Dans les « starting blokes » à compter du 29 septembre, la salle des musiques actuelles brestoise La Carène entame une nouvelle saison au quart de tour ! Au programme : une déferlante de rendez-vous survitaminés, où la scène locale aura toute sa place !
Toujours aussi ambitieuse, toujours aussi connectée à son territoire de vie et de création, La Carène frémit déjà à l’approche de sa rentrée culturelle !
Passage de relais
Une nouvelle saison, enfin à la hauteur des attentes post crise sanitaire, s’apprête ainsi à s’ouvrir, avec une équipe renouvelée, qui entend bien poursuivre dans la droite ligne de Gwen Potard, directeur depuis 2016 et qui cède aujourd’hui la place à Maëlle Le Gouëfflec. La dame n’est pas une inconnue, puisqu’elle opérait jusque-là en tant qu’administratrice de l’équipement. « Nous allons rester dans la continuité de tout ce qui a pu être engagé jusque-là, tout en veillant à poser des marqueurs de la nouveauté », précise-t-elle.
La culture dès le plus jeune âge
Dans la droite ligne de la volonté politique municipale, La Carène va ainsi poursuivre ses initiatives dans le domaine de l’action culturelle, et aller plus loin encore.
« C’est l’une des priorités de ce mandat : acculturer nos jeunes dès le plus jeune âge, et permettre ainsi à toute une génération de mieux s’emparer des offres culturelles quand ils grandiront », précise Réza Salami, adjoint au maire de Brest en charge de la culture.
La ville vise notamment la labellisation 100 % éducation artistique et culturelle « qui pourrait tomber dans les tous prochains jours », espère l’élu.
Nouveaux rendez-vous
Au rang des nouveautés, La Carène va notamment lancer un rendez-vous calqué sur les rencontres de midi et demi, « mais à 18 heures trente, pour nous ouvrir à un public plus familial », précise Maëlle Le Gouëfflec. Autre innovation à venir, pour le printemps, un Echo festival, qui mettra en musique la politique d’éco-responsabilité de La Carène, autour de concerts ne nécessitant pas d’énergie électrique, et de belles nouveautés durables.
Dynamique renouvelée
Pour le reste de la saison, pour laquelle les réservations battent déjà leur plein, la recette du succès reste la même : un joli mix de grands noms, de découvertes et de scène ouverte à la création locale. « Depuis la crise, on a vu les groupes se multiplier, se diversifier : aujourd’hui, ils travaillent dans nos studios, qui affichent complet », se réjouit Gwen Potard. Les premières découvertes locales donneront d’ailleurs de la voix dès le 30 septembre avec Band de Brestoazz, qui accueillera Peter Love, Sun Cowboy ou encore Peter triangle.
Vers la labellisation SMAC ?
Au menu de ce premier trimestre, on notera par ailleurs la poursuite des collaborations avec les partenaires locaux, de l’Atlantique jazz festival au Quartz, sans oublier les festivals ( No Border en décembre et Invisible en novembre), mais aussi quelques grands noms, avec notamment Jeanne Added (29 octobre), Trust (24 novembre), Vitalic (25 novembre) ou Izia (2 décembre).
Un ensemble éclectique et généreux à souhait, où la mixité et la parité ont toute leur place. De quoi, espère l’équipe de La Carène, conforter la candidature brestoise à une labellisation Salle des musiques actuelles, qui pourrait intervenir dans les prochains mois. A la clé : une reconnaissance nationale évidente, mais aussi une aide budgétaire non négligeable de 100 000 euros par an !