Sommet mondial de l’océan : Brest prend le relais pour l’environnement
Objet symbolique transporté dans les villes accueillant des événements internationaux sur l’environnement, le bâton de la nature est arrivé à Brest mardi 8 février. Ce passage de relais précédait le Sommet mondial de l’océan, tenu à Brest du 9 au 11 février.
Le « Nature’s Baton » est arrivé au port de commerce de Brest hier après-midi. Transporté en novembre dernier à Glasgow lors de la COP26, ce bâton relais « symbolise les souffrances que nous infligeons à notre planète mais aussi l’espoir » explique Peter Thomson, envoyé spécial de l’ONU pour l’océan. Il représente la connexion entre les problèmes environnementaux qui affectent la planète et les solutions qui peuvent être apportées notamment lors d’événements comme le One Ocean Summit. Au-delà du grand coup de projecteur que l’événement apporte à Brest, François Cuillandre, maire de la ville, « espère que de ce sommet sortiront des décisions concrètes qui s’imposeront aux pays et aux gouvernements de la terre entière ».
Pour la conférence des Nations unies
Suite à son passage à Brest, le « Nature’s baton » sera transporté à Nairobi, au Kenya, pour l’assemblée des Nations unies pour le climat. Tout au long de son parcours, le bâton récoltera des messages rédigés par des chefs d’états, des experts et des scientifiques. Emmanuel Macron y déposera le sien vendredi 11 février à l’issu du sommet. Les messages seront ensuite dévoilés fin juin à Lisbonne, lors de la conférence des Nations unies sur l’océan.
Odyssey : la collaboration internationale au service de l'océan
Présente lors du passage de relais, l’entreprise brestoise OceanOps a dévoilé son nouveau projet Odyssey.
Approuvé par la Décennie des Nations unies pour l’océan, le projet a été lancé en novembre dernier avec l’expédition du Blue Observer. L’objectif ? Déployer des instruments d'observations océaniques dans des endroits difficiles d’accès pour collecter des données sur les ressources marines et ainsi contribuer à plusieurs études sur le changement climatique.
Le déploiement de ces instruments se fait grâce à la collaboration d'ONG et de voiliers de course.
Le projet s'adresse à un public international comprenant des scientifiques, la société civile, la sphère privée, l'industrie du transport maritime, les communautés de navigateurs, de pêcheurs, et toutes les personnes qui souhaitent contribuer aux observations marines.