Pour répondre aux obligations du code rural notamment, la ville de Brest travaille à un projet de fourrière animale qui pourrait s’installer sur une parcelle entre le boulevard Tanguy Prigent et le centre équestre.
Les règles en matière de divagation et d’errance animales sont strictes et réclament aux communes de disposer d’une fourrière pour y répondre. Dès lors, la ville de Brest travaille à un projet d’équipement d’une surface maximale de 4 000m², entre le boulevard Tanguy Prigent et le centre équestre.
Riverains informés
Une information a été faite le 6 avril aux représentants de l’association animant le centre équestre lors d’une rencontre en mairie de quartier de Saint Pierre, en présence de Robert Jestin, adjoint en charge de la mairie de quartier, de Yohann Nedelec adjoint en charge de l’animal dans la ville, et de Charles Kermarrec, conseiller délégué aux associations sportives.
La même information a été adressée à l’issue de la réunion aux riverains précisant que la mairie de quartier se tiendra à leur disposition pour diffuser les éléments d’information tout au long de la construction du projet puis du chantier.
En remplacement de la fourrière de Plouzané
Cette fourrière a pour vocation de remplacer l’actuelle fourrière animale située à Plouzané, sur un terrain propriété du conservatoire du littoral qui sera re-naturalisé lorsque les espaces seront libérés.
Le projet de nouvelle fourrière vise une ouverture au premier semestre 2026.
Le terrain envisagé, actuellement propriété de Brest Métropole aménagement, va être acquis par la ville de Brest dans le cadre de ce projet.
L’emprise considérée répond aux contraintes réglementaires d’implantation et, en particulier, la distance par rapport aux habitations (cent mètres).
Par ailleurs, la collectivité attachera une attention toute particulière dans la conception de l’équipement à son intégration à la fois paysagère et phonique.
Une trentaine de box pour chiens
et une chatterie
Cette structure accueillera au maximum une trentaine de box individuels pour chiens (en moyenne, 10 chiens en garde dans la fourrière actuelle) et une chatterie de 25 places, ce qui en fait un équipement de taille limitée mais adapté aux besoins du territoire.