Le parc inondable de Kertatupage, à Brest, a été officiellement inauguré ce 20 septembre. Entre préservation du milieu naturel et espace de promenade en centre-ville, le site est superbe.
Améliorer la protection du milieu naturel en y minimisant les rejets d’eaux usées non-traitées, réduire la vulnérabilité de tout un secteur de Brest aux inondations… : inauguré ce 20 septembre, le parc inondable de Kertatupage devrait capter à lui seul environ 50 % du bassin versant du territoire.
« Ce sont deux équipements importants que nous inaugurons, a rappelé François Cuillandre, président de Brest métropole et d’Eau du Ponant, à qui a été confiée la maitrise d’ouvrage de l’ensemble. Le parc inondable et le bassin enterré de Kertatupage vont permettre de limiter les rejets d’eaux usées dans les milieux naturels et ainsi préserver notre belle rade de Brest. L’ensemble de Kertatupage a aussi pour vocation de répondre à une demande légitime des habitants de Kerinou, qui peuvent souffrir d’inondations au moment des forts cumuls de pluie. »
Deux hectares de balades
Pour un budget d’environ 5 millions d’euros, répartis entre l’agence de l’eau Loire-Bretagne, la région Bretagne, la caisse des dépôts, Brest métropole et Eau du Ponant, le site de Kertatupage ne se résumera pourtant pas à de simples ouvrages hydrauliques.
Car sur ces quelque deux hectares de surface verdoyante, où des lavoirs ont été réhabilités et un cours remis à ciel ouvert, habitantes et habitants seront évidemment les bienvenus. « S’il s’agit d’un outil en faveur de la gestion durable de la ressource en eau, Kertatupage a également été pensé pour devenir un parc de balades », a ainsi souligné François Cuillandre.
Des abris pour les chauve-souris, des nichoirs pour les oiseaux ont également été installés.
Une mue à poursuivre
A terme, l’espace laissé libre à côté du site poursuivra sa mue. Le futur bus à haut niveau de service y passera, au niveau d’un pôle d’échanges multimodal qui y sera implanté.
A noter également que le bassin inondable de Kertatupage n’est que le premier maillon d’un plan plus large de préservation de la ressource en eau.
Dans les dix ans à venir, d’autres bassins du même genre devraient voir le jour pour un montant prévisionnel de 50 millions d’euros.