A Brest, début des travaux du réseau de chaleur rue de Kerabecam
Permettant à la ville de Brest d’éviter l’émission de gaz à effet de serre en substituant les énergies fossiles par des énergies renouvelables et de récupération, le réseau de chaleur urbain poursuit son développement. Le 10 octobre, la rue de Kerabecam sera concernée par des travaux qui relieront plus de 130 logements au réseau.
L’extension vise à raccorder 130 logements de la résidence étudiante Arpège et des copropriétés voisines. Les travaux, qui débuteront le 10 octobre pour une durée d’un mois et demi, vont entraîner la mise en place de déviations routières.
- Les transports en commun emprunteront quant à eux de nouveaux itinéraires.
- L’accès au centre hospitalier Morvan sera maintenu en provenance de l’avenue Foch et de la rue Duquesne.
- Autant d’informations qui parviendront aux riverains, commerçants et usagers de l’espace public via des flyers qui seront distribués en amont du chantier.
Energie locale et vertueuse
Au terme du chantier, ce sont ainsi de nombreux nouveaux logements qui bénéficieront eux aussi des avantages du réseau de chaleur urbain, créé en 1988.
Atteignant aujourd’hui les 55 kilomètres, le réseau assure en effet à ses clients une énergie locale et vertueuse pour l’environnement, car alimenté à 90% par l’usine de valorisation des déchets du Spernot et la chaufferie bois attenante.
+ 23 kilomètres en 7 ans
A ce jour, et fort d’un développement qui s’est nettement accéléré ces dernières années (+ 23 kilomètres en 7 ans), le réseau permet d’éviter l’émission de 30 500 tonnes de CO2 par an.
De nombreux équipements publics reliés
Le raccordement de nombreux équipements publics de la collectivité a aussi permis de maitriser la hausse des coûts liés au prix de l’électricité.
- 27 sites de la ville, dont 13 groupes scolaires, en bénéficient.
- 7 sites de la métropole, dont 5 piscines, y sont reliés.
- Les Capucins, le Rïnkla patinoire ou le parc des expositions de Penfeld y sont également raccordés.
- En 2023, les zones des rues du Château-Voltaire permettront aussi de raccorder, notamment, Le Quartz, l’école Jean Macé ou le musée des Beaux-arts.