Brest-Roscoff intégré au réseau transeuropéen de transport ? La France soutient le projet

Publié le 06/10/2021

C’est une bonne nouvelle pour les collectivités bretonnes. La France va porter le projet d’intégration du port Brest-Roscoff dans le réseau transeuropéen de transport devant la Commission européenne. Ce projet permettrait notamment au territoire de bénéficier d’un financement pour le développement et la modernisation des infrastructures portuaires et ferroviaires.

Depuis 2013, élus et décideurs économiques bretons se mobilisent pour que le port de Brest-Roscoff soit inscrit dans le réseau central du RTE-T. Ce programme de développement de l’Union européenne vise à faciliter la connexion entre les réseaux de transports des Etats membres. Le gouvernement français s’empare du dossier Brest-Roscoff pour le présenter devant la Commission européenne le 14 décembre. « Notre demande historique est aujourd’hui prise en compte par l’Etat » se réjouissent les élus bretons. 

Faire de Brest-Roscoff le port avancé de l’Europe

Si le projet est accepté par l’Europe, il permettrait aux ports Brest-Roscoff de faire partie des itinéraires de circulation majeurs et de bénéficier des financements européens pour développer et moderniser ses infrastructures. Et ce, d’autant plus que les trafics vont se développer, la Bretagne nord étant devenue, depuis le Brexit, la plus proche porte d’entrée continentale pour l’Irlande. « Nous le savons, les ports Brest-Roscoff peuvent répondre, demain, à des critères qualitatifs susceptibles d’intéresser Bruxelles. Parmi les cartes à jouer, celles du cluster portuaire, de capacité d’accueil 24h/24 en toute sécurité, de la décarbonation des transports, de connexions directes avec l’Irlande ou encore des autoroutes de la mer » déclarent les élus.

Quatre étapes avant la concrétisation du projet

  • La validation par la Commission européenne du projet d’intégration Brest-Roscoff au programme RTE-T. 
  • La conception de la cartographie du réseau.
  • La réalisation des travaux d’aménagements avec un coût de mise aux normes estimé à 850 millions d'euros pour le réseau Bretagne.
  • Le financement de l’Union Européenne d’ici une dizaine d’années.