Tous sur la piste de la biodiversité locale !

Publié le 01/10/2021

Brest métropole, en partenariat avec Bretagne vivante, propose aux habitants du territoire de participer à un vaste inventaire de la faune locale.

Actu 2021 -  Tous sur la piste de la biodiversité locale !

A compter d’aujourd’hui et pour les 10 prochains mois, Brest métropole et Bretagne vivante mettent en place un appel à participer à un travail d’inventaire de la faune locale. Un rendez-vous participatif avec la biodiversité locale, qui viendra à terme alimenter et améliorer l’Atlas de la biodiversité intercommunal en cours de finalisation. 
« C’est là un moment important pour tout le territoire : nous souhaitons associer les habitants à cette démarche, pour parfaire nos connaissances communes de la biodiversité locale », précise Laurent Péron, vice-président de Brest métropole en charge du littoral et des espaces sensibles. 

Une démarche collective  

Concrètement, dès aujourd’hui et pour les dix mois à venir, chacune et chacun va pouvoir, via un formulaire développé avec Bretagne vivante, se mettre en quête de différentes espèces locales dans son environnement, ou à l’occasion de balades dans les espaces naturels du territoire.
De l’escargot de Quimper en octobre à la salamandre tachetée en novembre et jusqu’aux chauves-souris en juin ou au hérisson d’Europe en avril, chaque mois pourra être l’occasion de partir en reconnaissance, pour recenser les individus des différentes espèces sur le territoire. « Mais si les gens voient des escargots de Quimper en décembre ou des salamandres tachetées en janvier, ils pourront bien évidemment les signaler aussi », indique Florence sénéchal, de la direction de l’écologie urbaine de Brest métropole. 

Toute une richesse à (re)découvrir

Pour ce faire, des fiches thématiques sont mises à disposition par Bretagne vivante, afin de faciliter cette quête naturaliste. « Il s’agit aussi de sensibiliser les habitants sur le fait que nous sommes certes dans un espace urbain, mais qu’il est riche en biodiversité, qui reste fragile », souligne Laurent Péron. Chaque « découverte », appuyée de référence par ue localisation précise voire d’une photo, pourra être transmise à Bretagne vivante, qui se chargera du recensement. 

De précieux éléments pour l’aménagement du territoire

Une belle aventure collective qui commence donc, et pourrait bien permettre de rapprocher de nombreux habitants de la nature locale. « Pour la collectivité, l'idée est aussi de parfaire ses connaissances sur la biodiversité, afin de mieux orienter notamment nos réflexions en matière d’aménagement du territoire », note enfin Laurent Péron.   

La même démarche est lancée côté espèces marines, en partenariat avec l'association pour l'étude et la conservation des sélaciens. Des associations de plongée vont ainsi procéder à un inventaire de différentes espaces marines présentes en rade, et leur travaux viendront également enrichir l'Atlas de la biodiversité local.