagements pris devant les Brestoises et les Brestois lors de la campagne des élections municipales de 2020, tout en tenant compte de nos possibilités financières et nos marges de manœuvre.
Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le centre gauche
Comment toujours bien vivre dans nos quartiers brestois.
Brestois, nous sommes nombreux à parler des bourgs de Saint-Marc, de Lambézellec, de Kérinou ou de Saint-Pierre mais aussi de Saint-Martin. Organisés autour de l’église et de la place du marché, ces quartiers sont des lieux de vie et de rencontres. Cette qualité de vie, nous souhaitons la préserver.
La présence des services publics locaux renforce la vie des quartiers. Nous sommes attentifs à un bon accès aux écoles et aux équipements socio-culturels ou sportifs, à l’accueil des tout-petits, autant de structures que nous soutenons. Nous souhaitons aussi renforcer le rôle des mairies de quartier pour qu’elles puissent mieux répondre aux questions de habitants et régler rapidement les incidents de proximité.
Bien vivre dans son quartier, c’est y trouver des activités économiques, des emplois et des commerces : une épicerie ou une supérette, des halles, une boulangerie, une maison de la presse, un bar convivial, un fleuriste…, comme un médecin et un pharmacien mais aussi une banque et un bureau de poste.
Nous savons que la baisse du courrier entraîne des réorganisations de La Poste. Mais celles-ci ne doivent pas se traduire par des fermetures de bureaux là où la population peu mobile n’a pas d’alternative. C’est pourquoi, sur notre proposition, le conseil municipal, le 6 février, a voté à l’unanimité un vœu pour ajourner les fermetures envisagées à Saint-Marc, Saint-Pierre et Kérinou et donner un nouveau souffle à ces bureaux de quartier en améliorant l’offre de services.
Les espaces verts de nos quartiers ont souffert de la tempête Ciaran. C’est le moment de rénover ou créer des jardins, vrais ilots de fraicheur, accessibles aux familles, aux enfants, à nos aînés, des aires de jeux pour les jeunes, surtout sans « occupations intempestives ».
Pour les habitants, la question des déplacements est essentielle. Ils veulent des transports en commun réguliers pour rejoindre le centre-ville bien sûr, mais pas uniquement. Ils ont aussi besoin des liaisons inter-quartiers. Dans beaucoup d’endroits, la desserte est moins bonne, les temps de parcours plus longs. Il faut remettre le système en cohérence avec les besoins réels des habitants. Les déplacements, c’est aussi la voirie, les trottoirs, l’accessibilité. Il y a des progrès à faire !
Enfin, les Brestois ont besoin de tranquillité et de sécurité. Chacun le constate, la violence et l’insécurité s’aggravent, ici aussi.
Le maire n’assume pas toutes les compétences prévues par la loi. Il finasse toujours en matière de vidéoprotection. Il se vante d’être la dernière ville de France de plus de 100 000 habitants dépourvue de police municipale.
Avec la réorganisation du dispositif de la Police nationale et la répartition des missions et des moyens entre les commissariats de quartiers et le commissariat central Colbert, il faut se poser les bonnes questions !
Une bonne négociation avec l’Etat permettrait d’assurer à la fois la présence policière sur la voie publique, l’accueil du public dans les 4 commissariats de quartiers, la prise de plainte et le traitement judiciaire de proximité.
C’est possible avec la création d’une police municipale dotée d’effectifs et de moyens pour permettre des patrouilles dans tous les quartiers. Ces policiers municipaux pourraient alors agir dans la proximité, depuis des « commissariats mixtes de quartiers ».
Pour nous, la sécurité des Brestois, dans tous les quartiers, c’est un vrai choix politique.
C’est cela que nous voulons pour les habitants des quartiers brestois.
A vos côtés,
Brest, c’est Vous ! – les élus Droite et du Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT, Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA, Françoise HOUARD,
Bruno CALVES, Jean-Pierre RICHARD,
Jean-Philippe ELKAIM, Franck BESOMBES, Vincent PERROT
Ils sont à votre écoute - 21 rue Jean Macé – Brest.
Un cœur de ville qui s’essouffle
Le centre-ville est, pour toute collectivité, un cœur battant. Malgré la crise de la COVID, les commerçants ont été soutenus et accompagnés, laissant l’espoir de voir perdurer un commerce de centre-ville dynamique et prospère. Las, les commerçants du centre-ville brestois souffrent, et ils le disent.
L’Espace Jaurès se vide de ses boutiques et Coat Ar Gueven ne peut compter que sur la locomotive Primark qui ne profite que peu aux commerces alentour. Pire, les commerces indépendants de la rue Jean Jaurès et la rue de Siam sont dans une situation préoccupante. En cause notamment : la hausse du prix du stationnement et les travaux liés au tramway qui font fuir les habitants vers les zones commerciales périphériques.
L’inflation n’arrange rien mais l’action gouvernementale a permis de limiter son impact en France, contrairement à nos voisins européens. Face à la situation de nos commerces locaux, il est urgent pour la municipalité de revoir la politique de stationnement en centre-ville et la fiscalité locale sur ces entreprises. Il en va du cœur battant de notre Ville.
Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
Contactez brest Progressiste
Décembre 2023 - Expression libre (Sillage 261)
De l’ambition pour reconstruire l’hôpital public !
Toutes les enquêtes d’opinion le démontrent : la santé est une préoccupation majeure pour nos concitoyens. Des français particulièrement inquiets face aux difficultés d’accès aux soins, à la dégradation du service public de santé comme à la crise profonde que connaît aujourd’hui l’hôpital public. Le diagnostic de la crise de l’hôpital public est en effet alarmant : plus d’un service d’urgence sur cinq est en difficulté, des lits ferment dans tous les hôpitaux, et la dégradation avancée des conditions de travail des soignants entraine une hausse du taux d’absentéisme comme une fuite vers le privé. Mais ce mal ne vient pas de nulle part. On le doit à des années de gestion comptable de l’hôpital public. Sous le premier quinquennat d’Emmanuel Macron, ce sont ainsi plus de 18 000 lits qui ont été fermés. A cela s’ajoutent des sous-investissements chroniques et une réforme du financement des hôpitaux qui en ont beaucoup souffert. A la souffrance des patients s’ajoute aussi l’épuisement des soignants. La perte d’attractivité des métiers du soin est la conséquence de la dégradation des conditions de travail des personnels médicaux et paramédicaux. Et même si les mesures annoncées dans le cadre du « Ségur de la santé » suite à la crise sanitaire vont dans le bon sens, elles demeurent insuffisantes. Partout en Bretagne, les urgences, en sous-effectif, sont à bout et ne tiennent qu’à un fil, grâce à la bonne volonté des personnels soignants. Le système hospitalier public connait, dans le Finistère, une très forte tension. Le 7 novembre, l’hôpital de Morlaix a dû déclencher son « Plan Blanc » en raison de la saturation du service des urgences. De même, le service des urgences de Quimper est complètement débordé. L’ensemble des personnels médicaux du service des urgences du CHU de Brest-Carhaix est en grève à durée illimitée à l’heure où nous écrivons ces lignes. Il manque en effet aujourd’hui 25 % de personnel aux urgences du CHU de Brest. Dans ce contexte, les inégalités de santé progressent d’autant que l’accès aux soins de la population recule toujours davantage dans tous nos territoires. Dans le Finistère et partout en France, la situation impose une réflexion globale à l’échelle des territoires de santé. Il est urgent que l’Etat prenne la mesure de la crise en engageant les réformes nécessaires de notre système de santé et lui octroie des moyens à la hauteur des besoins. Le gouvernement doit rompre avec sa vision purement comptable pour construire les budgets hospitaliers à partir des besoins en santé de la population pour aujourd’hui et pour demain. La situation exige aussi d’investir massivement dans la formation des futurs professionnels de santé et de repenser la médecine libérale dans un contexte de pénurie de médecins. Face au risque d’effondrement d’un système que le monde nous enviait il n’y a encore pas si longtemps, c’est tout notre hôpital public qu’il nous faut reconstruire.
Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr
Tempête Ciaran, et après ?
Notre région vient d’être sévèrement frappée par une tempête d’ampleur exceptionnelle. Chutes d’arbres, coupures d’électricité, bâtiments et équipements endommagés, routes impraticables, exploitations agricoles ravagées : à Brest et dans toutes les communes de la métropole, les dégâts se sont avérés très importants et ont provoqué une onde de choc au sein de la population.
Dans ces moments difficiles, saluons toutes les initiatives de solidarités citoyennes qui se sont nouées pour résoudre des situations humaines parfois très problématiques.
De la même manière, remercions l’ensemble des salariés sur le pont, les agents territoriaux, les fonctionnaires de l’État, les pompiers, le service public au sens large. Bien préparés, ils ont fait preuve d’une grande réactivité et d’une mobilisation déterminante dans la prise en charge des conséquences de la tempête ; dans l’immédiat, pour répondre aux urgences puis pour rétablir au plus vite le fonctionnement normal des choses.
Cela témoigne du caractère indispensable d’un service public de haut niveau. Un évènement de cette nature doit aussi être l’occasion pour la puissance publique, avec tous les acteurs concernés, de renforcer, pour l’avenir, les dispositifs de prévention et de gestion du risque climatique.
Anticipant la violence de la tempête, la Ville avait notamment ouvert un centre d’accueil pour les foyers privés d’électricité. Personne ne doit être oublié. Maintenant s’ouvre le temps de la reconstruction et des nécessaires réparations pour remettre en état de fonctionner les équipements plus lourdement détériorés et ainsi permettre à leurs utilisateurs d’en bénéficier à nouveau, le plus rapidement possible.
Dans la période, les besoins d’investissement en matière d’équipements du quotidien ainsi que pour la restauration des espaces publics sont énormes et nous enjoignent à renforcer prioritairement, selon nous, l’action publique locale vers ce volet-là.
Le groupe des élues et élus communistes Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou
Notre liberté c’est la laïcité
Alerte, citoyennes ! Alerte, citoyens ! On tue au nom d’un dieu. On massacre au nom de la foi. Qu’il s’agisse d’un acte terroriste pour justifier un projet totalitaire ou pour combler des frustrations identitaires, l’objectif est toujours le même : engendrer la peur, déstabiliser une société, détruire la vie démocratique dans ce qu’elle représente comme progrès de civilisation - incertain certes - mais possible.
A ce régime de terreur, notre démocratie oppose le principe de laïcité : il est inscrit dans notre quotidien, dans notre conscience collective, dans notre désir de vivre ensemble, à la fois égaux et différents. Ce principe est garant d’égalité : croyants, agnostiques, athées ont le même droit à la liberté d’expression de leurs croyances ou convictions, ont les mêmes droits de critiquer ou non un dogme, de croire ou non en une vérité révélée …La laïcité n’est pas une opinion, c’est la liberté d’en avoir une. La laïcité est le cadre où peut s’épanouir la liberté de conscience. Elle est une promesse d’émancipation. Elle n’interdit pas, elle permet : quel magnifique espace de liberté et d’épanouissement individuel pour toutes et tous ! Un espace de liberté à investir en priorité par la communauté éducative au bénéfice d’une vie sociale apaisée.
Parce que la laïcité est au cœur des enjeux d’aujourd’hui, du local au mondial, parce que les discriminations sociales nourrissent le racisme, le communautarisme, l’intégrisme, parce que la montée des extrémismes identitaires, de l’antisémitisme, du racisme, de la xénophobie, de l’ignorance, menacent l’égalité et la cohésion sociale, il est essentiel et urgent d’expliquer aux jeunes et moins jeunes que la démocratie est à construire chaque jour.
A Brest la vie associative participe pleinement à développer une culture de paix, à faire vivre le débat, à accueillir les différences comme des richesses, à armer les esprits sans les enrôler. Elle interpelle la République sociale et les services publics défaillants. Soutenons-là, C’est une priorité.
Groupe des élus et élues LRDG – Générations – UDB Christiane Migot, Xavier Hamon, Béatrice Le Bel, Fragan Valentin-Leméni, Elise Hamard-Péron
« Merci pour le futur que vous nous proposez avec votre inaction climatique » : les jeunes réclament une justice climatique et sociale
Le 3 novembre dernier, Le Président de la République s’est rendu à Plougastel-Daoulas suite à la tempête Ciaran. Malo, 17 ans, l’interpelle au sujet de l’urgence climatique et exprime ses craintes pour l’avenir. Il se voit rétorquer avec dédain qu’il a “beaucoup de certitudes à son âge” et qu’il lui faudrait se documenter. Le Président Macron qualifiera le lendemain les propos de Malo “d’excessifs”. On pourrait retourner le compliment au Président. Mais quelle condescendance et quel aveu d’impuissance face à ce jeune porte-parole éphémère d’une jeunesse bien consciente des enjeux climatiques ! Le sondage “Jeunesse et confiance 2023” lancé par le groupe de réflexion Vers le Haut révèle un état d’esprit des jeunes français peu optimiste pour l’avenir. La question environnementale occupe la seconde place des préoccupations. Pour 75 % des jeunes, le changement climatique a un impact important sur leur capacité à se projeter. 43 % pensent que les acteurs qui pourraient avoir un réel impact, décideurs politiques, grandes entreprises, manquent de conscience environnementale ». Et ils doutent de la capacité de l’État à “relever le défi”. On peut les comprendre, avec ce genre de réponse du Président Macron… Les gouvernements successifs ont refusé d’écouter les experts du GIEC et les scientifiques depuis 30 ans, et visiblement ce n’est pas près de changer : En 2023 en France, les 1 % les plus riches ont pollué autant que les 2/3 les plus pauvres. La Bretagne a vécu le mois de septembre le plus chaud jamais enregistré puis la violence de la tempête Ciaran, dont les effets ont été augmenté par le réchauffement climatique.
Une jeunesse et une réalité méprisées, aux dépends des moins aisés.
Nous payons au prix fort les conséquences du changement climatique et ça ne fait que commencer, au lieu d’agir sur les causes pour protéger les populations et de penser au coût de l’inaction climatique. Les jeunes ont bien compris qu’une société plus juste et respectueuse de l’environnement est nécessaire pour leur futur. Nous devons les écouter.
Les élus et élues écologistes de Brest Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan
Changer ! pour nos territoires et pour l’Europe
Alors que la radicalisation politique amène aux discours et aux postures de destruction, que ce soit sur un plan local ou national, chacun mesure combien notre société est fragile.
Il en va de même dans tous les pays européens et occidentaux aujourd’hui. Nos concitoyens l’expriment régulièrement, ils exigent de retrouver des institutions protectrices et garantes de justice.
Face aux périls nombreux qui s’ajoutent les uns aux autres depuis des années : dérégulation mondiale, réchauffement et dérèglement climatiques, crises géopolitiques, menaces religieuses et politiques du fanatisme, accélération des inégalités, crises sanitaires… chacun veut retrouver de l’ordre afin que notre pays puisse parer aux désordres et promettre un avenir à nos enfants.
Si la France doit recouvrer un rôle d’État fort pour ses citoyens, elle le doit aussi en Europe pour favoriser des solutions nouvelles et imposer le changement.
Changer pour reconstruire un modèle industriel sur les productions essentielles telles que les médicaments, changer pour devenir maîtres de nos énergies et de leur consommation, changer pour réinstaurer la place des travailleurs au centre de l’économie, changer pour lever les digues de la connaissance face aux extrémismes.
Ce changement ne peut venir que d’une gauche républicaine, émancipatrice, laïque et universaliste. Ce changement ne peut venir que d’une gauche capable de gouverner, de se confronter au réel pour le rendre plus juste et plus heureux. Ce changement, il sera l’œuvre de femmes et d’hommes aux convictions solides. Le PRG en est aujourd’hui une composante centrale et essentielle.
En juin prochain, les européens voteront. La France devra envoyer des représentants clairs, rejetant tous les populismes et défendant le modèle français des services publics.
Pour que le changement soit au rendez-vous, la gauche solide devra en être la voix essentielle. Les élus du PRG s’y engagent.
Fortuné PELLICANO, Hubert BRUZAC, Frédéric DEVAUX Groupe des élus PRG-le centre gauche
Des vœux de paix
Face aux évènements tragiques qui bouleversent nos sociétés : la montée des tensions dans le monde, les guerres aux portes de l’Europe, en Ukraine, dans le Caucase, au Proche-Orient, les attentats, et la menace terroriste islamiste (11 septembre 2001 à New-York, 13 novembre 2015 à Paris, 7 octobre en Israël), les assassinats d’enseignants, la montée alarmante de l’antisémitisme et les agressions envers les juifs en France même, la situation des chrétiens d’Orient, la fragilité des démocraties face aux régimes totalitaires dans le monde, les crises climatiques et migratoires… Mais aussi les atteintes aux droits des femmes et des enfants dans de nombreux pays et chez nous aussi. L’esprit de Noël peut-il encore vivre ? Pour les chrétiens, Noël est une fête religieuse. Dans notre République laïque, c’est aussi une fête familiale, celle des retrouvailles et du partage. Quel que soit le caractère qu’on lui donne, le message invite par-delà les tensions, à une volonté commune de paix, de justice et de lumière. Comme partout, les Brestois sont inquiets. Ils nous disent aussi combien la crise impacte toujours leur vie et leur pouvoir d’achat. Elle frappe plus encore les plus faibles, ceux qui ont des difficultés à se nourrir, se chauffer, payer les factures. Ceux qui sont sans emploi ou sans entourage pour les soutenir, les femmes qui restent les plus précaires. Au-delà de l’action publique de l’Etat, du Département, de la Ville, pour lutter contre la pauvreté et pour rompre l’isolement, c’est aussi à la mobilisation et au travail des associations qui œuvrent dans le domaine social et de la santé qu’il faut rendre hommage. Leur travail est considérable. Dans cette chaîne de la solidarité, le 1er maillon c’est l’action personnelle, selon ses capacités pour mettre en œuvre la fraternité, refusant l’indifférence. Chaque geste d’humanité, important toute l’année, prend encore plus de sens en période de fêtes. Pensons aussi à nos aînés isolés et à tous les malades chez eux ou à l’hôpital. Et demain ? Au moment où s’annonce 2024, n’oublions pas que la République, celle qui protège ses citoyens, conjugue la promesse de la liberté, de l’égalité, de la fraternité avec celle de la sécurité. Notre priorité, c’est la protection de tous les Brestois pour qu’ils vivent libres et dans la paix.
2 questions à Valérie ABALLEA, élue municipale
- Vous pouvez parler de vos engagements ?
C’est tout d’abord le social et la place que nous réservons dans notre société aux plus faibles, aux porteurs de handicaps et à nos aînés. C’est la base de ma vocation professionnelle, l’Humain. J’interviens chaque jour dans le soutien et le soin à apporter à nos aînés en les accompagnant jusqu’aux derniers instants. Chaque aîné, c’est une vie, une histoire, une expérience et une nécessité absolue d’une reconnaissance et d’une dignité à préserver. C’est ce regard que j’ai voulu apporter dans la sphère politique municipale.
- C’est le bien-être animal ?
Je suis venue à la politique avec le besoin de faire avancer le bien-être animal. Je reste avant tout une militante de la cause animale, toujours à la recherche de solutions. Je rappelle souvent que nous sommes 140 000 humains à Brest cohabitant avec 30 000 chats et chiens. Mais hélas sur ce terrain, nous ne sommes pas toujours entendus. Exemple, sur les structures d’accueil animalières : si la Ville a l’obligation d’une fourrière, on devrait aussi aider à la création d’un refuge et là, les crédits prévus ont subrepticement disparu.
Joyeux Noël et bonne année Nedeleg laouen ha bloavez mad
A vos côtés Brest, c’est Vous ! – vos élus Droite et Centre
Bernadette MALGORN, présidente Véronique BOURBIGOT, Gaëlle MONOT Valérie ABALLEA, Françoise HOUARD, Bruno CALVES, Jean-Pierre RICHARD, Jean-Philippe ELKAIM, Franck BESOMBES, Vincent PERROT
21 rue Jean Macé - Brest / www.brest-cest-vous.fr
Harcèlement : agir, ensemble
Le harcèlement scolaire concerne près de 3 élèves par classe. Il ne s’arrête désormais plus à la salle de classe ou à la cour de récréation mais se prolonge souvent sur les réseaux sociaux. Ensemble, nous devons agir contre ce fléau qui pousse des enfants et des adolescents au suicide.
La lutte contre le harcèlement, c’est une priorité de Gabriel Attal. En concertation avec les enseignants et les personnels de l’Education Nationale, il a fait de ce combat son cheval de bataille. Le questionnaire remis aux élèves, de la primaire à la Terminale, devrait nous permettre d’avoir une cartographie plus précise du harcèlement que subissent nos enfants, afin de mieux le combattre.
Le Gouvernement est mobilisé. Des cours d’empathie devraient être mis en place dès la rentrée prochaine. Tous les acteurs associatifs, à commencer par E-enfance et le 3018, le sont. Au niveau local, nous devons également développer dans les écoles et les lieux d’accueil périscolaire des outils de prévention, de recueil de la parole et de sanction des harceleurs. Parce que l’école doit rester un lieu d’apprentissage et d’épanouissement pour tous les enfants.
Groupe Brest Progressiste Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com
Octobre 2023 - Expression libre (Sillage 259)
Modernisation du stationnement en centre-ville : le sens de l’histoire
Face au défi climatique, repenser la place de la voiture en ville aujourd’hui n’est pas une lubie, c’est une nécessité. Il en va de notre responsabilité d’élus envers les générations futures. C’est désormais le principal défi des villes pour assurer leur transition écologique comme l’attractivité de leur centre-ville.
Bien sûr, la voiture aura toujours sa place dans notre centre-ville pour ceux qui n’ont pas d’autre choix, mais les comportements doivent évoluer pour la déplacer progressivement vers des espaces dédiés comme les parkings sécurisés pour les moyennes et longues durées. En effet, dans un contexte d’investissements publics massifs de la collectivité brestoise pour développer l’offre de transports en commun, comme l’usage des mobilités actives ou partagées, l’espace public doit être mieux partagé et non plus seulement dévolu à la voiture individuelle.
La modification des tarifs de stationnement, dont la structure n’avait pas évolué depuis 8 ans, va permettre une plus grande rotation en cœur de ville pour le dynamiser et limiter ainsi la présence de voitures ventouses. Pour les automobilistes, c’est la garantie de trouver une place à proximité des commerces et services, d’autant que la demi-heure gratuite est maintenue : une offre unique dans les villes du grand Ouest ! Et à partir de deux heures, il deviendra plus intéressant de stationner en parking en ouvrage avec la troisième heure offerte. C’est une heure de plus pour faire son shopping en centre-ville.
Les recettes vont contribuer à moderniser les parkings, rénover le parking Saint-Louis et créer le parking Duquesne de 200 places. Pour ceux qui veulent éviter la conduite en centre-ville, la solution la plus économique reste nos quatre parkings relais, gratuits sur présentation d’un titre de transport et connectés aux tram et bus.
Enfin, le centre-ville de Brest continuera à proposer 18 000 places de stationnement dont 10 000 gratuites. Des tarifs plus avantageux pour les résidents et des tarifs qui s’adaptent à chaque usage pour les actifs sont aussi mis en place.
Limiter la place de la voiture en voirie, c’est à la fois désencombrer et apaiser l’espace public urbain pour le rendre aux habitants, valoriser le patrimoine historique, garantir l’attractivité du centre-ville, assurer la sécurité des piétons et des cyclistes, faciliter la circulation des trams et des bus, réduire le bruit et la pollution de l’air et limiter les émissions de carbone… C’est le sens de l’histoire.
Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr
Aider les jeunes face à l’inflation
Alors que l’inflation mine le porte-monnaie de nos concitoyennes et de nos concitoyens, la jeunesse se retrouve en première ligne.
Selon une étude récente, le coût de la vie étudiante augmente de +6,47 % en France pour l’année 2023-2024. La précarité grandit et s’installe chez une jeunesse déjà fragilisée par la crise de la Covid-19. Elle concerne tous les aspects du quotidien : se chauffer, se nourrir, se loger, se déplacer.
Devant ces problématiques, le gouvernement n’agit pas ou trop peu. La réforme des bourses s’avère insuffisante et l’on ne compte plus les rendez-vous manqués entre le pouvoir macroniste et la jeunesse, que ce soit sur la non-pérennisation du repas à 1 €, la baisse des APL ou encore l’insuffisante production de logements CROUS.
Les collectivités dans lesquelles nous siégeons disposent d’un pouvoir d’agir sur ces questions. A notre niveau, 3 axes, sur lesquels nous échangeons avec nos collègues de la majorité, nous paraissent prioritaires :
- Renforcer l’accès au logement pour les jeunes et les étudiants avec l’accélération de nos politiques publiques en la matière : production élevée de logements sociaux, développement de la colocation intergénérationnelle, création de résidences étudiantes et jeunes actifs à vocation sociale avec BMH, aide à la location de chambre chez les particuliers, etc.
- Soutenir les actions de solidarité alimentaire menées par les associations d’aide alimentaire ainsi que les épiceries solidaires sur le campus.
- Rendre davantage accessibles les transports publics collectifs de notre territoire. Après avoir décidé d’une diminution des tarifs solidaires pour les jeunes en 2022, nous proposons une expérimentation de la gratuité des transports publics collectifs pour les 0-26 ans dans un premier temps. A nos yeux, c’est une mesure sociale, écologique et attractive pour notre territoire.
Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou
Le gouvernement culpabilise les mères. Nous, soutenons-les !
Au lendemain des violences commises par des jeunes dans les centres-villes et des quartiers populaires en juin dernier, le gouvernement préfère toujours en occulter les causes profondes : la faiblesse des moyens humains et financiers donnés à l’éducation ; l’absence de politique d’inclusion ; l’accroissement des injustices sociales. Le quotidien de nombre de familles dans les quartiers, c’est la survie.
Cette lâcheté du gouvernement nous offre l’opportunité d’évoquer le quotidien des mères en situation de vulnérabilité. Victimes de discriminations multiples, nombre d’entre elles doivent répondre seules aux besoins de leurs familles. 40 % des mères célibataires sont en situation de pauvreté. Pour elles, l’accès à l’emploi, à la poursuite d’études, à la garde d’enfant, à un logement digne, sont autant de parcours de la combattante. A ces situations de précarité viennent s’associer isolement, stigmatisation sociale et sentiment de culpabilité, qui renforcent encore le mal-être de ces mères et leurs familles.
La Ville de Brest peut se féliciter de ses politiques volontaristes dans le domaine de l’aide à la parentalité et du soutien aux femmes. Mais là encore, comment peut-elle pallier les lacunes de l’Etat si celui-ci ne lui donne pas davantage d’autonomie d’action, financière et règlementaire.
Stigmatisées par les droites et le gouvernement, ces mêmes mères des banlieues se sont souvent constituées elles-mêmes comme actrices de leur émancipation. A travers collectifs et associations de quartiers, elles mettent en place des actions d’accueil, d’écoute, d’entraide, de soutien à la parentalité, d’accès aux droits, à la formation, à la santé, aux loisirs. Brest est riche de ces associations de femmes que la Ville soutient.
Ces mères solidaires font vivre les valeurs de fraternité, d’accès à l’égalité et à l’autonomie. Elles étaient d’ailleurs nombreuses à descendre courageusement dans les rues, durant ces nuits enflammées de juin, pour tenter de calmer les violences et la colère de nos jeunes.
Pour apaiser les quartiers, l’urgence est de soutenir ces mères.
Groupe des élues et élus « UDB – Génération. s – LRDG »
Fragan Valentin-Leméni ; Christiane Migot ; Xavier Hamon ; Élise Hamard-Péron et Béatrice Le Bel
Menaces sur l’eau
« Je bois devant vous un verre d’eau précieuse puisqu’avant la fin du siècle, si nous continuons un tel débordement, elle manquera ». René Dumont, premier candidat écologiste à une élection présidentielle en France posait cet enjeu dès 1974.
Cet été deux documents ont proposé un éclairage sur les enjeux de la gestion de l’eau propre à l’Ouest Breton : le cahier territorial de la Chambre Régionale des Comptes et l’étude de l’Agence de Développement d’Urbanisme du Pays de Brest intitulée « L’eau, une ressource fragile dans l’ouest breton ». On y comprend que l’eau disponible se raréfie par une combinaison de facteurs qui s’alimentent et s’aggravent mutuellement.
Chez nous, l’eau qui coule aux robinets provient à plus de 90 % d’eau de surface, c’est à dire de rivières et de retenues d’eau alimentées par la pluie. Cette eau est plus sensible aux effets du changement climatique et plus vulnérable aux pollutions que l’eau souterraine. Des périodes sans pluie plus longues et une hausse des températures entraînent une diminution de la quantité d’eau disponible.
En face de cette ressource qui diminue, la consommation d’eau croît du fait de l’augmentation des besoins dans les secteurs industriels ou agricoles et de la population. Cela induit un effet “ciseaux” et des tensions sur la ressource peuvent apparaître, comme lors de la sécheresse de l’été 2022.
Autre problème engendré par la raréfaction de la ressource : la concentration de polluants issus des activités humaines augmente et la qualité de l’eau se dégrade. Préserver la qualité de l’eau en luttant contre les pollutions diffuses et accidentelles est essentiel notamment pour reconquérir les captages souterrains fermés, car désormais chaque ressource compte.
Face à ces enjeux, de nombreux acteurs ont un rôle à jouer (métropole, Eau du Ponant, Syndicat de Bassin de l’Elorn…). Nous évoquerons les actions mises en œuvre et les pistes de réflexion en cours dans la tribune du mois prochain.
Les élues et élus écologistes de Brest
Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan
Notre territoire doit s’affirmer comme accueillant et attractif pour les étudiants.
Avec une augmentation des dépenses liées à la rentrée de plus de 4,5 %, étudier coûte de plus en plus cher. Sur notre territoire, cette évolution est due en grande partie à l’augmentation des loyers, de l’alimentation et des transports :
- Le logement, même s’i il s’est amélioré de par l’offre d’hébergement en résidences étudiantes, reste préoccupant.
- L’aide alimentaire est aujourd’hui insuffisante malgré l’engagement de nombreuse associations.
- Les transports et mobilités dont les offres étudiantes sont bien souvent illisibles, et de plus les délégataires modifient sans concertation les trajets et les horaires.
Tout cela dans un contexte où pour la 1re fois depuis 15 ans, les effectifs des différentes filières de l’enseignement supérieur baissent. A ce jour, Brest Métropole se positionne au-dessus de 31 000 étudiants. Mais pour combien de temps encore ?
Attirer et garder les étudiants sur notre territoire, tel est l’enjeu que nous nous sommes fixés tous les trois. Nos propositions ont comme seule ambition d’attirer plus d’étudiants pour longtemps sur notre territoire. Il est en effet important de faire sentir aux étudiants nationaux et internationaux qu’ils sont les bienvenus et de leur offrir la possibilité de tisser des liens durables avec notre ville et sa métropole pour y rester ou y revenir.
Dans un contexte économique et sociétal en forte mutation et face à des perspectives démographiques moins favorables, et parce qu’il est fondamental de donner à nos jeunes les moyens d’envisager l’avenir, nous invitons les acteurs de l’écosystème à une stratégie dédiée à la cible étudiante. Une démarche pour faire de Brest un territoire accueillant pour les étudiants, créer de l’attachement et fidéliser, favoriser la mixité et le croisement des publics, faciliter l’intégration des étudiants dans le tissu économique local afin de faciliter l’initiative et l’esprit d’entreprendre.
Si nous sommes satisfaits de la diplomation proposée aux étudiants sur notre territoire, il nous reste maintenant à nous mobiliser fortement pour améliorer l’attractivité de la vie étudiante et casser les codes des annonces sans suite des politiques publiques face à la situation préoccupante de la précarité.
La situation est grave et les réponses doivent être fortes, réalistes et applicables immédiatement tel qu’un capital de départ versé à chaque jeune des 18 ans, car seul celui-ci apparait comme le moyen de rompre avec le déterminisme social et de replacer l’égalité des chances aux centre des enjeux.
Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le centre gauche
Il faut arrêter « d’embêter » les Brestois !
La rentrée est passée accompagnée de bonnes et de mauvaises nouvelles.
Nos jeunes ont repris les cours de l’école à l’université ou dans les centres de formation. A tous nous souhaitons un parcours couronné de succès.
Nos compatriotes sont confrontés à l’inflation et aux augmentations récentes : coût de la rentrée scolaire et universitaire, denrées alimentaires, carburants, énergie, taxe foncière… Mais à Brest s’ajoutent d’autres mauvaises nouvelles.
Ce sont les travaux du tram, les difficultés de circulation, les lignes de bus modifiées sans concertation préalable, des déplacements allongés, des nuisances sonores augmentées, sans compter les déviations mal signalées ou des rues interdites du jour au lendemain.
Et que dire du stationnement ! A terme 500 places seront supprimées, dont 350 en hyper-centre. Et avec la réforme en vigueur depuis le 4 septembre, les tarifs augmentent (jusqu’à + 150 %), les zones payantes sont étendues et les horaires payants prolongés (19 h 00). Cela devient prohibitif pour de nombreux Brestois et visiteurs. Nous avons été les seuls à voter contre en décembre 2022.
Mais nous sommes favorables aux tarifs préférentiels pour les résidents, compensation partielle des nuisances générées. Quant aux professionnels (artisans, professions de santé, aides à domicile…) qui se déplacent souvent chez les particuliers, nous demandons des solutions adaptées.
Pour nous le calendrier retenu n’est pas le bon. Cette réforme néfaste ne devrait au moins pas être mise en œuvre avant la fin du chantier Tram-BHNS et la livraison des futurs parkings Duquesne et Saint-Louis.
C’est pourquoi nous avons demandé de surseoir à cette hausse et aux nouveaux zonages et proposé, dès septembre 2021, la création d’une « commission du stationnement », avec les résidents, les commerçants, les professionnels et les usagers. L’exécutif métropolitain l’a refusé.
En référence à la célèbre formule de bon sens, « Arrêtez d’emm… les Brestois ! ».
2 questions à Vincent PERROT, conseiller municipal.
- La voiture en ville, c’est fini ?
Pourquoi opposer les différents modes de transport qui relèvent de la liberté de chacun ? La voiture, les transports en commun, les mobilités actives (vélo et marche) doivent avoir leur place en ville.
Avec l’extension urbaine, des nouveaux quartiers, sans commerces ni services de proximité, ont vu le jour (La Fontaine Margot, Messioual, Kerlinou…) créant des besoins accrus en déplacement. Nous avons alerté sur ces incohérences. De plus, ces nouvelles zones d’habitat sont souvent mal desservies en bus. La voiture est nécessaire pour transporter les enfants, aller au travail, faire les courses.
- Autre sujet important, les arbres.
C’est essentiel. C’est aussi une attente forte des Brestois dans la lutte contre le changement climatique, les îlots de chaleur et l’artificialisation des sols.
Or, avec le chantier du Tram, 600 arbres seront abattus. On ne peut se contenter de mettre ici ou là quelques arbres plantés dans des bacs en compensation ni se contenter de buissons.
Nous avions fait des propositions ambitieuses en 2020 pour de nouvelles zones vertes en ville, des grands arbres en pleine terre, des îlots de fraîcheur pour la beauté de la ville et le confort des Brestois.
C’est pourquoi nous voulons mettre réellement à Brest l’arbre au service de la lutte contre le changement climatique, en plantant les arbres les mieux adaptés aux bons endroits, dans nos quartiers et jusqu’au cœur de ville. Et c’est bon pour les écosystèmes.
A vos côtés
Brest, c’est Vous ! - La Droite et le Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT, Gaëlle MONOT, Valérie ABALLEA, Françoise HOUARD, Bruno CALVES, Jean-Pierre RICHARD, Jean-Philippe ELKAIM, Franck BESOMBES, Vincent PERROT
Ils sont à votre écoute
21 rue Jean Macé - Brest / www.brest-cest-vous.fr
Stationnement : préservons le centre-ville
La mise en place des nouveaux tarifs de stationnement inquiète à juste titre les commerçants et les riverains du centre-ville de Brest. Déjà mis à mal par la crise COVID et par les manifestations répétées les samedis, les commerçants brestois vont pâtir de cette hausse des tarifs. Le constat a été établi dans la presse régionale : de nombreux habitants affirment qu’ils privilégieront les zones commerciales périphériques et éviteront le centre-ville à cause de cette hausse, surtout en pleine période de travaux. D’autres se garent désormais sur le Port de commerce, renforçant les difficultés de stationnement pour les travailleurs venus des communes extérieures à Brest.
Alors que la hausse des coûts pèse déjà sur les commerçants, cette augmentation ne va faire qu’accélérer la désertification de notre centre-ville. C’est pour cela qu’il est urgent de mettre en place un moratoire sur la hausse des prix du stationnement ou créer des synergies avec les commerces pour qu’un achat en centre-ville permette de payer moins cher, voire pas du tout, son heure de parking. Il en va de la préservation de notre économie locale.
Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com