Site de l’Avenir à Brest : sécurisation en cours
Occupé illégalement, le site de l’Avenir accueillait du public sans qu’aucune commission de sécurité n’ait pu vérifier que cet accueil ne présentait pas de danger pour les personnes. La dernière tentative de médiation ayant échoué, une opération de sécurisation a eu lieu ce jeudi 27 juillet matin. La métropole explique la situation dans un communiqué.
Depuis près de 8 ans, sur le site dit de l’Avenir, propriété de Brest métropole, était occupé illégalement, sans qu’aucune commission de sécurité n’ait pu y accéder et vérifier que cet accueil se réalise sans danger pour les personnes accueillies.
Nombreux sont les riverains à se plaindre de cette situation et qui enjoignent les élus et les services de l’Etat d’intervenir.
Le collectif « Pas d’avenir sans Avenir », dont la caractéristique revendiquée est de ne pas avoir de statut juridique, ni de responsables identifié en a été informé à de multiples reprises et ce, depuis plusieurs années.
Il y a quelques semaines, face à un risque d’incendie avéré pour les occupants d’un immeuble voisin, le sous-préfet a requis en urgence auprès d’Enedis le retrait d’un branchement électrique illégal effectué de façon sauvage.
Une ultime tentative de médiation lancée en dernier recours, avec l’appel à une médiation indépendante de la collectivité et spécialisée dans ce type de contexte, a échoué devant le refus réaffirmé du collectif de s’organiser juridiquement et d’accepter le passage d’une commission de sécurité.
Une intervention pour préserver la sécurité
Cette situation ne pouvait plus durer.
La métropole, en sa qualité de propriétaire des parcelles concernées et qui subit une occupation sans droit ni titre avec des constructions illégales sur son domaine privé, a demandé une expulsion en référé devant le juge judiciaire qui lui a donné raison.
Pour mettre en œuvre cette décision de justice, le concours de la force publique a été demandée aux services de l’Etat.
Dans ce cadre, les travaux de sécurisation du site sont en cours depuis le matin du jeudi 27 juillet.
Les élus ont fait ce choix au regard de la privatisation de cet espace par un groupe de personnes et du constat de l’impossibilité, malgré toutes les démarches engagées, de garantir les conditions réelles de sécurité de l’accueil du public.
Les constats fait ce matin lors de l’intervention sur site en application de cette décision de justice, ont mis en évidence la fragilité trop importante des constructions actuellement édifiées en dehors de tout cadre rendant impossible d’en conserver en l’état, en particulier le bâtiment principal.
Poursuite d’une démarche inclusive
Les élus entendent poursuivre la concertation avec l’ensemble des parties prenantes et acteurs du quartier (habitants et usagers de la place Guérin, commerçants, école, médiathèque, riverains de l’Avenir, associations riveraines et usagères du site…) pour le devenir de ce site et le rôle qu’il pourrait avoir en terme d’animation et d’attractivité pour les habitants du quartier.
Comme ils l’ont confirmé à plusieurs reprises, ils souhaitent que celles-ci puissent se conduire en toute sécurité pour le public accueilli et en accord avec les aspirations de l’ensemble des habitants du quartier.
Cette prochaine concertation s’attachera ainsi à déterminer :
- Les usages souhaitables sur le site et les éventuels aménagements nécessaires, pour sa mise en sécurité ;
- Les modalités de fonctionnement souhaitables, pour allier activités culturelles et vie du quartier.