La Sea tech week est lancée avec la présence d'Olivier Poivre d'Arvor
En inaugurant, ce 27 septembre, la nouvelle édition de la Sea tech week, Olivier Poivre d’Arvor est revenu sur la tenue du sommet mondial de l’océan, qui s’était déroulé aux Ateliers des Capucins en début d’année.
Rassemblement international des mondes scientifique, économique et public autour des questions maritimes, la 13e édition de la Sea tech week se tient jusqu’au 30 septembre à Brest expo-Parc de Penfeld.
Pour lancer officiellement les différents débats qui se tiendront toute la semaine, Olivier Poivre d’Arvor y était par ailleurs invité ce 27 septembre.
Brest, pierre angulaire
L’occasion pour l’ambassadeur des Pôles et pour les enjeux maritimes de revenir sur le One ocean summit (sommet mondial de l’océan), qui s’était tenu aux Ateliers des Capucins en février, et pour lequel il était l’envoyé spécial du Président de la République.
« Six mois après le One ocean summit, il semble acquis de dire que Brest et son territoire ont été une vraie pierre angulaire pour toutes les questions qui touchent à la préservation des océans. Une telle réunion de chefs d’Etats et de gouvernements, engagés en faveur d’actions concrètes pour les océans, n’était sans doute jamais arrivée. »
Les engagements de Brest à l'international
Revenant aussi sur tout ce qui a découlé, depuis, du One ocean summit, Olivier Poivre d’Arvor a rappelé « par exemple, que les engagements pris à Brest en février ont déjà trouvé un bel écho du côté de Nairobi, où est né un traité qui devrait être signé avant 2024 interdisant l’usage du plastique à usage unique ».
D’autres mesures sont en cours de finalisation. A l’image, notamment, de celle dans laquelle se sont engagés 105 pays : protéger 30 % des espaces maritimes d’ici 2030.
« Et c’est en cela que des événements comme le sommet mondial de l’océan ou comme cette Sea tech week à Brest sont d’une importance capitale, a encore souligné Olivier Poivre d’Arvor. On y fédère le monde, on y mobilise des énergies qui permettront de renverser la logique : la protection des océans doit être la règle, et leur exploitation une exception. »
L’avenir et La Boussole
L’ambassadeur a également profité de sa venue à la Sea tech week pour confirmer le projet de reconstruction du navire La Boussole, du nom de la frégate partie de Brest en 1785, et victime d’un naufrage en 1788.
« Le but est bien de voir La Boussole reconstruite d’ici 5 ans. On sait que le projet réclamerait entre 25 et 30 millions d’euros. On sait aussi qu’une fois reconstruite, et pourquoi pas à Brest, elle pourrait alors regagner le musée national de la Marine. »