Jusqu’au 22 septembre, le Fonds régional d’art de Bretagne (Frac) investit les Ateliers des Capucins pour une exposition proposant différents voyages. Une douzaine d’artistes sont représentés, pour une invitation à “Arpenter le monde”.
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Arpenter le monde. Une scénographie dépouillée pour mieux déambuler. - ©Damien Goret -
Yann Guével, président des Ateliers des Capucins, et Etienne Bernard, directeur du Frac Bretagne, inaugurent l'exposition, qui court du 22 juin au 22 septembre. - ©Damien Goret
Créé en 1981, le Frac Bretagne a passé quatre décennies à se constituer une collection d’art contemporain aujourd’hui reconnue internationalement.
Souvent méconnues du grand public, certaines de ces œuvres sortent aujourd’hui de leur réserve, pour une grande exposition aux Ateliers des Capucins, baptisée “Arpenter le monde”.
Expo tout public, lieu tout public
« Nous sommes ici à l’invitation des Ateliers des Capucins, explique Etienne Bernard, directeur du Frac Bretagne, et c’est forcément un grand honneur de pouvoir proposer de l’art contemporain à tous les publics, tant on sait que le lieu a réussi le pari de réunir en son sein toutes les générations et tous les publics. »
Et justement, pour coller à l’image des Ateliers des Capucins, “Arpenter le monde” rassemble au niveau du passage des Arpètes une douzaine d’artistes de toutes origines et générations.
Des horizons rêvés
Dessins, sculptures, films, peintures, vidéos… Les œuvres présentées évoquent toutes, à leur manière, une idée du voyage et de l’errance.
Quand la photographe Anna Bagarry pose son regard sur le trait de côte breton, chaque cliché s’impose comme une étude presque scientifique de son aspect géologique.
Plus loin, les visiteurs plongent dans le témoignage de Michel Thersiquel... Autre photographe, autre regard : celui d’un humaniste à la rencontre des Bigoudènes du pays Bigouden.
Un cheval de Troie (plusieurs mètres de haut !), un arbre couché et un autre debout, un voyage en Méditerranée… : “Arpenter le monde” ouvre les portes de divers horizons rêvés.
A voir jusqu’au 22 septembre.