Depuis le début de l’année, les petites et moyennes sections de Quizac, à Bellevue, expérimentent “L’école du dehors”. Une manière de concilier apprentissages et découverte de leur environnement naturel.
Ils sont vêtus comme il se doit pour une telle balade : bottes et manteau de pluie, et direction le jardin d’Armagnac voisin, accompagnés de leurs enseignants et des équipes de l’association Bretagne vivante, missionnée par la ville de Brest.
Eux, ce sont les petits de l’école de Quizac, qui expérimentent depuis le début de l’année, à raison d’une sortie hebdomadaire et ce quel que soit le temps, “L’école du dehors”.
Faire classe dehors
Missionnée par la ville de Brest, dans le cadre de son dispositif éducatif Grandir à Brest, l’association Bretagne vivante accompagne les premiers pas des enseignants dans cette nouvelle manière d’enseigner : « Le but, disent Anne Delmaire et Julie Bonenfant, de Bretagne vivante, c’est de montrer aux enseignants qu’ils peuvent mener une classe dehors, en délivrant des apprentissages habituels ».
Hérisson, rouge-gorge, fourmis... : chaque sortie donne l’occasion à la petite troupe d’en apprendre un peu plus sur diverses espèces, dans une logique qui permettra ensuite de travailler les acquis en classe.
Une expérience à élargir ?
Permettre aux enfants de voir de leurs propres yeux la nature, c’est leur faciliter l’acquisition des concepts, pose Emilie Kuchel, adjointe au maire de Brest en charge de la politique éducative. Ils apprennent aussi, en plus, à vivre leur ville en s’appropriant ses espaces publics. Cette recherche de leur épanouissement correspond à ce que la ville souhaite avec son projet Grandir à Brest.
L’expérimentation semble d’ores et déjà concluante, « d’autant que l’école de Quizac est parfaitement entourée de beaux espaces de verdure comme ce jardin d’Armagnac ou les rives de Penfeld », analyse Jacqueline Héré, adjointe au maire en charge du quartier de Bellevue.
Elle pourrait donc se voir élargie à d’autres écoles, avec d’autres partenaires.
Une quête de la nature qui se décline par ailleurs déjà dans les différentes cours d’écoles publiques brestoises qui, de plus en plus, font la part belle à la végétalisation.