Dans un contexte de crises qui durent, la ville de Brest peaufine ses solidarités envers les plus fragiles. Avec les acteurs de l’action sociale locale, elle lance un ambitieux travail collectif, pour mieux aider ceux qui en ont besoin ici, à travers un projet territorial des solidarités.
Pour répondre aux besoins des ménages les plus fragiles, la ville de Brest lance un projet territorial des solidarités, avec les acteurs de l’action sociale locale.
« La crise du Covid a bouleversé les dynamiques collectives de nombreux secteurs. Et elle n’a pas été sans impact sur les plus modestes. Il est pour nous important de réfléchir à cela collectivement », a rappelé François Cuillandre, maire de Brest, mercredi 30 novembre.
Face à lui, des dizaines d’acteurs et actrices des solidarités locales, venus participer au lancement de la démarche de construction du projet territorial des solidarités. L'analyse des besoins sociaux de la ville leur a notamment été présentée, de même que le bilan de la première édition de la nuit de la solidarité menée à Brest.
Mieux accompagner les plus fragiles
La réflexion qui s’est ouverte là va donner lieu à un profond travail d’analyse des besoins des plus fragiles à Brest.
Hébergement, précarité énergétique, aide alimentaire, accès au logement social… tout sera passé au crible des besoins qui se font sentir sur le terrain, dans un contexte de crises multiples (sanitaire, économique, écologique). Il s’agira de prendre en compte tous ces éléments nouveaux dans l’équation de demain, « pour que les crises ne fragilisent pas encore plus les plus modestes », poursuit François Cuillandre.
Solidarité collective
En 2023, ateliers et travaux de réflexion sur les besoins, les manques, les solutions nouvelles à mettre en œuvre se dérouleront, avec les acteurs de la solidarité brestoise. Le projet territorial de solidarité de la ville en sortira, en 2024.
« L’idée, en lançant cette réflexion, c’est de se demander ce que c’est que d’être solidaire à Brest aujourd’hui, et ce que ça voudra dire être solidaire à Brest demain », pose Marion Maury, adjointe au maire en charge de l’action sociale.
Aller plus loin
Depuis de longues années, la ville, son CCAS et les acteurs locaux de l’action sociale ont fait de la solidarité l’un des piliers de l’identité brestoise, grâce à de nombreux dispositifs, souvent innovants, d’accompagnement et d’aide. Mais face aux bouleversements de la société, tous s’accordent sur un point : il faut désormais aller plus loin.
« Au CCAS, les demandes sont en hausse, comme c’est le cas dans les associations d’aide alimentaire. La Banque alimentaire a eu du mal à mobiliser des bénévoles pour sa dernière collecte… C’est à tout cela que nous devons réfléchir ensemble, pour mieux aider les gens. C’est dans l’ADN de notre projet », martèle l’élue.
Celles et ceux qui souhaitent transmettre une contribution sur ce travail, apporter des idées sur les solidarités dans la ville de Brest peuvent aussi le faire par mail.