Lumineuse et colorée, adaptée aux besoins des tout-petits, la nouvelle crèche de l’Europe a fière allure. Depuis deux mois, les bouts de chou et leurs parents se l’approprient avec bonheur.
En remplacement de l’ancienne crèche de l’Europe, née en 1981, le nouvel espace multi-accueil Marie-Bequet de Vienne accueille depuis le début de l’année les petites et petits Brestois.
Places d'accueil supplémentaires
La construction de ce nouvel équipement vient apporter une dynamique appréciable, au cœur de Pontanézen, tout en permettant d’augmenter les capacités d’accueil, de 74 places hier à 100 demain.
Samedi 12 mars, c’est Eléa - une poupette qui soufflait ce jour-là sa première bougie d’anniversaire - qui a dévoilé la plaque de la nouvelle crèche avec l’aide du maire de Brest, François Cuillandre ! Tout un symbole, pour cette structure de quartier qui a ouvert ses portes en début d’année et œuvre depuis à la prise en charge revisitée des bambins.
Dans ces locaux situés à proximité de la station de tram, tout a été pensé pour l’épanouissement des petits, en lien avec les professionnels de la petite enfance qui y travaillent, mais aussi en association avec les parents.
Développement durable
Trois espaces permettent aux petits de réaliser leurs premiers apprentissages, en fonction de leur âge :
- Deux pôles accueillent 40 enfants de 2 mois à 3 ans
- Un troisième accueille 18 enfants de 18 mois à 3 ans
Une attention particulière a été portée au volet environnemental, avec des repas concoctés sur place et composés à 80 % de produits bios et locaux, servis dans des vaisselles en porcelaine et inox (et non plus en plastique).
L’entretien des locaux se fait au maximum avec des produits naturels, et des panneaux solaires seront prochainement installés en toiture.
Grandir à Brest
Le projet de la crèche fait la part belle à « la motricité libre » des petits, comme a pu le rappeler Michelle Quéroué-Mary, adjointe au maire de Brest en charge de l’accueil du jeune enfant et de l’accompagnement à la parentalité. Exploration, découverte de soi et des autres, jeux et espaces de détente sont au menu, dans un ensemble où les parents ont toute leur place. Un café des parents est d’ailleurs dans les cartons. Une illustration bien concrète du projet éducatif et citoyen de la ville, Grandir à Brest, qui promeut le principe de la co-éducation.
S'adapter aux besoins
« Ce qui a été fait ici n’aurait pas pu l’être dans les locaux de l’ancienne crèche de l’Europe. Nous avons pris la bonne décision, qui rappelle toute l’attention que nous portons aux structures collectives », a rappelé François Cuillandre. Et de souligner l’adaptation de l’offre à l’évolution des attentes des familles : « Il y a quelques années, nous avions dû fermer une unité d’accueil de la crèche de l’Europe, en raison du manque d’attractivité de l’accueil collectif. La demande a évolué, et c’est le propre du service public que de s’adapter aux besoins de la population ».
4,2 millions d'euros
Coût de cette réalisation : 4,2 millions d’euros :
- 3, 18 millions portés par la ville de Brest ;
- 60 000 euros portés par le conseil départemental du Finistère ;
- 100 000 euros portés par la région Bretagne
- et 860 000 euros portés par la Caisse d’allocations familiales.
Le nom de la nouvelle crèche de l’Europe n’a pas été choisi par hasard. Militante des droits des femmes, Marie-Bequet de Vienne a œuvré pour la protection des mères et des enfants, mais aussi pour la place des femmes dans la société. La nouvelle crèche pratique une politique d’égalité entre filles et garçons, et l’équipe a suivi une formation Egalicrèche.