A Brest, l’Etat soutient le projet Siamorphose à hauteur de 7,25 millions d’euros

Publié le 06/05/2025

Avec Siamorphose, Brest métropole et la ville de Brest, avec le concours de Brest métropole aménagement, veulent renouveler le centre reconstruit de Brest. L’Etat vient d’accorder 7,25 millions d’euros au projet.

Vue aérienne.
Siamorphose - Les îlots Pasteur et Jean Moulin sont sélectionnés dans le cadre de Siamorphose. - ©Julien Creff

Le projet Siamorphose, d’un montant d'environ 17 millions d’euros, vient de bénéficier du soutien financier de l’Etat, dans le cadre du plan d’investissement France 2030, à hauteur de 7,25 millions d’euros.

Deux secteurs sélectionnés

Grâce à ce concours financier, le projet, jusque-là dans une phase d’incubation, va pouvoir entrer dans sa phase opérationnelle, et plonger au plus près des deux îlots sélectionnés dès septembre 2024 pour être reconstruits : l’îlot Jean Moulin et l’îlot Pasteur.

« Je tiens à remercier tous les acteurs impliqués dans l’aventure pour leur soutien et leur engagement, a salué François Cuillandre, maire de Brest et président de Brest métropole, et cette force collective que nous portons tous va continuer à bénéficier à tous. »

Une forte participation

La manière dont ont été conduites les réflexions autour du renouvèlement du centre reconstruit de Brest a sans doute pesé beaucoup dans la décision de l’Etat.

Ce sont notamment :

  • Trois cafés-débats qui se sont tenus et ont réuni 270 personnes entre octobre 2023 et septembre 2024
  • Deux réunions publiques organisées
  • Trois ateliers îlots qui ont rassemblé plus de 200 personnes
  • Un atelier enfant…

Une réunion à suivre

Avant de lancer la phase opérationnelle de Siamorphose, les élus de la ville de Brest et de Brest métropole invitent les habitants ayant participé à la concertation, les propriétaires et les résidents des deux îlots sélectionnés à se retrouver le 26 mai, à 18 h 30, au salon Richelieu de l’hôtel de ville

Le but de cette nouvelle réunion sera d’échanger sur les suites du projet. 

En parallèle, il s'agira aussi de travailler sur la constitution d’un “guichet unique” qui coordonnera l’ensemble des interventions programmées sur les deux secteurs, que ce soit en matière d’espaces publics ou pour le compte des structures de (co)propriétés. Cet interlocuteur unique doit être opérationnel en mars 2026.

Les travaux de Siamorphose doivent s’achever en 2031.