Réseau de chaleur : l’extension à Lambézellec est achevée
Depuis sa création en 1988, le réseau de chaleur de Brest n’a cessé de s’agrandir, pour atteindre aujourd’hui 64 km de réseaux souterrains et représenter un substitut aux énergies fossiles. A Lambézellec, le chantier vient de s’achever.
Alimenté par des énergies renouvelables et de récupération via la valorisation énergétique des déchets du Spernot et l’utilisation de la chaufferie bois, le réseau de chaleur urbain de Brest représente aujourd’hui le premier levier de substitution des énergies fossiles sur le territoire métropolitain.
Le procédé satisfait les besoins en chauffage et eau chaude sanitaire de nombreux logements sociaux ou copropriétés, de bâtiments municipaux, d’établissements de santé ou d’enseignement supérieur ou encore de la Marine nationale.
Depuis ce 17 novembre, le quartier de Lambézellec y est désormais relayé, avec notamment le raccordement de nombreux bâtiments.
« C’est un chantier qui a débuté en 2025, et voilà qu’il touche à sa fin, rappelle à François Cuillandre, président de Brest métropole. Aujourd’hui, pour un montant de 2,7 millions d’euros, la clinique de Keraudren, le centre d’incendie de Kerallan, le lycée Vauban ou encore le complexe sportif de Lanroze qui y sont raccordés. Et, avec ses 64 kilomètres de long, notre réseau de chaleur compte désormais parmi les plus grands de France. »
Un réseau bien dimensionné
En deux chiffres, le raccordement de la clinique de Keraudren au réseau va lui permettre une économie d’énergie de l’ordre de 20 %, tandis que 50 % d’émission de gaz à effet de serre devraient être évités.
« Ce réseau de chaleur constitue un projet de territoire et de transition écologique qui a démontré toute son efficacité, au point qu’ils sont nombreux, aujourd’hui, les acteurs du territoire à vouloir s’y raccorder, pointe de son côté Tristan Foveau, vice-président de Brest métropole en charge des opérateurs d’énergie. Ceci étant, le réseau tel qu’il existe actuellement est bien dimensionné pour une métropole comme la nôtre, même si nous restons attentifs aux demandes potentielles d’autres gros consommateurs d’énergie. »
Avec un développement progressif du l’équipement dans les années 2 000 et une nette accélération ces dernières années, le réseau de chaleur urbain a permis, notamment, d’éviter l’émission de plus de 31 000 tonnes de CO2 en 2024.