Culture : La potion magique du territoire

Mise à jour le 04/09/2023

Que serait la vie sans une porte maintenue grande ouverte sur les possibles, l’évasion, le rêve ? Sur Brest métropole, la culture relève de l’évidence, et s’offre au plus grand nombre, sous les formes les plus diverses, 365 jours par an !

Un homme faisant une figure acrobatique de hip hop
Brest cultive la culture ! - ©Nacer Hammoumi

Ici, personne n’est jamais en reste de propositions : un concert impromptu dans un pub irlandais, une pièce de théâtre au Quartz, un festival à l’Avel Vor de Plougastel ou à l’Agora de Guilers, à moins que, tout à côté, on aille finalement découvrir la dernière sortie de fabrique d’une compagnie d’arts de la rue, en résidence au Fourneau ?

On a ici une vraie diversité dans les propositions, et une offre largement supérieure à bien d’autres territoires de même taille ! Sans compter que, dans la plupart des équipements, des tarifs spécifiques sont prévus, pour tous les budgets, évoque-t-on à la direction de la culture de la ville de Brest.

  • 18 millions d’euros

    Réhabilitation du Quartz (50% Brest métropole/Brest’Aim)

  • 13,8 millions d’euros

    Déménagement du Fourneau (8,9 M€ ville de Brest)

  • 500 000  euros

    Travaux de la Tour Tanguy (ville de Brest)

Des atouts bien concrets

La culture, les cultures, font réellement partie de l’Adn local, comme une évidence. C’est bien sûr vrai pour les huit médiathèques du réseau brestois qui participent largement à cet accès facile aux possibles des arts quels qu’ils soient : même sans abonnement, on peut venir y lire ou écouter de la musique, travailler en wifi (l’abonnement est gratuit jusqu’à 25 ans).
C’est aussi sur cet axe que la ville de Brest travaille désormais : assurer un accès aux arts à tous les jeunes de 0 à 30 ans, tout au long de leur parcours. Elle a reçu l’an dernier, pour son engagement sur ce volet, le label 100 % éducation artistique et culturelle délivré par l’État.

Diversité et proximité

Dans ce mécano culturel bien huilé, les équipements de quartier ont toute leur place, terreaux de vocations futures et pépinières d’adultes à l’esprit ouvert.

Pour la première fois à Brest, les équipements culturels se mobilisent le 16 septembre, aux Ateliers des Capucins, pour présenter leurs saisons (de 14 heures à 18 heures, place des Machines). À vos agendas, c’est parti pour une saison à dévorer !
 

Le réseau des médiathèques

La métropole compte 14 médiathèques dont 7 sur le territoire brestois.

  • Un rappeur sur scène devant un public
    Concert de Lorenzo à La Carène - ©Nathan Casamayou
  • Deux enfants et un adulte sur une console de son
    A la maison de quartier de Lambézellec - ©Damien Goret
  • Un homme effectuant un saut de hip hop, en chandelle
    La scène brestoise vibre 365 jours par an - ©Nacer Hammoumi

Musiques urbaines : la scène montante

Sur la partition musicale du territoire, les musiques urbaines s’affichent comme les stars incontestées de ces dernières années. 
La famille du rap brestois et plus généralement des cultures urbaines se porte comme un charme, autour d’artistes éclectiques mais soudés, largement soutenus par les acteurs de la culture locale, de La Carène au Mac Orlan en passant par les équipements de quartier.
K.One, Consortium, Reinz, Kland’Est1, Poocka, Finistère amer… La liste est bien trop longue pour citer l’intégralité des acteurs et des initiatives qui donnent de l’espace aux talents d’artistes locaux qui le méritent amplement. 
« Suite à notre album, Fantôme, on a eu cette chance d’être appelés pour jouer aux Jeudis du port, à Fête du bruit, on a eu des propositions d’accompagnement de La Carène… On fait les choses avec le cœur et ça fait plaisir d’avoir ces résultats-là ! », sourit ainsi Dee-K, rappeur brestois depuis 12 ans. 
Oc Alynn, elle, représentera la Bretagne cet automne au tremplin national Rappeuz… un rêve éveillé pour la technicienne du spectacle qui ne rêve que de « représenter la richesse culturelle de la Bretagne. Ici, on a une scène rap géniale, soudée, je serais super fière ! ». 
Contrairement aux idées reçues, les femmes ont sur cette scène-là toute leur place. Par elles-mêmes comme grâce à des opérations comme Women want to be heard, atelier dédié aux demoiselles en quête d’un chemin vers les sommets du rap. Soutenu par la ville de Brest, le projet porté par Laëtitia Dagorn se balade un peu partout en Bretagne et se prépare à une troisième édition !
 

Découvrir La Carène

La Carène est un lieu dédié à ceux qui font les musiques d’aujourd’hui. Ses six studios de répétition sont ouverts à tous les musiciens de la région.

La culture c’est pour toute la vie !

Mettre des étoiles dans les yeux des tout-petits ou remettre des paillettes dans le regard de leurs aînés… Sur le territoire, la culture se déploie à l’échelle de toutes les générations, à travers des créations, des résidences et des beaux moments de communion émotionnelle. La salle des musiques actuelles La Carène dispense, depuis 2021, des formations d’éveil à la culture aux assistantes maternelles du particulier employeur.
C’est aussi avec La Carène que des résidences d’artistes se sont tenues l’an dernier dans des crèches brestoises (photo), apportant aux tout petits et à leurs parents la création sur un plateau. 
Côté seniors, le Quartz et le théâtre du Grain donneront un Cabaret du siècle dans deux résidences pour personnes âgées à Brest cette année, tandis que le festival Longueur d’ondes se lancera l’an prochain avec un spectacle radiophonique dédié aux aînés, en coproduction avec Plages magnétiques et le Mac Orlan.   

Nous poursuivons un travail de fond avec l’ensemble du monde culturel, pour continuer à faire vivre ici la culture, la tête haute ! La ville de Brest a d’ailleurs été labellisée 100 % éducation artistique et culturelle, pour nos actions visant à faire que, dès la petite enfance, le parcours de chacun soit irrigué par la culture, qu’elle fasse partie au quotidien de nos vies, de nos modes de vie

Réza Salami, adjoint au maire de Brest en charge de la culture et conseiller de Brest métropole en charge des équipements culturels

À Gouesnou, l’art se cultive

Dès 2021, Gouesnou a fait venir l’art contemporain jusque dans ses murs, en faisant appel au savoir-faire du centre d’art contemporain Passerelle grâce auquel des œuvres d’art sont, à l’heure actuelle, toujours visibles sur l’espace public. Un partenariat qui s’est d’ailleurs poursuivi en 2023, et qui s’est développé, puisque la commune a fait appel, cette fois, à La Carène, et à ses capacités à mettre en place des actions culturelles. Le résultat ne s’est pas fait attendre : une résidence d’artistes s’est tenue au sein de l’école Le Moulin, et a permis aux élèves de CM1 de suivre l’évolution du projet de BD-concert Algues vertes, tiré de l’œuvre d’Inès Léraud et de Pierrre Van Hove, et mis en musique par les musiciens de Mnemotechnic et Poing. Une manière pour eux d’être sensibilisés à l’environnement, mais également de participer à des visites de La Carène ou de s’initier à des ateliers de création et de pratique musicales.

Découvir le centre d'art contemporain Passerelle

Passerelle Centre d’art contemporain propose tout au long de l’année des expositions, des rencontres avec les artistes et une initiation à l’art contemporain par des ateliers.
 

Des équipements de quartier passeurs de culture

Parmi les 23 équipements de quartier conventionnés avec la ville de Brest, les maisons de quartier de Bellevue, de Lambézellec, la MJC de l’Harteloire et le patronage laïque du Pilier Rouge (PLPR) sont reconnus pour leur action culturelle.
La salle Léo Ferré (Bellevue) s’est tournée vers l’organisation de concerts. Le PLPR organise de nombreuses expositions et la maison de quartier de Lambé a mis en place un “Pass’art” ouvrant à différents spectacles.

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Le dernier numéro de Sillage, septembre 2023