Qui se souviendra des conflits mondiaux lorsque leurs derniers survivants auront disparu ? C’est pour tenter de résoudre cette question de la mémoire qu’un rendez-vous Mémoire et citoyenneté a été créé. Sa troisième édition se déroule à Brest le 29 novembre. 800 jeunes y sont attendus.
Tournés vers la jeunesse et le monde enseignant, les rendez-vous Mémoire et citoyenneté ont été créés dans le Finistère et sont, à ce jour encore, uniques en France.
« Ce genre de manifestations nous semblent pourtant d’une importance capitale, à l’heure où les derniers survivants des grands conflits mondiaux nous quittent, pose Sylvain Le Berre, directeur départemental de l’office national des anciens combattants et victimes de guerre. Car c’est la jeunesse qui doit désormais prendre toute sa place dans la transmission de cette mémoire. »
Une année chargée en mémoire
En 2022, c’est donc Brest qui accueille la troisième édition de Mémoire et citoyenneté.
« Et c’est un honneur évident, témoigne Eric Guellec, adjoint au maire chargé des relations avec les associations patriotiques. Brest célèbre cette année le 75e anniversaire de la remise de la médaille de la Résistance et nous sommes dans une année très chargée en mémoire. »
La jeunesse au cœur du réacteur
Le 29 novembre, une grande journée mémorielle s’annonce donc à Brest, et plus de 800 élèves de tout le Finistère, et issus des réseaux public et privé se rassembleront, en compagnie des associations patriotiques du territoire, sous la présidence de Philippe Mahé, préfet du Finistère.
- A 11 heures, cérémonie commémorative préparée par les élèves eux-mêmes, et ouverte au public, au cimetière militaire de Kerfautras.
- A 14 heures, à la mairie de Brest, tables rondes sur les questions de transmission mémorielle et l’importance des lieux de mémoire.