Droit d'expression des groupes politiques de Brest métropole
Le règlement du Conseil de Brest métropole, accorde aux groupes politiques un droit d'expression.
Vous trouverez ci-dessous les textes publiés dans ce cadre. Ces textes sont également publiés dans la revue Sillage.
Septembre 2023 - Expression libre (Sillage n° 258)
Pour un sursaut démocratique et républicain
Le 27 juin dernier, un adolescent est mort dans un contrôle de police. Un adolescent qui n’aurait pas dû mourir. Ce drame bouleversant et révoltant appelle une réponse ferme et impartiale de la justice.
Pour autant, rien ne pourra jamais justifier les manifestations de violences qui pendant plusieurs nuits, ont suivi ce drame et provoqué d’importants dégâts sur tout le territoire. La violence sera toujours la pire des réponses pour honorer la mémoire du jeune Nahel. Les élus socialistes ont ainsi immédiatement accompagné les appels au retour à la paix civile et au respect de l’ordre public du Maire de Brest et des autorités.
Nous pensons bien entendu à toutes les personnes mobilisées contre ces violences, pompiers, policiers, gendarmes, agents municipaux comme de la métropole et élus, à qui nous exprimons notre reconnaissance. Mais aussi bien sûr, aux commerçants et aux salariés touchés, comme aux habitants de ces quartiers mis à bout par cette violence dont ils sont les premières victimes. La Ville de Brest a organisé pour eux un accueil spécifique au sein du Lieu d’accueil pour les victimes dès le lendemain des évènements.
Néanmoins les causes profondes d’un tel embrasement doivent aujourd’hui nous interroger collectivement. L’heure des réponses politiques est venue. Un pays dans lequel des milliers de jeunes se lancent pendant des nuits entières dans de telles exactions est un pays qui va mal.
Il n’y a pas d’ordre républicain qui tienne s’il n’est pas juste. Depuis 2017, les crises se multiplient et les crises sociale et démocratique sont désormais profondes : explosion de la pauvreté, mal-logement, discriminations, disparition des services publics, mise en échec de nos institutions… Malgré cela, depuis 2017, le gouvernement n’a jamais cherché à offrir une perspective à cette jeunesse et se limite à renvoyer systématiquement à la responsabilité individuelle de ceux qu’il a oubliés.
Il est urgent de remettre le droit commun, le droit à l’égalité, le droit d’un pouvoir de vivre pour toutes et tous dans ces quartiers et territoires relégués. C’est la République qu’il faut reconstruire pour ne plus subir. L’école, au cœur de la promesse sociale, les associations, les travailleurs sociaux, l’éducation populaire, la justice, la sécurité, l’autorité doivent avancer ensemble et de manière complémentaire. Et sur Brest métropole, nous disons toute notre confiance à ces acteurs que nous soutenons sans faille et nous poursuivons notre politique de cohésion sociale ambitieuse.
La République partout et pour tous. Là est la voie de l’apaisement.
Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr
A propos du stade
Récemment, de nouveaux éléments concernant le projet de stade ont été présentés. Deux options sont posées : rénovation de Le Blé ou nouveau projet à Guipavas. Dans un cas comme dans l’autre, celles-ci sont de nature à mobiliser fortement les budgets de nos collectivités, qui plus est dans un contexte de crises. Elues et élus communistes, nous interrogeons donc la question du devenir du stade de la façon suivante :
Notre majorité a fait beaucoup ces dernières années et pourtant nous savons qu’il reste encore à faire en matière de travaux d’investissement sur les bâtiments et les équipements, municipaux notamment. Dans les champs éducatif, associatif, sportif, culturel, de l’éducation populaire au sens large. Pour les besoins, pour les projets, pour toutes les dynamiques collectives du quotidien, en définitive.
22 équipements de quartier, 7 mairies de quartier, des dizaines d’écoles, un maillage exceptionnel d’équipements sportifs et culturels, nous avons su bâtir au fil du temps un territoire où la proximité s’incarne partout. Elues et élus communistes, nous avons à cœur de continuer à développer ce modèle social si singulier.
Aussi, nous disons que notre implication financière dans un projet dédié au foot pro, quelle que soit la copie retenue à la fin, ne peut à nos yeux s’envisager que si de nouveaux chantiers nécessaires à ce nous appelons les dynamiques collectives du quotidien et qui concernent les besoins de nos concitoyennes et concitoyens dans leur ensemble, que si de nouveaux chantiers concernant donc les équipements et bâtiments dédiés à toutes et tous sont menés également.
S’il y a de futurs investissements financiers envisagés côté foot pro, il doit y avoir de nouveaux investissements côté bâtiments et équipements, principalement municipaux, au-delà de ce qui est actuellement prévu. C’est également à la lumière de la prise en compte de ces éléments que nous nous positionnerons le moment venu.
Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou
Faire de l’éducation une priorité !
Tout le monde s’accorde à dire que l’école est un sujet politique majeur. Pourtant, on se contente souvent d’incantations creuses rappelant l’importance de l’école de la république, comme si tout cela ne relevait pas de choix politiques concrets. Des études abondent pour dire que l’école française est l’une des plus inégalitaires de l’OCDE, incapable ou presque de permettre aux enfants de milieux populaires d’accéder aux études longues et prestigieuses. Elle trie, ventile les élèves au gré des demandes du marché (en témoigne la récente réforme du lycée professionnel). Elle dessine des trajectoires sociales non choisie, bloque des rêves d’enfants, et interdit le droit à l’erreur de parcours.
C’est un choix politique d’accueillir enfants et adolescents dans des murs délabrés, des établissements bouillants en été, glacials en hiver, voire parfois dans des préfabriqués. Et la plupart du temps bien sûr dans les quartiers populaires ! Un choix politique de financer une école privée non astreinte à la mixité sociale, ou encore à dépenser beaucoup d’argent pour les classes préparatoires que pour l’éducation prioritaire. Un choix politique de privilégier les partenariats avec la police ou l’armée à l’âge ou l’on préfèrerait voir les élèves manier des crayons plutôt que des armes.
Dit autrement l’école publique est aujourd’hui maltraitante. Elle est pour les enfants les plus fragiles, les enseignants, et même pour les parents.
A l’inverse de ce diagnostic peu réjouissant, il est possible de montrer que d’autres choix sont possibles, en valorisant les expériences de résistance à l’intérieur d’une institution malade. C’est le sens des moyens mis de longue date par notre collectivité dans l’éducation, au point que ces actions représentent aujourd’hui le premier budget à la ville. A travers son projet « Grandir à Brest », nous visons à réduire les inégalités et à développer l’épanouissement et la réussite de tous. Impulsé depuis 2004, ce projet se traduit au quotidien par des actions concrètes menées par tous les intervenants éducatifs du territoire et les services de la collectivité.
Groupe des élus de la Gauche Sociale et Ecologique
elus-gse@mairie-brest.fr
La citoyenneté à l’épreuve des émeutes
Les émeutes qui ont secoué le pays au début de l’été n’ont pas épargné notre métropole. Les scènes de désolation auxquelles nous avons pu assister entrent en totale contradiction avec l’idée que nous nous faisons de la notion de citoyenneté.
On ne peut que regretter la mort d’un jeune homme.
Mais, comment comprendre que l’on incendie la voiture de son voisin, cette voiture qui est assurée au minimum, qui sera mal ou pas remboursée, mais qui est indispensable à son propriétaire pour aller travailler ?
Comment admettre que l’on détruise des commerces qui permettent de se nourrir, de s’équiper ou de se divertir à proximité de chez soi, et qui sont également sources d’emplois ?
Comment justifier que l’on puisse brûler des établissements publics au service de la vie collective, des mairies de quartier, une cantine, un CCAS ou des centres sociaux ? Ils sont la présence visible des services publics, au service de tous et notamment des plus fragiles.
Comment accepter que des maires soient pris à partie et que leurs domiciles soient attaqués, leurs familles menacées ?
« Problème d’éducation, ce sont des gamins » diront les uns. Et c’est certainement vrai. Il y a là un vrai défi à relever. Mais cela ne peut justifier de tels comportements. Et est-ce suffisant pour expliquer que cette volonté de détruire ce qui structure la vie sociale se soit exprimée de manière similaire et simultanée partout en France ?
Dans cette période troublée, on espérait entendre de manière unanime des condamnations des violences, des appels au calme et un soutien aux forces de l’ordre qui ont été très mobilisées pour tenter de préserver la sécurité des personnes et des biens.
Malheureusement, certains ont cru bon de trouver des justifications et des excuses à ceux qui n’en avaient pas, de critiquer les forces de l’ordre plutôt que les casseurs. Ces attitudes sont irresponsables et indignes de ceux qui se disent acteurs de la démocratie.
Dans ces moments de crise on attend des élus, ou ceux qui aspirent à l’être, un discours responsable, en phase avec les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité qui fondent notre République.
Les élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané
elus-gica@brest-metropole.fr
Aménager le territoire en préservant notre environnement : les citoyens doivent pouvoir décider.
Les choix politiques en terme d’urbanisme marquent le territoire et les paysages pour des décennies. Les enjeux sont connus : Répondre au besoin de logements et de foncier économique en construisant mieux, tout en préservant les espaces naturels et agricoles, ce qui veut dire encourager la densification en donnant un coup d’arrêt à l’artificialisation des sols.
Tout le monde comprend bien désormais que l’aménagement du territoire doit impérativement intégrer les enjeux climatiques et environnementaux, en s’appuyant sur la concertation. Si on veut que nos villes restent agréables à vivre, tout en limitant nos émissions de gaz à effet de serre, en préservant notre environnement et la biodiversité, il nous faut plus que des ajustements à la marge mais bien de nouvelles manières de faire de l’urbanisme.
Tout change plus vite et il faut s’adapter et prévoir les prochaines décennies en terme d’espace public, d’habitat, d’emploi et de modes de travail, de mobilité apaisée, d’accessibilité et de liens entre territoires, de sécurité sanitaire, en planifiant et aménageant le Brest de demain, capable de s’adapter aux impacts des crises et évolutions climatiques et sociétales.
Nos zones humides, parcs, vallons, la rade, joueront un rôle primordial dans la qualité de vie à la brestoise dans le futur. La nature en ville aussi, et il faudra savoir faire des démarches participatives impliquant les citoyens, les associations et les entreprises de véritables laboratoires capables d’élaborer des stratégies en cohérence avec les besoins, en s’appuyant sur les études environnementales.
Cela afin de considérer la biodiversité non plus comme une contrainte pour les aménagements, mais comme un atout rendant des services écologiques majeurs et nécessitant de s’adapter. Nos futurs documents de planification devront mettre en valeur ces nouveaux enjeux pour limiter drastiquement la perte de biodiversité et assurer la qualité de vie des brestoises et des brestois.
Les élus écologistes de Brest
Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan
Bonne rentrée à toutes et tous
Dans cet espace dédié à l’expression des groupes politiques, nous avons choisi de vous présenter les responsabilités des trois élus de notre groupe. Après la présentation juste avant l’été des délégations de Fortuné PELLICANO et de Hubert BRUZAC, voici celle de Frédéric DEVAUX.
Durant la première partie de mandat, notre collègue a été chargé par le maire de Brest de l’attractivité culturelle du centre-ville. Avec lui, notre ville a été représentée au CA de l’association régionale des « Villes d’Art et d’Histoire et villes historiques de Bretagne ». La ville de Brest fait partie des 8 villes bretonnes qui détiennent le label « Ville art et histoire » délivré par le Ministère de la Culture et, à ce titre engagées dans une politique commune de sauvegarde, de valorisation et d’animation de leur patrimoine. Ce label, acquis en 2017 revêt pour notre ville une dimension encore plus grande compte tenu de son passé et de sa reconstruction, souvent incomprise. Et pour nous, il est aujourd’hui important et nécessaire de porter une nouvelle image de notre territoire et d’offrir à nos concitoyens un Brest encore plus attractif. Notre groupe politique soutient sans réserves la mise en place dans les prochains mois d’un « Centre d’interprétation et de la mémoire » qui permettrait au grand public, dans un endroit symbolique de notre ville, de mieux connaître l’histoire et les atouts de Brest.
Depuis quelques mois, la délégation de Frédéric DEVAUX a évolué vers la politique éducative et plus précisément « les vécus scolaire ». Avec, entre autres dossiers, le suivi du contrat de la cantine scolaire qui lie la ville et une société nationale de restauration afin de livrer 6 500 repas servis quotidiennement dans nos 35 écoles. La ville de Brest est engagée dans une politique éducative ambitieuse. La culture alimentaire est un choix assumé par notre équipe municipale. Dans ce cadre l’objectif est de fournir aux écoliers brestois des repas de qualité avec des aliments issus de l’agriculture biologique et 50 % de denrées issues de circuits-courts.
Au titre de ses délégations de Conseiller municipal délégué au côté de l’élue en charge des politiques éducatives, notre collègue défend, avec détermination au nom de notre groupe, la mise en place dans les écoles publiques brestoises d’une charte de la laïcité, acte politique fort de symbole et figurant dans le programme de mandat de l’équipe majoritaire à la demande des élus PRG-le Centre Gauche.
Le groupe des élus PRG-le Centre Gauche
Soutenir les familles brestoises : l’ordre et la concorde
Au début de l’été, de nombreuses villes ont été touchées par les violences urbaines. Brest n’a pas échappé au phénomène qui a impacté directement ou plus largement choqué les Brestois.
Commerces, entreprises, écoles, bâtiments municipaux, équipements de voirie, voitures, ont fait l’objet de saccages ou de pillages. Ce sont des outils de travail détruits, des salariés sans emploi ou des personnes en difficulté pour aller au travail.
Des actes de malveillance ont perduré au-delà de ces seules journées, sur des établissements scolaires de notre ville.
Ces situations ont rappelé combien les questions du vivre ensemble, de la responsabilité individuelle, de l’éducation sont aujourd’hui prégnantes car le phénomène a largement révélé l’implication de nombreux mineurs, certains très jeunes.
La famille est à l’image de la société. Elle doit en rester le socle fondamental. De la désobéissance à la violence, tout cela conduit à s’interroger sur son rôle.
Victor Hugo écrivait en 1875 « l’éducation, c’est la famille qui la donne, l’instruction, c’est l’école qui la doit ».
Aujourd’hui la frontière est plus fragile et l’Ecole - en charge de l’instruction et de l’apprentissage des savoirs, voire de la citoyenneté - doit parfois se substituer aux missions dévolues aux familles : l’éducation, l’apprentissage de la vie en société et des règles communes d’autorité, le respect des personnes et des biens.
Si, la grande majorité des parents assurent ce rôle, d’autres sont défaillants ou submergés. C’est alors à la société qu’il appartient d’aider, de rappeler les règles ou, si cela est nécessaire, de contraindre. Les situations sont variées, les réponses doivent être adaptées au cas par cas.
C’est pourquoi, nous élus brestois de la Droite et du Centre plaidons pour un équilibre général, à la fois l’autorité et la responsabilité. Nous proposons depuis des années à côté des dispositifs déjà existants de l’Etat ou du Département des actions municipales éducatives et sociales.
2 questions à Franck BESOMBES, conseiller municipal.
- Comment « gérer » les mineurs délinquants ou en danger ?
La société n’est pas faite que de droits, il y a aussi des devoirs. Chacun doit assumer ses choix et ses actes. L’âge de certains jeunes auteurs de délits a surpris. La question de la réparation pose à nouveau celle de la majorité et de la responsabilité pénale des mineurs. C’est au gouvernement et au législateur d’y répondre.
A l’échelon local, nous devons agir. Remettre les familles au cœur de la politique de prévention de la délinquance et de la sécurité est indispensable. Le maire est en 1ère ligne sur ces sujets. Il doit mobiliser l’ensemble des outils réglementaires à sa disposition. Beaucoup reste à faire.
- Et les familles fragiles, comment les aider ?
Certaines font face à des difficultés sociales, économiques. Il faut les soutenir dans un parcours vers la réussite éducative et sociale. L’éducation doit être au cœur du pacte républicain comme facteur d’émancipation, d’apprentissage du vivre ensemble.
Pour nous il faut un dispositif global. C’est pourquoi, même si de nombreux instruments existent, il est nécessaire d’aller plus loin. Notamment en renforçant les dispositifs d’éducation populaire pour permettre aux jeunes de s’émanciper en ayant accès à la culture, aux activités sportives, à la découverte de notre territoire et de son histoire. L’avenir se construit aussi par identification, aux ainés, aux figures emblématiques, à commencer par la famille. C’est pourquoi nous y croyons !
A vos côtés
Brest, c’est Vous ! - La Droite et le Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT, Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA, Françoise HOUARD,
Bruno CALVES, Jean-Pierre RICHARD,
Jean-Philippe ELKAIM, Franck BESOMBES, Vincent PERROT
21 rue Jean Macé - Brest / www.brest-cest-vous.fr
Le port de commerce, un enjeu industriel
Le premier semestre 2023 a permis d’achever une nouvelle étape de la mue du Port de commerce de Brest. Depuis plusieurs années, la zone fait la part belle au tertiaire, au logement et au tourisme. Le Port de commerce est toujours une zone de développement économique certes, mais qui donne l’impression, peu à peu, de s’éloigner de ce qui a fait son histoire et son ambition, à savoir l’industrie et notamment le monde naval.
Les industriels voient d’un œil inquiet la tertiarisation de la ZAC. Ils se sentent peu à peu poussés hors de la zone d’activité, voire déconsidérés alors qu’ils sont parmi les premiers employeurs de notre territoire. Et pourtant, ils sont porteurs d’emplois : ces métiers aujourd’hui en tension recrutent.
Les industriels locaux se posent notamment des questions sur la faisabilité de l’élévateur à bateaux dont la mise en service, annoncée en 2023, serait aujourd’hui repoussée à fin 2024. Or, c’est un enjeu de taille pour les entreprises de notre territoire : 400 emplois, directs ou indirects, sont en jeu. Compte tenu de sa proximité avec l’ilôt Bassam et le nouvel hôtel Mercure, va-t-on assister à des conflits d’usages ? Notre Métropole doit réaffirmer son engagement auprès des acteurs industriels du Port.
Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com
Mai 2023 - Expression libre (Sillage n° 256)
Feu vert pour le chantier du tramway et du bus à haut niveau de service !
On y est ! Les vrais travaux de la 2e ligne de tramway et du bus à haut niveau de service (BHNS) ont commencé à Bellevue depuis le 3 avril, avant Brest centre en juin, pour ne plus s’arrêter jusqu’à fin 2025. Après 2 phases de concertation, l’avis favorable de la commission d’enquête et l’approbation de la déclaration de projet par le Conseil de la métropole, c’est une période nouvelle qui s’ouvre avec 3 ans de chantier. 3 années durant lesquelles le dialogue se poursuivra en continu avec notamment des réunions d’information dans les quartiers jusqu’à l’automne.
Comme le souligne le dernier rapport du GIEC, la responsabilité des pouvoirs publics nationaux comme locaux – au premier rang desquels les métropoles – est grande si on veut encore espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5 °C.
A Brest nous n’avons pas attendu l’urgence climatique pour agir et nous passons aujourd’hui à la vitesse supérieure pour désamorcer cette bombe à retardement climatique et accélérer la transition écologique de la pointe bretonne. Nous avons déjà engagé d’importantes mutations avec la 1re ligne de tramway et le téléphérique. Nous renforçons aujourd’hui notre réseau pour mieux desservir nos quartiers et offrir à tous un transport abordable et écologique dans un contexte de crise de la vie chère.
Ce chantier - qui intègre aussi une dizaine de pôles d’échange multimodaux - s’inscrit dans une politique globale d’accélération des mobilités douces qui vont changer la physionomie de notre métropole. Près de la moitié des crédits d’investissement du budget 2023 de la métropole seront d’ailleurs consacrés à la mobilité durable, quand le chantier « mon réseau grandit » est lui évalué à 202 M€. Des investissements directement injectés dans le tissu économique local et qui profiteront à tous. Ainsi, le chantier de la 2e ligne de tramway et du BHNS va générer plusieurs centaines d’emplois sur le territoire et notamment à destination de ceux qui en sont les plus éloignés grâce à une clause d’insertion. Dès cette année, 262 emplois directs sont attendus, et déjà plus de 320 pour l’année 2024.
C’est bien un projet global d’écologie populaire que notre métropole porte pour aujourd’hui et pour demain dans un souci permanent de mener des transitions justes et attentives aux plus vulnérables d’entre nous. La mobilité donne, pour beaucoup, accès à l’emploi, aux droits, aux soins...
C’est pourquoi les élus socialistes seront attentifs à ce que le futur dispositif de Zone à Faibles Emissions imposé par le gouvernement ne soit jamais excluant et puisse prendre en compte les politiques volontaristes déjà menées par les collectivités. La question sociale et la question environnementale ne peuvent qu’être indissociables.
Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr
Face aux crises, un budget métropolitain 2023 qui protège
Le 24 mars dernier, nous votions le budget 2023 de notre collectivité. Dans un contexte de crises multiples particulièrement difficiles pour la population, ce budget fait en effet le choix de maintenir ferme le cap de nos ambitions et de nos projets pris devant les habitantes et les habitants en 2020, au service du renforcement des solidarités et de la transition écologique, au service d’une métropole pour toutes et tous.
De manière ambitieuse, ce budget 2023 va ainsi permettre de continuer de répondre aux problématiques du quotidien de chacun et chacune ainsi qu’à tous les défis qui se présentent.
Cette année encore, notre collectivité mobilisera un haut niveau d’investissement public pour continuer de transformer le territoire de Brest métropole, avec un effort sans précédent de 158 M€ inscrits dont, élues et élus communistes, nous nous félicitons. Des chantiers d’envergure nous tenant à coeur verront donc le jour avec notamment : La poursuite d’une politique de production élevée et de réhabilitation qualitative en matière de logement social, avec BMH.
Les nombreuses interventions programmées pour moderniser, rénover, rendre universellement accessibles les espaces publics, la voirie, les infrastructures et équipements métropolitains. Le projet Mon Réseau Grandit, Tram & BHNS, dont les travaux viennent de débuter.
Simultanément, ce budget garantit un haut niveau de service public dans tous les champs de la vie quotidienne : l’eau avec de nouveaux dispositifs solidaires, la collecte des déchets et leur valorisation grâce à un réseau de chaleur urbain qui va continuer de s’étendre, etc.
La qualité de ce service public métropolitain, que nous avons su collectivement construire au fil des années sur des bases de coopérations et de proximité avec les 8 communes membres, est un bien commun précieux.
Vous pouvez compter sur nous pour continuer de le défendre et de le promouvoir.
Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré, Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou
Préservons la ressource en eau avec la tarification progressive
La sécheresse de l’année 2022 et celle de cet hiver, sont là pour nous rappeler que l’eau est une ressource vitale de plus en plus rare et précieuse.
Dans ce contexte, le Président de la République a déroulé fin mars, la présentation de son plan relatif à la gestion de l’eau. Une stratégie gouvernementale qui compte 53 mesures, parmi lesquelles : la réutilisation de 10 % des eaux usées (1 % aujourd’hui), la réduction de 10 % de l’exploitation de l’eau dans tous les secteurs, et l’application d’un tarif progressif de l’eau à l’échelle nationale.
Depuis de nombreuses années, nous élus, défendons cette idée de tarifs progressifs, dont le principe est simple : « plus on consomme, plus on paie ». Cette tarification est souvent proposée à travers 3 tranches de consommation : l’eau vitale, utile, et de confort, appuyée d’un tarif unitaire et de niveaux croissants : réduit, normal, élevé.
Cette tarification a l’avantage de garantir l’accès à tous d’une quantité minimale d’eau à bas prix, voire même parfois gratuit, et en même temps encourager à économiser ce bien collectif vital. Ce mode de tarification est appliqué dans certains pays et dans plusieurs collectivités françaises et s’avère efficace.
S’il sert un objectif écologique, il n’est cependant pas un outil de tarification sociale. En effet, il désavantage des familles nombreuses qui disposent de faibles revenus. C’est pourquoi il doit toujours être associé à des mesures complémentaires.
A Brest, l’expérimentation autour de la loi Brottes, a déjà permis certaines avancées, comme l’abondement du FSL pour une gestion curative en cas d’impayés, ou la mise en place de campagne de sensibilisation autour de l’usage de l’eau envers les particuliers et les professionnels. Avec l’instauration d’un chèque eau prévue pour la fin d’année, la réflexion autour des enjeux d’une tarification progressive aurait besoin d’être rapidement posée, afin de compléter efficacement un dispositif se voulant à la fois social et écologique.
Patrick Appéré, Xavier Hamon, Charles Kermarec, Christiane Migot
Groupe des élus de la Gauche Sociale et Ecologique
elus-gse@mairie-brest.fr
Tramway, BHNS, c'est parti ?
Ca y est c’est parti. Les premiers coups de pelle et de pioche pour l’opération « Mon réseau grandit » ont été donnés. C’est donc parti pour des travaux qui vont s’étaler jusqu’en début 2026 a priori et qui vont impacter bon nombre d’axes importants pour les déplacements dans et autour de Brest pour permettre la réalisation de la 2ème ligne de tram de la gare à l’hôpital de la Cavale Blanche, d’une ligne de bus à haut niveau de service (BHNS) de la gare à Lambezellec et de plusieurs pôles d’échanges multimodaux (PEM) à proximité des lignes de tram ou de BHNS.
Ce programme, dont nous ne contestons pas l’utilité, a un coût. Il était chiffré début 2022 à un peu plus de 200 M€. C’était cher, mais ça passait dans les capacités d’investissements de la collectivité. Depuis la crise est passée par là avec un niveau d’inflation élevé et une remontée très nette des taux d’intérêt. Dans ce nouveau contexte, nous nous sommes inquiétés de la soutenabilité de ce programme et de capacité de la collectivité à financer en parallèle ces opérations, sans obérer ses capacités d’investissement dans d’autres domaines et notamment dans les politiques qui font notre quotidien : l’entretien des rues (autres que les itinéraires du tram et du BHNS), les espaces verts, le soutien à l’économie, etc.
Pour garantir que ces politiques essentielles ne soient pas sacrifiées, nous avons proposé que la ligne de BHNS puisse être différée. Le principe de ce découplage des deux lignes a été accepté dans l’hypothèse où, à l’ouverture des plis de l’appel d’offre pour les travaux, le budget ne serait pas tenu.
Alors, si aujourd’hui on lance des travaux sur les deux lignes, est-ce à dire que les appels d’offre ont amené des prix satisfaisants ? C’est plus compliqué que cela. Ces travaux qui commencent ne sont en fait que les travaux préparatoires et non pas des travaux du programme eux-mêmes. Ceux-ci ne débuteront que dans plusieurs mois, les marchés ne sont pas encore passés, et on n’en connait donc pas encore le montant. Ce n’est donc que dans plusieurs mois que l’on saura si les travaux préparatoires autour de la ligne de BHNS seront utiles à court terme, ou plus tard...
Les élus du GICA, représentant les majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané
Pour une fin de vie digne et choisie
Le 2 avril, les 184 citoyennes et citoyens de la convention sur la fin de vie ont remis au Président leurs conclusions sur la question suivante : le cadre actuel de l’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations individuelles ? La convention citoyenne estime que non et que ce cadre doit être amélioré et se déclare à 75,6 % des votants en faveur de l’aide active à mourir.
Nous, élus écologistes, souhaitons que les préconisations de la convention citoyenne soient reprises par le gouvernement. EELV a toujours soutenu que le choix libre et éclairé des conditions de sa fin de vie était un droit inhérent à l’individu découlant du principe de dignité humaine.
A l’heure du démantèlement du service public de la santé, l’enjeu est double : donner les moyens au système de santé de faire appliquer la loi actuelle et créer une nouvelle loi permettant l’aide active à mourir. Nous considérons que celle-ci peut être en effet un accompagnement possible pour des situations de souffrances insoutenables liées à des pathologies incurables, dans un cadre éthique précis, au sein duquel la volonté et la capacité de discernement du patient sont centrales.
Aussi, nous appelons de nos voeux une réforme profonde du système de santé garantissant à toutes et tous l’accès à des soins de qualité, notamment aux soins palliatifs, pour assurer une prise en charge dans la dignité jusqu’à la fin. Des créations de postes, ouvertures de lits, de la formation et une adaptation des postes sont indispensables. Il convient également d’améliorer l’information donnée aux patients et à leurs proches sur les dispositifs existants tels que les directives anticipées. Nous défendons en ce sens la généralisation des réseaux d’astreinte téléphonique de soins palliatifs.
Ce sujet nous touche toutes et tous dans notre intimité et collectivement. Enjeu de société majeur, parlons-en et veillons à ce que les voix citoyennes soient entendues et prises en compte pour améliorer les conditions de la fin de vie.
Les élus écologistes de Brest
Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan
Elus pour servir Brest, avec passion, détermination et convictions
Dans le cadre de cet espace dédié aux élus et groupes politiques siégeant au Conseil municipal, nous évoquons régulièrement nos positions et les choix que nous faisons comme représentants des Brestoises et des Brestois.
Alors que nous nous trouvons à mi-mandat des six années durant lesquelles nous siégeons pour incarner les valeurs qui sont les nôtres au sein de la majorité municipale, mais aussi remplir les missions qui nous ont été confiées, nous avons choisi d’utiliser cette tribune comme celles des deux prochaines du même type, pour vous parler des délégations dont chacun de nous trois a la responsabilité. Cette présentation des responsabilités des trois élus de notre groupe commence avec l’une des délégations confiées par le Maire de Brest à Fortuné PELLICANO, Adjoint au Maire délégué à l’Animation, aux Jumelages, à la Solidarité internationale, aux Grands Evènements.
Puisque cela est d’actualité en ce mois de Mai avec la 25e édition du Printemps des Sonneurs, évènement culturel fédérateur autour de la culture bretonne qui ouvre la série des animations en accès gratuit sur l’espace public, évoquons tous ces moments forts qui rythment nos vies et rendent notre ville festive et attractive.
Toute l’année, quelle que soit la saison, le nombre impressionnant d’évènements organisés sous la responsabilité de Fortuné PELLICANO, montre bien la diversité des animations permettant à tout un chacun de célébrer les valeurs de partage : Fête de la Musique, Feu d’artifice du 14 juillet, Jeudis du Port, Cinés plein air, Tréteaux Chantants, Noël à Brest, Jardin Place de la Liberté, ...
Sans oublier les manifestations émanant du tissu associatif et soutenues par la Ville, comme par exemple le Festival des Fanfares, la Foire aux Croûtes, les Fêtes de quartiers. Et comment ne pas parler des Fêtes Maritimes Internationales de Brest, le rendez-vous de toutes les marines et de tous les marins du monde, qui sont un moment exceptionnel à vivre tous les quatre ans depuis 1992. Une responsabilité assurée également par Fortuné PELLICANO, dans le cadre de son action comme Président-délégué de Brest Evènements Nautiques, structure chargée de l’organisation de cette grande manifestation, mais aussi des animations estivales.
Tous ces événements sont inscrits depuis longtemps dans l’ADN de Brest, ville festive et conviviale, ouverte sur toutes les cultures. Certains de ces rendez-vous sont même devenus, au fil des ans, indissociables de l’identité brestoise. Le dynamisme des acteurs culturels de notre ville montre leur engagement total et toute leur imagination au service de l’animation de notre ville. Continuons ensemble dans cette voie dans laquelle nous sommes tous les trois engagés avec fierté.
Fortuné PELLICANO, Hubert BRUZAC, Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le centre gauche Ville de Brest et Brest métropole
A Brest, on pourrait faire tant de choses utiles !
Chaque année à cette période, c’est le vote des budgets. Le contexte reste difficile : guerre en Ukraine et ses effets, coûts de l’énergie, des matières premières, remontée des taux d’intérêts et inflation... Tout cela pèse sur le pouvoir d’achat.
Bien sûr il faut continuer à investir mais pour répondre aux besoins réels des habitants, sans alourdir la fiscalité des ménages et des entreprises, sans endetter dangereusement la Métropole. Voilà pourquoi les priorités de M. Cuillandre sont contestables pour l’avenir. Ainsi, le seul projet de 2ème Tram/BHNS va coûter 255 M€. Il était possible de rendre le même service pour deux fois moins cher avec 2 BHNS.
Pour boucler ses budgets, le maire-président augmente les impôts, réduit, reporte voire supprime des programmes dans les quartiers et les bourgs : gymnase à la Fontaine argot, stade Beaumanoir, travaux à l’Esaab, square de la Déportation, refuge animalier...
Pourtant, avec une bonne gestion, on pourrait faire tellement de choses utiles pour les habitants. Des exemples :
- Entretenir la voirie dans toute la métropole et y améliorer la desserte en transports en commun avec des bus neufs, pas les bus parisiens d’occasion.
- Au Carré des Arts, faire du musée des Beaux-Arts un espace moderne présentant plus d’oeuvres au public et rénover les écoles d’enseignement artistique (Eesab) en souffrance.
- Entretenir les écoles et les crèches et aider les familles brestoises impactées par la crise, avec la cantine gratuite, éduquant au bien manger et offrant parfois le seul repas équilibré de la journée.
- Soutenir la cause animale en rétablissant les crédits du refuge animalier.
- Enfin, sécuriser Brest avec une police municipale armée (60 agents) et un vrai réseau de vidéoprotection et un centre de supervision.
2 questions à Véronique BOURBIGOT, conseillère municipale et métropolitaine, vice-présidente du département.
- M. Cuillandre augmente les impôts, votre sentiment ?
Nous n’acceptons pas ce recours à la fiscalité sur les ménages et les entreprises au travers du foncier et l’augmentation de 12,1 % des taxes ménages et du taux de cotisation foncière des entreprises à 29,96 %. Ce n’est pas acceptable car avec la crise, si l’on regarde le panier de la ménagère, chaque produit augmente, et 10 € par ci, 30, 50 ou 100 € à la fin cela fera une amputation de 10 à 20 % sur le budget des ménages. Et que l’on ne vienne pas dire que les ménages de la métropole qui payent le foncier sont aisés. Le logement c’est très souvent le patrimoine de ménages modestes et notamment des retraités. Tout cela c’est pour financer le tram, comme l’augmentation de 11 % du Versement mobilité (au taux maximal de 2 %). C’est un impôt qui pèse directement sur les salaires et l’emploi. Pour le CHRU ce sera 400 000 euros/an de taxe en plus. L’hôpital a sûrement mieux à faire avec cet argent pour ses patients et ses salariés. Nous avons donc voté contre. - Une autre voie est possible ?
Bien entendu car les perspectives financières sont suffisamment sombres pour revenir à une gestion raisonnable et au bon emploi de l’argent public. C’est une question de priorités. Les nôtres ? choisir l’utile plutôt que le prestige. Privilégier des investissements de proximité ou à fort potentiel économique. Et garder des moyens pour la sécurité. Pour nous, chaque dépense doit répondre à deux critères : quel est l’impact pour l’emploi ? Et la nature de la dépense justifie-t-elle d’enlever un euro de la poche des contribuables et des entreprises ?
A vos côtés Brest, c’est Vous ! – les élus de la Droite et du Centre
Bernadette MALGORN, présidente Véronique BOURBIGOT, Gaëlle MONOT Valérie ABALLEA, Françoise HOUARD, Bruno CALVES, Jean-Pierre RICHARD, Jean-Philippe ELKAIM, Franck BESOMBES, Vincent PERROT
Ils sont à votre écoute
21 rue Jean Macé - Brest / www.brest-cest-vous.fr
Transports publics : attentions travaux !
Les travaux liés à la mise en oeuvre du BHNS et de la seconde ligne de tramway ont démarré pour une durée estimée de 3 ans. Nous l’avons déjà évoqué, la solution rails retenue par la majorité métropolitaine n’est plus adaptée aux technologies d’aujourd’hui, ni aux besoins des habitants de la Métropole. La majorité maintient ses choix : cet entêtement est une lourde erreur.
Les travaux qui ont débuté vont impacter, dans leur quotidien, habitants et commerçants. Nous savons à quel point les commerces ont souffert lors de la mise en oeuvre de la première ligne. C’est pour cette raison que nous resterons plus que jamais vigilants sur les accompagnements nécessaires à la population de Brest et de la Métropole. Sur l’information concernant les travaux et leurs contraintes liées, tout d’abord. Sur le soutien et l’accompagnement des commerces impactés, ensuite.
Parce que si la majorité a fait le choix, et nous le regrettons, du très coûteux chantier du tramway, il ne doit pas devenir un enfer pour les entreprises et les habitants, qui en paient déjà le prix au niveau fiscal.
Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com
Mars 2023 - Expression libre (Sillage n°254)
Une réforme injuste et injustifiée !
20 000 ! Nous étions près de 20 000 à défiler dans les rues de Brest le samedi 11 février dernier pour dire non au projet de réforme des retraites du gouvernement, aussi injuste qu’injustifié. Une mobilisation historique et toujours plus massive depuis le 19 janvier 2023 pour refuser le recul de l’âge légal du départ à la retraite à 64 ans, à l’instar de 79 % des français qui y sont totalement opposés. Cité ouvrière et militaire, il faut dire les brestoises et les brestois seront particulièrement touchés par cette funeste régression sociale.
Injuste, cette mesure pénalisera en effet celles et ceux qui ont commencé à travailler tôt, qui occupent bien souvent les métiers les plus pénibles, et les travailleurs seniors. Elle conduira ainsi ceux qui ont commencé à travailler à 18 ou 20 ans à cotiser 44 ans avant de pouvoir partir à la retraite à taux plein. Cette réforme est en réalité un impôt sur la vie : à 65 ans, 31 % des français les plus pauvres seront déjà morts. Rappelons qu’il existe aujourd’hui 7 ans de différence d’espérance de vie entre un cadre et un ouvrier. Parallèlement avec seulement 35,5 % de français entre 60 et 64 ans qui travaillent faute de trouver un emploi, cette réforme sera un véritable choc de précarité pour ces travailleurs qui verront, de plus, leur durée d’indemnisation chômage rabotée de 25 % avec la réforme de l’assurance chômage.
Inutile, cette réforme ne répond à aucune urgence. La viabilité de notre système de retraites par répartition n’est pas menacée. Au contraire, notre système de retraite devrait enregistrer un excédent en 2022 (+ 3,2 milliards d’euros). Ce projet n’a en réalité qu’un seul but : celui de faire payer à l’ensemble des français le « quoi qu’il en coûte », et en particulier les femmes, les retraités, les chômeurs, les plus précaires, et les premiers de corvée dont nous avons tant applaudi le courage.
Ce même courage qui manque cruellement au gouvernement quand il refuse de taxer les superprofits des entreprises ou les superdividendes quand les bénéfices battent des records. Cette réforme ne fait pas seulement que reproduire des inégalités existantes, elle les aggrave. Les efforts demandés aux français modestes et des classes moyennes ne cessent d’augmenter et ce sont tous les français et les collectivités qui payent cette politique injuste du gouvernement et son inaction.
Le suffrage universel avait déjà tranché cette question de la réforme des retraites en refusant de donner une majorité absolue au parti présidentiel. Parce que le sens de l’histoire serait de réduire notre temps de travail au fur et à mesure des gains de productivité, faisons ensemble du 7 mars une journée historique pour refuser cet alignement vers le bas de nos systèmes sociaux.
Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr
Se déplacer, un droit pour tous et toutes !
Notre équipe s’est montrée particulièrement ambitieuse ces dernières années en matière d’investissement public dans les mobilités et les déplacements. Tram & téléphérique, bus électriques, zones 30, voies cyclables et piétonnes, réfection et mise en accessibilité de la voirie, beaucoup a été fait et cela va continuer tant les transports sont au cœur des enjeux sociaux et écologiques actuels, au cœur du quotidien des habitantes et des habitants du Pays de Brest.
Flambée du coût de l’essence, crise climatique, le contexte appelle aujourd’hui des changements énormes en la matière. Que faire ? Elus communistes, nous défendons le droit à la mobilité pour tous, quel que soit son niveau de revenu. Cela appelle des investissements massifs vers toutes les formes de transports peu polluantes et des politiques tarifaires plus attractives.
Le programme sur lequel nous avons été élus prend la mesure de ces défis. Primo, en investissant massivement en faveur des transports publics collectifs avec le projet « Mon Réseau Grandit » dont les premiers travaux débutent ce mois-ci. Elus communistes, nous proposons d’agir en parallèle sur les tarifs du transport en commun en instaurant des premières tranches de gratuité ; d’améliorer la fréquence des bus et des autres services existants, notamment ACCEMO destiné aux personnes à mobilité réduite. Deuxio, en agissant en faveur des mobilités douces que sont le vélo et la marche dont la pratique est bénéfique en terme de santé publique. Cela fait écho au Plan Piéton, sur lequel une réflexion doit se poursuivre, toujours à la lumière, entre autres, de l’enjeu de l’accessibilité universelle des espaces publics. Tertio, en pensant au plus juste la place de la voiture dans notre agglomération car son usage restera durablement nécessaire pour une large partie de la population. De notre point de vue, cela passe notamment par la création de nouveaux parkings en ouvrage.
Le groupe des élues et élus communistes
Eric Guellec, Mathilde Maillard, Jacqueline Héré,
Jean-Michel Le Lorc’h, Sandra Le Roux, Taran Marec, Anne-Catherine Cleuziou, Claudie Bournot-Gallou
Face aux défis écologiques, un Projet Alimentaire de Territoire ambitieux
Tout acte de consommation a une influence sur les conditions environnementales, sociales de production et donc sur notre planète. Face à la surproduction, au réchauffement climatique et à l’importance de la sauvegarde de la biodiversité, il est nécessaire de changer nos pratiques. Il nous faut produire et consommer autrement, plus local, plus durable, manger sain avec des prix raisonnables.
Sur notre territoire bon nombre d’initiatives existent déjà comme : le bio dans les cantines scolaires, les jardins partagés, ou encore les magasins de producteurs.
Conscient de l’urgence, Brest Métropole a mis en œuvre, au début de ce mandat, un projet alimentaire à l’échelle de son territoire (PAT). L’idée est de pouvoir initier, accompagner des actions concrètes menées tant par les habitants que les entreprises et les associations pour développer une alimentation saine. Les objectifs sont très divers : celui de rapprocher le producteur du consommateur à l’échelle locale, assurer un accès à tous, développer une agriculture de proximité, et contribuer à la création d’emplois locaux ceci en réduisant l’impact environnemental lié au modèle économique de surproduction.
Autour de 8 thèmes et de 32 fiches actions, le PAT propose ainsi de développer des épiceries solidaires, de sensibiliser les acteurs métropolitains à l’alimentation durable, d’étendre l’éco-pâturage dans la gestion des espaces verts, de former des habitants à la lutte contre le gaspillage alimentaire, ou encore d’aider à l’installation d’agriculteurs. Labellisé par le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, il aboutit à une meilleure prise en compte des dimensions sociales, environnementales, économiques et sanitaires au plan local.
La nécessaire transition écologique oblige à une réorganisation des interventions publiques autour de projets de territoire valorisant la participation de l’ensemble des parties prenantes. En ce sens, les initiatives innovantes amorcées par notre PAT Métropolitain contribuent à une meilleure prise de conscience collective sur le sujet.
Groupe des élu-e-s de la Gauche Sociale et Ecologiste,
Patrick Appéré, Xavier Hamon, Charles Kermarec, et Christiane Migot
Prendre son envol ou rester à quai
Un territoire excentré comme la pointe finistérienne exige une complémentarité d’offre en termes de déplacement. Cette offre doit comprendre non seulement les transports du quotidien, mais également les liaisons avec les centres de décision nationaux et européens.
La vitalité économique du territoire est en jeu, et c’est d’autant plus vrai que le Finistère est la seule pointe de l’hexagone à ne pas être desservie par la grande vitesse. Aujourd’hui, c’est toute la Bretagne occidentale qui reste à quai, tandis que dans le même temps, d’autres régions, à l’image de l’Occitanie, prennent des mesures locales pour accueillir le « vrai » TGV.
À défaut d’une offre ferroviaire à la hauteur des enjeux de désenclavement, le transport aérien est primordial. Disons-le clairement : notre territoire ne peut souffrir de postures idéologiques qui viendraient compromettre ces deux combinaisons.
Nous ne prônons pas l’aérien « à l’ancienne », mais un mode qui intègre les problématiques d’environnement et de décarbonation, ce qui d’ailleurs est à l’étude actuellement.
Par ailleurs, dans ce contexte, certains entretiennent une confusion entre les compagnies Chalair et Céleste, candidates pour opérer sur la liaison Brest-Orly, alors qu’il convient de différencier les deux modèles.
Chalair se contente de proposer – et ce n’est pas une critique – d’aller d’un point A à un point B. Céleste quant à elle propose le développement d’une filière complète qui intègre un centre de formation professionnelle, un simulateur de vol et surtout, une complémentarité territoriale entre l’aéroport de Brest et Morlaix.
Avoir une compagnie ancrée, hébergée sur notre territoire permettra d’assurer l’équilibre économique de l’aéroport. Cela doit être déterminant car ce sera autant d’argent public en moins à injecter. Plus loin enfin, Céleste pourrait développer d’autres liaisons vers Montpellier, Biarritz, l’Italie, l’Espagne et le Portugal, et sécuriser son offre existante.
Des villes comme Strasbourg, Nantes ou Montpellier proposent une offre similaire... et bénéficient déjà de la grande vitesse ferroviaire. En quoi la Bretagne occidentale et son million d’habitants serait-elle disqualifiée pour bénéficier du même traitement ?
Les élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané - elus-gica@brest-metropole.fr
8 mars 2023. Progressons-nous encore dans la lutte contre le sexisme ?
Le Haut Conseil à l’Égalité a sorti son rapport annuel sur l’état des lieux du sexisme en France. Le constat de ce rapport est alarmant : « Le sexisme ne recule pas en France. Au contraire, il perdure et ses manifestations les plus violentes s’aggravent, et les jeunes générations sont les plus touchées ».
Pour ne citer que quelques chiffres, voici les plus marquants :
Parmi les hommes de 25 à 34 ans, près d’un quart estiment qu’il faut parfois être violent pour se faire respecter, et tous âges confondus 40 % trouvent normal que les femmes s’arrêtent de travailler pour s’occuper de leurs enfants. En outre, on constate une augmentation de 21 % du nombre de victimes de violences conjugales entre 2020 et 2021. Enfin, à une écrasante majorité, les enquêtés estiment que l’action des pouvoirs publics est insuffisante.
5 ans après la vague #MeToo et l’élan de mobilisation féministe qu’il a suscité, les résultats terribles de ce rapport ont de quoi consterner. Mais il ne doit pas y avoir de fatalité. Puisque le sexisme ordinaire est le berceau des violences les plus graves, continuons à agir au quotidien et dans tous les domaines pour l’éradiquer et défendre les droits des femmes.
Le 8 mars est aussi l’occasion de nous interroger sur la présence des femmes dans les plus hautes sphères. Notons qu’à Brest, il y a seulement 30 % de femmes sur les postes de direction au sein des services (Organigramme 1er niveau, Métropole et Ville de Brest, 01/23). Et malgré notre politique de lutte contre les discriminations, les préjugés sont encore persistants et certaines filières professionnelles sont encore très genrées : action sociale, services techniques, éducation...
Parmi les préconisations du rapport concernant les pouvoirs publics, retenons :
- passer de l’obligation de moyens à l’obligation de résultats pour les politiques d’égalité avec une sanction égale à 1 % de la masse salariale en cas de non respect des objectifs de réduction des écarts salariaux ou dispositifs de lutte contre le harcèlement
- conditionner le versement d’aides publiques à des critères d’égalité
- systématiser l’élaboration de budgets genrés.
Les élu.e.s écologistes de Brest
Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan
Oui à la création de zones d’attente pour les livreurs de repas à domicile.
La livraison de repas à domicile par des coursiers affiliés à des plateformes nationales et internationales pose de vrais problèmes depuis quelques mois au centre ville de Brest.
En effet, c’est principalement dans ce secteur que se retrouvent des livreurs pilotant des scooters bruyants, à proximité des établissements de restauration, pour traiter rapidement les notifications des commandes qui leur sont passées et ainsi en faire un maximum de recettes en un minimum de temps.
De nombreuses nuisances sont provoquées par ces livreurs payés à la course, qui ne se gênent pas d’importuner sans vergogne les passants qui auraient l’audace d’emprunter le trottoir occupé abusivement par leurs deux-roues.
Tout cela est de plus en difficile à vivre par les riverains, tous ces débordements sont inacceptables.
Après de trop nombreuses polémiques nées d’une situation très tendue entre les livreurs travaillant en prenant trop souvent des risques en circulant avec leurs scooters et un voisinage légitiment exaspéré par cette situation inacceptable, il fallait mobiliser tous les acteurs concernés pour affirmer que les troubles causés ne pouvaient perdurer.
C’est à ce titre qu’une réunion s’est tenue à l’hôtel de ville à l’initiative du Maire de Brest. Ce 6 février, environ 70 personnes présentes ont pris conscience qu’il fallait désormais ne plus subir mais mettre en œuvre rapidement des solutions satisfaisantes pour toutes les parties, et en premier lieu pour les riverains et les passants, tout en ne culpabilisant personne et en particulier, ni les livreurs respectant les règles et en quête de revenus légaux, ni les restaurants et leurs clients faisant appel à ces auto-entrepreneurs. Après cette réunion encourageante, les parties concernées se sont engagées à prendre leur part de responsabilité dans les réponses qu’il faut apporter le plus tôt possible.
Parmi les propositions avancées, nous avons une préférence pour les zones dites d’attente en dehors de l’hyper centre. Des zones où les livreurs respectueux des règles juridiques applicables à leur activité peuvent se regrouper en attendant leurs commandes, dans le respect de l’occupation de l’espace public définie par notre collectivité, et en assurant également une tranquillité pour les riverains de ces nouveaux espaces de rassemblement autorisés.
Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le centre gauche
Ville de Brest et Brest métropole
Pour les Brestois, l’exigence de sécurité
La disparition tragique d’une jeune femme au matin du dimanche 5 février a provoqué une forte émotion dans toute la ville. Comme tous les Brestois, nous partageons la douleur de sa famille et de ses amis.
Il faut saluer l’action de la police et de la justice qui ont mis tous les moyens pour la retrouver avant l’irréparable. Trop tard hélas ! La recherche d’indices par la géolocalisation des téléphones portables ou la vidéoprotection a été déterminante. C’est grâce notamment à des caméras du tram à Recouvrance qu’une partie de l’itinéraire a pu être reconstitué.
Cette triste circonstance montre l’efficacité des caméras, non seulement pour l’élucidation des crimes déjà commis mais aussi pour la prévention de la délinquance pour autant que la ville soit dotée d’un système complet de vidéoprotection. Ce n’est toujours pas le cas de Brest.
Nous proposons, depuis plus de 10 ans, l’institution d’une politique globale de sécurité dans notre ville. Selon la loi, le maire est chargé de la police municipale, sous le contrôle administratif du préfet. Si Brest est une commune de police étatisée, cela ne l’exonère pas de sa pleine compétence en matière de prévention de la délinquance. Il faut se doter des moyens humains et techniques de l’exercer.
Nous n’y sommes toujours pas. La bonne volonté des 7 agents (ASVP) de la brigade de tranquillité urbaine ne leur donne pas les pouvoirs d’une police municipale. Et le maire a laissé le préfet prendre par la main pour l’installation de 15 caméras. Nous avons voté pour ces dispositifs. Mais ils ne pas suffisants.
Nous demandons aussi le réveil des instances de concertation pour la prévention de la délinquance qui sont en sommeil. Et nous continuons à militer pour un système global et cohérent de vidéoprotection de l’espace public coordonné par un centre de supervision urbain.
En conseil municipal, nous avons démontré que la ville de Brest, contrairement à la métropole, avait largement les marges de manœuvre pour financer la vidéoprotection et une police municipale de 60 agents.
2 questions à Gaëlle Monot, conseillère municipale
- La sécurité à Brest, une priorité pour vous ?
Oui et pas uniquement parce que j’ai été moi-même victime de voyous. C’est d’abord une histoire de famille. Mon père était policier. Il a voué toute sa vie à la sécurité de ses concitoyens.
La délinquance, la montée des violences, les atteintes à la tranquillité publique perturbent la vie des Brestois. Chacun le voit. Je me suis donc engagée en politique aux côtés de Bernadette Malgorn, car je crois que la Politique doit agir pour protéger les plus faibles. C‘est la mission de l’Etat, c’est aussi la responsabilité d’un maire. Beaucoup le font avec des polices municipales armées et des caméras. Pas tous hélas. - Mais des caméras arrivent bientôt ?
15 caméras ? Pour 140 000 habitants ?
Même si nous avons voté en conseil municipal la convention signée avec l’Etat le 25/11/2021 qui permet au préfet de se substituer au maire, ce n’est pas à la hauteur des besoins. Mais c’est toujours mieux que rien pour les Brestois. Cela obligera enfin la municipalité à se poser les bonnes questions.
Pour nous, la sécurité se vit dans la proximité. C’est au niveau de la ville que la concertation doit être organisée avec tous : habitants, élus, représentants de l’Etat. Il est temps de réunir une commission locale de sécurité et de prévention de la délinquance.
A vos côtés,
Brest, c’est Vous ! – les élus de la Droite et du Centre
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT, Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA, Françoise HOUARD,
Bruno CALVES, Jean-Pierre RICHARD,
Jean-Philippe ELKAIM, Franck BESOMBES, Vincent PERROT
Ils sont à votre écoute.
21 rue Jean Macé - Brest / www.brest-cest-vous.fr
Face aux défis de l’inflation, la majorité doit faire des choix
Lors du Conseil de Métropole de janvier dernier, nous avons rappelé notre inquiétude face à l’augmentation des coûts subis par la collectivité et qui pèsent sur nos finances, frais de fonctionnement comme frais d’investissement, notamment sur le projet « Mon réseau grandit ». Même si l’Etat reste au rendez-vous et accompagne notre Métropole, il est essentiel de faire des choix afin de ne pas augmenter la dette et faire payer les habitants et les entreprises de Brest Métropole. Nous nous opposons par exemple à la hausse annoncée du versement mobilité à 2 %.
Pour que les finances de notre Métropole soient saines, tout ne pourra pas dépendre des aides du Gouvernement mais bel et bien des arbitrages que la majorité doit avoir le courage de mener. Il faut reposer la question de certains chantiers trop coûteux et selon nous moins prioritaires, comme la seconde ligne de tramway, dont le coût actualisé à 219 millions d’euros hors taxes. Avec les choix actuels de la majorité, les finances de la Métropole sont en danger. Nous refusons que les ménages et les entreprises en paient le prix.
Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com
Décembre 2022 - Expression libre (Sillage n°252)
Face à la crise énergétique, les aides et les solutions de la métropole
Cet hiver, plus que les autres, de plus en plus de ménages de Brest métropole rencontrent des difficultés à se chauffer, à l’instar des 12 millions de français touchés par la précarité énergétique. La crise énergétique et l’inflation record exacerbent cette situation et malgré cela, nombre de ménages éligibles ne sollicitent pas toujours les aides auxquelles ils pourraient prétendre. Si l’heure est aux économies d’énergie, les élu.e.s socialistes refuseront toujours de laisser sur le bord du chemin ceux qui ne peuvent tout simplement plus se chauffer. C’est pour cela que Brest métropole a mis en place des solutions pour ne laisser personne en difficulté pour payer ses factures d’énergie.
Ainsi, depuis 10 ans, le service public local pour la rénovation énergétique – Tinergie – informe, conseille, oriente de façon neutre et gratuite mais aussi accompagne et propose suivi des démarches et devis à tous les habitants du pays de Brest. Tous les particuliers peuvent contacter le standard de Tinergie et depuis le 1er novembre 2022, des permanences se tiennent dans les mairies de quartiers. Elles permettent ainsi de répondre spécifiquement aux questions sur les aides techniques et financières liées à la précarité énergétique. Des visites à domicile sont également possibles afin de faire le point avec les locataires du parc privé sur la situation de leur logement.
Par ailleurs en cas de difficultés de paiement de factures d’eau, d’énergie et de loyer, chaque habitant de la métropole (locataire ou propriétaire) peut solliciter le Fond Solidarité Logement auprès du CDAS ou de Brest métropole. Les aides allouées sont exceptionnellement majorées de 50 % pour faciliter le paiement des impayés de charges. Par exemple, sous critère de revenu, une famille de 4 personnes peut bénéficier d’une aide énergie de 525 euros.
Au-delà de la seule question énergétique, nous constatons que des changements importants et structurels impactent aujourd’hui notre quotidien et peuvent accroitre les inégalités et la précarité des personnes fragilisées dans notre société. Socialistes, nous souhaitons anticiper et prévenir ces effets socialement injustes. C’est pour cela que la Ville de Brest et son CCAS viennent de lancer une démarche de long terme d’élaboration d’un nouveau Projet territorial des solidarités, avec tous les acteurs du territoire, afin de réinterroger la mise en œuvre des dispositifs et des politiques publiques pour prendre toujours mieux en compte les besoins des habitants. Et ne laisser personne au bord du chemin.
Groupe des élues et élus socialistes
www.elus-socialistes-brest.fr
Quelles réponses face à la hausse des factures ?
Alors que les fêtes de fin d’année approchent, l’inflation s’est installée durablement dans notre pays. Tirés par la reprise économique post-covid puis par les logiques de guerre commerciale et militaire en Ukraine, les prix s’envolent et agissent comme du poison pour le portemonnaie des classes populaires et des classes moyennes. Avec l’hiver, la décision de rallumer son chauffage a constitué pour beaucoup autant un dilemme qu’une crainte. Ce ne sont pas les mesurettes gouvernementales qui permettront de résoudre la situation dans la durée.
Pour les collectivités locales, la situation se révèle aussi compliquée. Les contraintes sur les budgets des services publics locaux se sont multipliées avec les hausses des dépenses d’énergies, du prix des fournitures et des denrées, du coût des travaux. Cela intervient alors que nous ne bénéficions d’aucun soutien ni accompagnement digne de ce nom de la part de l’Etat pour faire face. Pire, le projet de loi de finances 2023 du Gouvernement annonce un nouveau tour de vis à l’endroit des collectivités locales.
Dans ce contexte tendu, plus que jamais, les décisions prises par notre équipe municipale sont et seront guidées par la nécessité de répondre aux urgences et de protéger nos concitoyennes et nos concitoyens face aux incertitudes. En responsabilité, nous avons ainsi collectivement décidé la mise en action d’un plan de sobriété énergétique au sein de la collectivité afin de réduire les consommations en énergie tant dans les bâtiments administratifs que sur l’espace public, les illuminations de Noël en font partie. Dans le même temps, élues et élus communistes, nous insistons sur le fait que le renforcement des dispositifs de solidarité à l’égard des usagers devient primordial : le dispositif d’aide au paiement des factures d’énergie, la tarification sociale de l’eau, la gratuité des transports publics collectifs, notamment.
Le groupe des élues et élus communistes
Éric GUELLEC, Mathilde MAILLARD, Jacqueline HERE, Jean-Michel LE LORC’H, Sandra LE ROUX, Taran MAREC, Anne-Catherine CLEUZIOU, Claudie BOURNOT-GALLOU
Favorisons l’égalité femmes hommes
Ce vendredi 4 novembre, à 9 h 10 et 55 secondes... les femmes de notre pays ont commencé à travailler gratuitement jusqu’à la fin de l’année.
Cette vision symbolique se fonde sur les inégalités salariales qui divise les hommes et les femmes. Elle est le produit d’un calcul dont le « présupposé » est une donnée statistique fournie par Eurostat : « Les femmes gagnent en moyenne 15,8 % de moins que les hommes en France. »
Cela s’explique par la place des femmes sur le marché du travail. Leurs emplois se concentrent dans des familles professionnelles, dévalorisées financièrement et socialement, où la qualification et la pénibilité ne sont pas reconnues. Elles occupent 78 % des professions à temps partiel, et 70 % des CDD et intérims. Une précarité qui est plus particulièrement vécue par les mères de familles monoparentales : plus d’1 femme sur 4 qui travaille est pauvre.
Les femmes restent sous-représentées dans les postes à responsabilités. Une discrimination lourde de conséquences, qui explique en partie les inégalités salariales, et contribue également à un partage inégal des taches familiales. Sur le plan des retraites les femmes touchent des pensions inférieures de 42 % à celles de hommes (26 % si on prend en compte les pensions de réversion).
Pour réduire ces écarts, et tendre vers l’égalité de traitement, il est nécessaire de renforcer les mécanismes de suivi des écarts de salaire, et instaurer la parité dans les instances de décision. Cela passera aussi par une revalorisation salariale des métiers où les femmes sont majoritairement présentes.
Brest Métropole s’est engagée, dans le cadre de son action de politique publique, en 2009 à défendre ces droits en signant la Charte Européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale. Un plan d’action a été décliné et une feuille de route co-construite avec les acteurs culturels locaux. Notre collectivité entend ainsi soutenir une réelle politique intégrée de l’égalité et permettre d’appréhender le genre dans son quotidien et ses actions.
Patrick Appéré, Xavier Hamon, Véfa Kerguillec, Charles Kermarec et Christiane Migot
Groupe des élu-e-s de la Gauche Sociale et Ecologique
elus-gse@mairie-brest.fr
La Laïcité est un bien commun précieux, défendons-la !
Chaque 9 décembre, nous célébrons la promulgation de la loi relative à la séparation des Églises et de l’Etat. C’est aussi un rendez-vous incontournable pour célébrer la Laïcité, valeur fondamentale de la République et un des piliers de l’école.
Ce même principe de laïcité qui a été rappelé à maintes reprises à l’occasion des hommages rendus en octobre dernier à Samuel Paty, professeur décapité par un fanatique, alors qu’il accompagnait ses élèves dans un travail de réflexion sur la liberté d’expression et de conscience. Parmi tous ces hommages, lors de la commémoration des 2 ans de ce lâche assassinat, le lycée Vauban de Brest a symboliquement nommé un espace réservé aux débats et aux échanges du nom du professeur.
Cette belle initiative est à saluer car cet Agora va permettre aux élèves de ce lycée brestois de ne jamais oublier que la laïcité est un bien fragile. Qui plus est dans un contexte assez inquiétant puisque après les 300 atteintes à la laïcité qui avaient été enregistrées en septembre dernier dans les écoles françaises lors de la rentrée scolaire, 720 incidents du même ordre ont été signalés durant le mois d’octobre dans les écoles, collèges et lycées en France. Qui aurait pu penser que nous allions subir cette multiplication des atteintes à cette valeur à laquelle nous sommes tellement attachés ? Certainement pas celles et ceux qui pensent que dans notre pays, la laïcité est intouchable et acceptée.
Chacun d’entre nous se doit donc d’être vigilant pour que cette augmentation ne se confirme pas dans les semaines à venir. Nous sommes convaincus que des actions telles que celles mises en œuvre au lycée Vauban peuvent voir le jour dans d’autres établissements. C’est une belle démarche citoyenne à suivre. Mais nous pouvons même aller plus loin.
Par exemple, comme nous le proposons tous les trois depuis notre entrée au Conseil municipal après les élections de juin 2020, en mettant en place des chartes que les villes pourraient proposer aux associations locales recevant des subventions afin de sceller un engagement fort de la part de ces dernières en faveur du respect de la laïcité dans des équipements sportifs ou culturels mis à disposition par nos collectivités et utilises par leurs adhérents.
Nous ne devons pas baisser la garde. La défense et la promotion de la laïcité sont plus que jamais d’actualité.
Fortuné PELLICANO
Hubert BRUZAC
Frédéric DEVAUX
Groupe des élus PRG-le Centre gauche
Ville de Brest & Brest métropole
Pour les fêtes de fin d’année... Pensez aux commerces de proximité !
Chaque année, l’e-commerce prend de l’ampleur au détriment de nos commerces de proximité. Alors en cette période des fêtes de fin d’année, c’est le bon moment pour interroger notre manière de consommer. En 2020, 89 % des Français déclaraient avoir l’intention d’acheter leurs achats de Noël en ligne. Le chiffre d’affaires de l’e-commerce en France a atteint les 25 Md€ sur les fêtes de fin d’année 2020.
C’est un enjeu environnemental, économique et social considérable. Cela participe à détruire des emplois, à désertifier nos territoires, à la surconsommation et à la dégradation de notre environnement. Si l’on ne prend que l’exemple d’Amazon, pour un emploi créé, deux seraient détruits dans les commerces traditionnels.
L’enjeu est aussi logistique pour les villes. On parle de 500 millions de colis livrés chaque année, de 15 à 20 % du trafic routier en ville, de 20 % d’occupation de la voirie et de 50 % des émissions de particules fines et 20 % des émissions de gaz à effet de serre. On le sait, c’est le dernier kilomètre le plus coûteux. Alors, il nous faut réfléchir à des solutions pour une logistique urbaine durable. Mutualisation, transports multimodaux, hubs urbains, moyens de transports décarbonés telle que la livraison à vélo par exemple : autant de solutions à mettre en œuvre. Pour y arriver, Brest Métropole s’est engagée dans le programme InterLud qui a pour objectif d’élaborer des chartes de logistique urbaine durable en faveur d’un transport de marchandises décarboné et plus économe en énergie.
Sur notre territoire, des initiatives comme celle des « coursiers brestois » témoignent de cette volonté d’une logistique alternative décarbonée, en lien avec les commerces locaux. Citons aussi celle de Ty jouets qui allie insertion et réemploi. Moins et mieux consommer, au plus proche, pour préserver nos emplois, nos commerçants et notre environnement, c’est l’avenir !
Soutenons les activités économiques qui créent des liens sur nos territoires et sont meilleures pour le climat : commerces de proximité, emplois locaux et marché du réemploi !
Les élu.e.s écologistes de Brest
Glen Dissaux, Marion Maury, Ronan Pichon, Nathalie Chaline, Gwendal Quiguer, Gaëlle Morvan
L’ENERGIE sur nos territoires
La situation énergétique actuelle nous impose de revoir nos modèles.
Jusque-là, les énergies peu chères incitaient à poursuivre notre développement économique, en matière d’habitat ou de déplacement. La hausse vertigineuse des prix du gaz et de l’électricité a surpris par son ampleur et sa rapidité.
Dans une crise, il y a toujours des transformations salvatrices. Ainsi la transition énergétique qui avait déjà débuté sur notre territoire s’accélère. La sensibilisation populaire est forte et touche toutes les générations : diminution des températures dans certains bâtiments, extinction de l‘éclairage public plus tôt, etc. Les campagnes d’informations sur la sobriété énergétique boostent les recherches et des nouvelles mesures ou solutions font leur apparition.
Néanmoins, les économies d’énergie sur les logements et le bâti en général restent un vrai défi.
Sur le logement neuf, le sujet est réglé : la règlementation thermique de 2012 (RT2012) était assez encadrée. Est arrivée ensuite la règlementation environnementale 2020 (RE2020), encore plus complète et contraignante, qui va accroitre cette sobriété tant attendue.
Par contre, le vrai enjeu à court terme, se situe sur le bâti existant. Les bâtiments publics, les entreprises et surtout l’habitat ancien vont devoir faire l’objet de programmes ambitieux. Les changements de moyens de chauffage ou l’isolation dite « à 1 € », étaient des programmes simples, efficaces et compréhensibles pour tout le monde. Ils ont d’ailleurs fait leurs preuves !
Mais il nous faut continuer car il reste beaucoup à faire. L’accompagnement doit être fort, autant pour les propriétaires que les locataires. En effet, avec l’explosion du prix de l’immobilier post covid, deux risques se présentent à nous :
- Les propriétaires ont obligation de mettre aux normes leurs logements défaillants en termes d’énergie. Il y a un risque qu’ils retirent leurs biens du marché, augmentant la pression immobilière.
- Les locataires vont voir les prix des locations en hausse. On peut s’attendre à une forte augmentation de la pression sur les collectivités locales, pour proposer des logements accessibles à tous. Et cela, alors qu’il est de plus en plus difficile de réaliser de nouveaux programmes immobiliers.
Les élus nationaux ou/et locaux vont devoir accompagner, soutenir et aider pour augmenter la durée de vie des bâtiments. TOUT LE MONDE doit pouvoir prétendre à se loger décemment !
Les élus du GICA issus des majorités municipales de Bohars, Gouesnou, Guilers, Guipavas, Plougastel-Daoulas et Plouzané - elus-gica@brest-metropole.fr
Nedeleg laouen ha bloavez mad !
La guerre à nos portes, cette pandémie qui n’est toujours pas éteinte, le dérèglement climatique qui s’invite jusque sous nos latitudes tempérées, la crise énergétique qui entre autres conséquences restreindra les illuminations de nos rues et de nos places, aurons-nous encore le cœur de fêter cette fin d’année 2022 ?
A Noël, les chrétiens célèbrent la naissance d’un sauveur dans une crèche, loin de la maison familiale, en butte à la malveillance du pouvoir. Mais de cette fragilité est née une espérance qui, deux mille ans après, mobilise encore aujourd’hui des milliards d’hommes sur la terre. C’est une invitation pour tous, croyants ou pas, à ne pas baisser les bras.
Les crises frappent plus rudement les plus fragiles. Combien de familles en difficulté, de femmes et d’enfants victimes de violences intrafamiliales, de travailleurs à la recherche d’emploi, d’aînés devant vivre d’une petite retraite, de jeunes et d’étudiants précaires, de personnes souffrant d’un handicap, de malades, de sans-abris sont déjà affectés et redoutent le froid de l’hiver.
La gravité de la situation a mis en lumière l’importance des services rendus par trop d’invisibles. Sachons remercier et reconnaître l’engagement de tous ceux qui ont permis à la société de ne pas trop s’effilocher.
En tant qu’élus, nous avons salué les personnels de nos collectivités brestoises qui n’œuvrent pas toujours dans des conditions faciles, avec une pensée particulière pour les agents qui travaillent sur la voie publique. Nous préconisons une organisation plus sûre et qui serait plus efficace de leur travail. Mais nous avons toujours du mal à nous faire entendre sur les questions de sécurité !
Faire face à l’adversité, c’est l’affaire de tous. La crise met en évidence les pénuries de professionnels dans tant de secteurs vitaux, notre dépendance pour les produits les plus nécessaires (sans parler des masques et des vaccins). Elle nous fait aussi mieux prendre conscience de la hiérarchie des priorités.
Les solidarités familiales et de voisinage ont soutenu bien des détresses. Formons le vœu qu’elles continuent de s’exercer pour que les fêtes de fin d’année soient pour tous, enfants, familles, amis, moments de retrouvailles et de joie.
2 questions à Bernadette MALGORN, présidente des élus « Brest, c’est Vous ! »
Quels enseignements tirez-vous de 2022 ?
Les événements qui nous atteignent étaient prévisibles. Certains résultent de choix plus ou moins assumés comme la dégradation de notre filière nucléaire nationale. Notre capacité de rebond est entravée par notre situation budgétaire.
Quelles perspectives pour l’année 2023 ?
Chaque dépense publique engage l’avenir. Pour chacune, on doit s’interroger sur son utilité. Pour chaque investissement, on doit mesurer les coûts ou les bénéfices de fonctionnement qui en résulteront. Cela vaut partout. Nous le demandons aussi à Brest.
Nous sommes favorables à une rénovation d’Océanopolis, comme des Halles Saint-Louis. Mais nous ne pouvons voter des dizaines de millions d’euros sans être assurés que les travaux vont permettre de remédier aux dysfonctionnements et sans que les usagers soient consultés en amont.
Les événements internationaux ont aussi fait prendre conscience des risques pour une société dont la démocratie s’affaiblit. Cette expérience démocratique doit se cultiver à tous les niveaux. Que 2023 lui permette, partout dans le monde mais aussi à Brest, de retrouver des couleurs.
Joyeux Noël et bonne année !
Nedeleg laouen ha bloavez mad !
A vos côtés,
Brest, c’est Vous ! – les Elus de la Droite et du Centre.
Bernadette MALGORN, présidente
Véronique BOURBIGOT, Gaëlle MONOT
Valérie ABALLEA, Françoise HOUARD,
Bruno CALVES, Jean-Pierre RICHARD,
Jean-Philippe ELKAIM, Franck BESOMBES, Vincent PERROT
Ils sont à votre écoute.
21 rue Jean Macé - Brest / www.brest-cest-vous.fr
La mer, notre histoire et notre ambition
France Mer 2030. Ce plan annoncé par le Secrétaire d’Etat Hervé Berville porte une ambition forte pour le monde maritime et une chance pour notre métropole. La démarche souhaitée par le gouvernement de décarboner ce secteur est, en plus de relever les défis écologiques à venir, porteuse d’innovations et d’emplois qui bénéficieront à toutes les collectivités engagées dans cette stratégie.
Brest Métropole ne doit pas laisser passer ce rendez-vous. La mer est notre histoire et notre avenir. Tant sur le plan militaire, comme le montre le doublement annoncé du nombre de frégates basées dans notre base navale, que civil. Hydrogène renouvelable, éolien offshore, propulsion vélique ou encore électrification à quai des navires… Les chantiers sont nombreux et Brest, métropole maritime d’envergure peut devenir une métropole pilote sur la décarbonation.
Nous défendons depuis notre élection la mise en place d’un plan escale zéro fumée. Dans le cadre de l’ambition « navire zéro émission » affichée par France Mer 2030, nous encourageons et nous soutiendrons toutes les initiatives que la Métropole prendra pour faire de Brest une ville exemplaire dans ce domaine.
Groupe Brest Progressiste
Marc Coatanéa, Emmanuelle Tournier, Philippe Bazire
brestprogressiste@gmail.com