Benjamin et Eléonore Faucher - Fondateurs de Babelicot à Guipavas

Mise à jour le 09/06/2023

Ici, les choses sont plus simples, tout le monde se tutoie. On a l’impression de faire partie d’une grande bande d’entrepreneurs et de pouvoir faire bouger les lignes.

Benjamin et Eléonore Faucher
Benjamin et Eléonore Faucher - ©Jean-Marc LeDroff

Il y a deux ans, Benjamin Faucher et sa femme Éléonore, respectivement originaires de Vendée et de Paris, ont créé Babelicot, une conserverie bio et anti-gaspillage alimentaire, à Guipavas. Un emplacement idéal qui leur permet désormais de voir plus grand.

Qu’avez-vous trouvé ici et que vous n’auriez probablement pas trouvé ailleurs ?

« Sur le plan professionnel, le fait d’être à Guipavas nous permet d’être sur une zone de chalandise qui va du Finistère Nord à Plougastel, ce qui est très pratique pour nous qui souhaitons travailler en circuit-court. Et si je devais ne retenir qu’une chose du Pays de Brest, c’est sa forte dimension partenariale et la densité du réseau associatif qui porte les mêmes valeurs que nous. Par exemple, nous avons pu monter notre projet grâce à l’association Vert le Jardin, et eu la chance d’être associés au projet de cuisine centrale bio de l’association Rubalise, qui va nous permettre d’emménager dans des locaux plus grands et de ratisser plus large pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Et puis l’environnement est très inspirant : avoir ce mélange terre et mer nous permet de travailler des algues et des légumes, ce qu’on n’aurait pas pu faire ailleurs. »

Que diriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait s’installer sur le territoire ?

« Qu’ici, la notion de réseau est très forte, notamment en matière d’économie sociale et solidaire. Il y a tout un tas de projets émergents, et il ne faut pas hésiter à solliciter les nombreux réseaux, à montrer qu’on est là et à tisser des liens pour faire des ponts, d’autant qu’ici, la frontière est souvent mince entre vie personnelle et vie professionnelle. Avec ma femme, nous sommes passés par Paris, Clermont-Ferrand ou encore Montpellier. Ici, les choses sont plus simples, tout le monde se tutoie. On a l’impression de faire partie d’une grande bande d’entrepreneurs et de pouvoir faire bouger les lignes.»