Sécurité à Brest : une action commune renforcée

Publié le 05/02/2025

Plus de moyens, partagés entre ville et Etat, pour mieux assurer la sécurité du quotidien à Brest : la recette de la convention sur la sécurité signée en 2021 entre la préfecture du Finistère et la ville commence à produire ses effets. Bilan à mi-parcours.

Visite du nouvel accueil du commissariat Colbert par le maire de Brest et le préfet du Finistère.
Mercredi 5 janvier, François Cuillandre et Alain Espinasse ont pu découvrir les nouveaux aménagements du commissariat Colbert, accueillis par le commissaire Nicolas Hoareau. - ©Nacer Hammoumi

C’est à l’occasion de l’inauguration des nouveaux locaux d’accueil du public, au commissariat central Colbert, à Brest, que François Cuillandre, maire de la ville, et Alain Espinasse, préfet du Finistère, ont dressé le bilan à mi-parcours de la convention sur la sécurité signée en 2021

Une présence policière renforcée

« Aujourd’hui, de mon point de vue, je peux relever 5 avancées concrètes issues de ce partenariat avec la ville », a apprécié le préfet du Finistère. Et les chiffres sont au rendez-vous avec notamment : 

  • Un renfort récent de 6 gardiens de la paix et une réorganisation des cycles de travail qui ont permis de voir passer, depuis le début de l’année, les patrouilles Police secours de 2 à 4 voire six chaque jour, en sus des patrouilles de nuit. D’autres renforts arriveront prochainement
  • La mise en œuvre de 15 points de vidéo protection sur la voie publique, équivalant à une centaine de caméras. Un dispositif qui a permis de compléter quelques 200 enquêtes, et de les étayer
  • 80 opérations de lutte contre le trafic de stupéfiants en 2023 et 2024, ainsi qu’un recours accru aux amendes pour les consommateurs. Sans oublier le volet prévention avec 700 actions de sensibilisation notamment auprès des jeunes du territoire 
  • La montée en puissance de la lutte contre les violences intrafamiliales et les violences sexuelles, avec le cofinancement ville-Etat, du poste d’intervenante sociale au commissariat Colbert, et la formation de 100 % des effectifs du commissariat à l’accueil des victimes. 
  • Une action renforcée dans les transports et sur les déplacements, avec 14 500 heures de patrouille dans les bus et gares, ainsi que 784 contrôles routiers et 798 opérations anti-rodéo. 

     

La ville au rendez-vous

Nous avions signé cette convention, chacun dans ses compétences, et responsabilités, avec un objectif commun : assurer la sécurité de nos concitoyens, a rappelé François Cuillandre. 

Et là encore le bilan à mi-parcours des engagements de la ville affiche des premiers résultats avec entre autres : 

  • La création de la brigade de tranquillité urbaine en octobre 2022. Elle compte à ce jour 18 agents présents au quotidien sur l’espace public. Budget pour la ville : 1,6 millions d’euros 
  • La création du Lieu d’accueil des victimes, rue Victor Hugo en 2023. « Depuis, plus de 800 personnes y ont été accueillies, dont un grand nombre autour de violences intrafamiliales et violences sexuelles », a précisé François Cuillandre 
  • L’inauguration en octobre 2023 de la brigade cynophile, pour un budget de 825 000 euros entièrement porté par la ville
  • Un suivi sécuritaire mis en place lors des rassemblements et manifestations organisés par la ville ( Noël à Brest, jeudis du port, Fête de la musique…)
  • Un élargissement de l’interdiction de consommation d’alcool concernant le square Laënnec et la place Guérin, via deux arrêtés qui seront prochainement publiés. Ils seront valables du lundi au samedi, de 10 heures à 20 heures, pour répondre notamment aux demandes des parents d’élèves de la place Guérin « qui vivent une situation intolérable », a rappelé le maire de Brest. 
  • La participation de la ville aux travaux d’amélioration de l’accueil du commissariat Colbert, à hauteur de 48 000 euros

 

A mi-parcours donc, François Cuillandre estime que la convention qui lie l’Etat et la ville « a été un accélérateur » dans les actions des deux parties, portant ses fruits à de multiples niveaux. Elle court jusqu’en 2026.