Siamorphose : un grand projet pour réinventer le centre reconstruit

Le centre-ville reconstruit de la ville de Brest, dans le secteur Siam, va faire l’objet, dans les prochains mois et années d’un intense travail de requalification. Objectif : redonner de l’attractivité au secteur, via des interventions sur le logement comme sur les espaces publics.

 

Lauréate de l’appel à manifestation d’intérêt de l’Etat autour de la ville durable, Brest métropole a décidé de lancer Siamorphose. Un grand projet urbain, qui entend redonner du peps et de l’espace au secteur Siam, issu de la reconstruction post Seconde Guerre mondiale.
Brest métropole a confié ce chantier au long cours à Brest métropole aménagement SPL, pour une conduite de projets qui rentrera dans le vif du sujet dès la rentrée prochaine, avec le lancement d’une participation sur le site Jeparticipe.brest.fr.

 

Sur les 96 îlots que compte ce secteur compris entre le pont de l’Harteloire et le cours Dajot d’une part, et le pont de Recouvrance et l’hôtel de ville d’autre part, l’objectif est d’en identifier dix qui pourront servir de modèle de réinvention. Car il s’agit bel et bien de repenser l’habitat de ce secteur daté des années 50, aux grands espaces immobiliers, parfois mal isolés, peu accessibles, et très minéralisés.

 

Au final, il s’agira de définir, avec les habitants, deux îlots qui pourront servir de démonstrateur, de modèle de transformation des logements qui soit soutenable et réplicables par d’autres ensuite, précise Tifenn Quiguer, vice-présidente de Brest métropole en charge de l’urbanisme.

Le projet vise à définir de nouveaux modèles d’intervention pour des logements :

• Plus confortables (isolation)
• Plus accessibles (ascenseurs)
• Plus sobres énergétiquement
• Inclusifs (participation des habitants et respect de la mixité sociale)
• Résilients ( avec des solutions visant à désimperméabiliser les sols et créer des ilots végétalisés)
   

Pour ce faire, l’appel à manifestation de l’Etat a permis de dégager une subvention de 500 000 euros pour les études, et pourra apporter un budget de 10 millions d’euros pour la phase opérationnelle, le tout via la Banque des territoires. .