Le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre, successeur de la mythique Jeanne d’Arc sur laquelle ont été formés des milliers d’officiers-élèves, est en escale à Brest, avant de regagner Toulon mi-juillet.
149 jours de déploiement, cinq mois de mer, 10 escales et trois passages de caps, de détroits et canaux…
Le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre s’est amarré à Brest ce 5 juillet, pour une escale qui symbolise presque la fin d’une mission au cours de laquelle ont été formés quelque 200 officiers-élèves.
Loin, longtemps, en équipage
Car le PHA, successeur de la mythique Jeanne d’Arc, qui fait actuellement l’objet d’une grande exposition à la médiathèque des Capucins, fait donc partie des navires sur lesquels sont désormais formés les futurs officiers de la Marine nationale.
« Tous ces élèves ont effectué le voyage qui les mènera à la diplomation, à Toulon, mi-juillet, salue le vice-amiral Hemmer. Comme à l’époque de la Jeanne d’Arc, ces missions de plus de cinq mois sont absolument fondatrices dans leur parcours. Ils y apprennent à voyager loin, longtemps et en équipage. »
Et la mission qui s’achève, après avoir débuté le 19 février de Toulon, a semble-t-il permis à tous ces futurs professionnels de la Marine nationale, de se forger, avec, notamment :
- Une saisie de 900 kilos de cocaïne au large du Cap vert peu après leur départ
- De nombreux exercices de coopérations avec les marines d’Amérique latine
- Le secours à apporter à 250 ressortissants français en Haïti quand, fin mars, le pays traversait une importante crise politique
« Ce qu’ils ont vécu à bord du Tonnerre a été une expérience très dense, analyse de son côté Adrien Schaar, commandant du PHA et en charge des missions Jeanne d’Arc. Le fait que nous nous arrêtions à Brest a un sens symbolique très fort : c’est un port logistique de premier ordre et l’année 2024 signe le 160e anniversaire de l’école d’application des officiers de marine et le 60e anniversaire de la première mission du porte-hélicoptères Jeanne d’Arc. »