17 ans après son inauguration, et suite à des malfaçons pour lesquelles des procédures sont en cours, La Carène se réinvente. Des travaux d’étanchéité et d’amélioration énergétique y sont menés depuis l’automne, sans impact sur son activité.
Depuis son ouverture en 2007, La Carène , à Brest, a fait face à une série de malfaçons causant de gros soucis d’infiltrations.
« Dès la fin 2016, la métropole a lancé des procédures auprès de l’assureur dans le cadre de l’assurance dommages-ouvrage du bâtiment, et a aussi mené des travaux d’étanchéité dans l’attente d’une intervention plus globale, précise Réza Salami, adjoint au maire de Brest en charge de la culture et conseiller de Brest métropole en charge des équipements culturels. Mais ceux-ci n’ont jamais totalement réglé la question des entrées d’eau, depuis la toiture ou les façades. »
L'étanchéité du toit puis des façades
Dès lors, et depuis cet automne, un vaste chantier est mené sur La Carène, au niveau du toit, particulièrement. Une partie qui devrait être achevée d’ici avril, avant qu’un travail sur les façades en béton et vitrées ne soit entrepris.
A noter que l’intervention sur le toit doit conserver la possibilité d’y accueillir le public dans le futur, comme cela fut le cas dans les premières années de vie de La Carène.
Une solution qui devra néanmoins, et si elle est retenue un jour, tenir compte des évolutions de l’environnement urbain de la salle, autour de laquelle ont poussé de nombreux bâtiments.
Une "nouvelle" Carène en septembre
« La fin de chantier est programmée pour septembre, pose Maëlle Le Gouëfflec, directrice de La Carène, et il se déroule sans impact sur nos activités. A partir du 15 juin, la salle n’a d’ailleurs pas de rendez-vous particulier à destination du grand public, si ce n’est des actions hors-les-murs. »
1,8 million d’euros
En parallèle de ce chantier (d’un montant d’1,8 million d’euros, financés notamment par le département du Finistère et l’Etat à hauteur de 360 000 euros chacun), la collectivité est intervenue sur les gradins.
Un audit énergétique a également été mené, permettant d’identifier les secteurs possibles d’économies.
« A l’issue de cette opération, La Carène sera un bâtiment plus sobre à tous les niveaux, pointe Tifenn Quiguer, vice-présidente de Brest métropole en charge du patrimoine. Une manière, aussi, d’être cohérents avec le bilan carbone qui y a été réalisé en 2021-2022 ou de suivre l’évolution des systèmes d’éclairages engagée depuis plusieurs années. »