Charte éthique de la donnée : Arkéa s'engage au côté de la collectivité
Conçue avec les habitants du territoire, la charte éthique de la donnée a trouvé son premier signataire : le Crédit mutuel Arkéa. Un engagement qui en appelle d’autres.
Garantir un traitement des données privées et publiques qui soit éthique, juste et au service de l’intérêt général : telle est la philosophie de la charte éthique de la donnée élaborée par la ville de Brest et Brest métropole. Un premier acteur privé vient de s’engager à suivre ses principes : le groupe Crédit mutuel Arkéa, basé au Relecq-Kerhuon.
« La question des données est au centre des enjeux pour aujourd’hui et demain. C’est pour cela que Brest et Brest métropole ont voulu qu’elle fasse l’objet d’un accord de différentes composantes de la société, autour de l’intérêt général », rappelle Frédérique Bonnard Le Floch, vice-présidente de Brest métropole en charge des coopérations et des contractualisations.
Aller plus loin ensemble
La charte éthique de la donnée de la ville de Brest et de Brest métropole est issue de la réflexion sur la création d’un service public local de la donnée, impulsée par la collectivité en 2021. Un jury citoyen, réuni dans une conférence de consensus, avait permis de donner les bases de cet engagement pour un traitement responsable des données. « Nous voulons que cette charte ressemble à la métropole, qu’elle soit faite de la coopération entre la collectivité et tous les partenaires du territoire », poursuit l’élue.
Un traitement responsable
Le mercredi 25 janvier, un premier partenaire de poids s’est ainsi engagé au côté de la collectivité : le groupe Crédit mutuel Arkéa. « Avec cette charte, Brest métropole propose une troisième voie, autour de l’altruisme de la donnée. La collectivité peut avoir besoin de données globales, et anonymisées, que nous avons, pour mieux prévoir l’aménagement du territoire. Nous pouvons aussi avoir besoin de ses données publiques, pour mieux travailler nos dossiers. Cette charte constitue un cadre d’échange et surtout d’éthique autour de l’utilisation responsable des données », se félicite Laurent Jurrius, directeur du pôle innovation et opération d’Arkéa.
Transparence et inclusion
Concrètement, les signataires s’engagent, via la charte, à un partage de données publiques ou privées transparent, dans le consentement des émetteurs, et au service de l’intérêt général. Le document voit aussi ses acteurs s’engager dans la sobriété numérique et dans l’amélioration de la culture du numérique pour le plus grand nombre.
D’autres acteurs publics et privés du territoire préparent d’ores et déjà leur adhésion à la charte.